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L'histoire veut-elle balbutier?
MOSCOU ET PEKIN SORTENT LE VETO À UNE RESOLUTION CONTRE LA SYRIE
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2017


Y a-t-il ou pas de la manipulation?
Sans doute les terribles images en provenance de Khan Cheikhoun contribuent-elles aisément à émouvoir la communauté internationale, même si la province d'Idlib accueille les groupes armés rebelles, mais aussi et surtout les factions terroristes comme Daesh et Fateh al Cham...
Etrangement, les accusations se sont multipliées contre la Syrie et le président Bachar al Assad, affublé de tous les qualificatifs par plusieurs capitales pour une fois unanimes dans la vindicte. Paris, Londres, Ankara et d'autres se sont relayées pour exiger une commission d'enquête sur l'attaque qui a fait 72 morts dont plusieurs enfants et quelque 160 blessés à Khan Cheikhoun, dans la province d'Idlib. D'abord pointée du doigt par Paris et Londres, la Russie a réagi hier en indiquant que l'aviation syrienne a bel et bien bombardé les positions rebelles dans cette zone mais que c'est un entrepôt d'armes chimiques stockées par la rébellion, qui est à l'origine de l'explosion suivie d'un nuage meurtrier. Peine perdue, les puissances européennes rejointes par les Etats-Unis ont présenté une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU que Moscou, appuyé par Pékin, a qualifiée d' «inacceptable», brandissant son veto au grand dam des partisans d'une élimination du chef de l'Etat syrien. Etrangement, tout se passe comme au moment où Saddam Hussein, accusé de détenir des armes de destruction massive, était ciblé par une coalition internationale qui a balayé l'Irak en un tour de main, ouvrant la voie à l'émergence du groupe autoproclamé Etat islamique tandis qu'un voile pudique était jeté sur les conclusions ultérieures démontrant que le prétexte avait été fabriqué dans les officines du Pentagone, sur instruction de George W. Bush.
Hier, Saddam Hussein, aujourd'hui Bachar al Assad? Les mêmes pays qui portent l'entière responsabilité de la destruction massive de l'Irak puis de la Libye, dont le chef de l'Etat Mouammar El Gueddafi était proprement, excusez l'euphémisme, exécuté, s'acharnent désormais sur la personne du chef de l'Etat syrien, avec des intérêts et des objectifs qui ne diffèrent pas vraiment de la cabale anti-Irak. Car le but de l'opération, depuis 2011, est ni plus ni moins que le démembrement de la Syrie qui représente un des derniers remparts contre l'arrogance et l'expansionnisme insatiable d'Israël.
Sans doute les terribles images en provenance de Khan Cheikhoun contribuent-elles aisément à émouvoir la communauté internationale, même si la province d'Idlib accueille les groupes armés rebelles mais aussi et surtout les factions terroristes comme Daesh et Fateh al Cham, ex Al Nosra, branche syrienne d'Al Qaïda, longtemps armée et soutenue par les puissances qui montent sans cesse au créneau contre le gouvernement de Bachar al Assad.
Interrogé par l'hebdomadaire Le Point, un responsable de la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des armes chimiques, expliquait hier que si les vidéos prouvent bien que le nuage est d'origine chimique, «les photos des impacts des missiles indiquent toutefois des armes de faible puissance, incapables de transporter des volumes importants de gaz». Selon Jean-Pascal Zanders, «il est également intéressant de noter que les Syriens n'avaient pas utilisé leurs avions pour lancer des attaques chimiques. À la Ghouta, en août 2013, il s'agissait d'hélicoptères». Pour étayer son argumentation, l'expert rappelle que Daesh avait effectivement tenté de fabriquer des armes chimiques, en particulier du gaz moutarde et du chlore, ce qui laisse supposer que des explosifs ont pu être récupérés par les groupes rebelles ou plus probablement par Fateh al Cham qui entretient des relations informelles avec l'EI, même si l'on sait que ce dernier ne se trouve plus dans la zone incriminée depuis plusieurs mois. Cela dit, ses propos sont également empreints de suspicion à l'égard du régime syrien parce qu'il faut bien s'inscrire dans l'air du temps.
Le raid de mardi est, affirme pour sa part l'Osdh, la deuxième «attaque chimique» la plus meurtrière depuis le début du conflit en Syrie après celle au gaz sarin qui avait fait plus de 1 400 morts, dans la banlieue de Damas en 2013. Celle-ci devait ouvrir la voie à une destruction globale de la Syrie mais, comme indiqué plus haut, les Etats-Unis ont choisi au tout dernier moment de ne pas participer à l'escalade souhaitée par la France et la Grande-Bretagne. Une chose est sûre, quels que soient les responsables de cette nouvelle tragédie dont sont victimes des enfants et des civils, le temps viendra où la vérité sera manifeste comme ce fut le cas pour les agressions caractérisées contre l'Irak puis contre la Libye dont les auteurs ont subi les conséquences avec les attentats qui ont frappé tour à tour plusieurs pays européens impliqués dans ces frappes meurtrières et responsables directs de la vague terroriste qui menace tout le Bassin méditerranéen et une partie de la région nord-africaine.


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