Poursuivant leurs opérations de ratissage, déclenchées depuis près d'une vingtaine de jours, sur les hauteurs d'Aïn Kachra et Oum Toub, faisant jonction avec les massifs montagneux de la daïra d'El Milia, les services de sécurité ont réussi au cours de la soirée du lundi à intercepter un terroriste appartenant à l'organisation criminelle du Gspc, au lieudit Boushaba, distant d'une dizaine de km d'Aïn Kachra. Selon des sources sécuritaires, cet individu refuse jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, de dévoiler son identité. Il serait âgé d'une trentaine d'années ont ajouté nos sources, précisant qu'il est probablement étranger à la région. Rappelons que dans cette même région, un groupe terroriste composé de sept individus avait dressé un faux barrage dans lequel une femme et un chauffeur ont été sérieusement blessés. Cette interpellation vient juste après celle effectuée à Constantine, voilà cinq jours. En effet, sur la base de renseignements les services de sécurité, activant au niveau de la wilaya de Constantine, et chargés de la lutte antiterroriste, ont arrêté un criminel activant recherché, à la Nouvelle-Ville d'Ali Mendjli. Selon des sources très au fait de la situation sécuritaire, une menace terroriste a été ressentie au cours de ces derniers jours, car plusieurs groupes dormants tentent de réactiver par des activités criminelles à travers le territoire national. C'est particulièrement au niveau des régions est que le danger a été signalé. Un fait qui a conduit les unités de la cinquième région militaire à dresser des barrages fixes, au niveau des routes nationales et de wilaya. Comme on a constaté de visu que des dizaines de barrages ont été fixés par les services de la Gendarmerie nationale, dont les éléments bien armés sont prêts à intervenir. Les mêmes sources ont confié que dans les Aurès, près d'une centaine de terroristes sont encore actifs, soulignant que six militaires ont été assassinés lors d'un guet-apens aux environs de Tébessa, voilà un mois. Cet acte terroriste a été perpétré par le Gspc, après celui de Biskra qui avait occasionné la mort de 13 militaires et 5 GLD.
