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Baba Ammi tacle le FMI
IL ESTIME SES CHIFFRES SUR L'ECONOMIE NATIONALE D'IRREELS
Publié dans L'Expression le 24 - 04 - 2017


Le ministre des Finances
Il existe une logique «préméditée» qui veut absolument orienter l'Algérie vers l'endettement extérieur.
L'approche qu'a l'Algérie de la gestion de son économie diverge profondément avec la vision que développent le FMI et la Banque mondiale. La grande divergence est clairement expliquée par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi. A partir de Washington où il prend part aux réunions de printemps du FMI et de la BM Baba Ammi, a rejeté la thèse de l'endettement extérieur préconisée par les institutions financières internationales, pour booster la croissance économique du pays. Le FMI va jusqu'à pronostiquer une croissance molle, à 1,5 ̈% pour 2017 et quasi nulle pour 2018, en l'absence d'une politique d'endettement du pays.
Le grand argentier a qualifié les pronostics de ces deux gendarmes de la finance internationale d'irréalistes, au motif qu'ils ne reposent pas sur des données réelles du terrain. En effet, alors que le FMI et la BM parlent d'un reflux de la dépense publique, donc un sérieux ralentissement de la commande, le ministre des Finances évoque, pour ce qui le concerne, un maintien de l'effort de l'Etat en matière de financement de la machine économique. On apprend ainsi que les dépenses d'équipement n'ont pas été affectées par la crise financière, puisqu'ils connaissent une courbe haussière, «de 2500 milliards de dinars en 2014 à 3100 milliards de DA en 2015 et ont légèrement reculé à 2800 milliards de DA en 2016», révèle le ministre. Cette réalité détruit les assertions du FMI et de la Banque mondiale et présage d'un taux de croissance appréciable, en tout cas assez éloigné des prévisions. D'autant, dira le ministre, que «les effets des dépenses de 2016 en termes de croissance devraient se poursuivre en 2017», non sans préciser que le niveau toujours élevé des dépenses, «donnait aux entreprises un plan de charge suffisant qui leur permettra de continuer à travailler et à créer de la richesse». La commande publique qui «va rester à un niveau élevé de 2300 milliards de DA pour les trois prochaines années», contredit les conclusions des rapports du FMI et de la BM. Il reste que la fixation que font les institutions de Bretton Woods sur l'interventionnisme de l'Etat pour lire l'évolution de l'économie du pays ne convainc pas Baba Ammi. «La dépense publique est un moteur de croissance, mais elle n'est pas la seule», insiste le ministre des Finances qui mise sur le nouveau modèle de croissance pour insuffler plus de punch à l'économie du pays. Il s'agit globalement de réduire l'intervention du Trésor public sur le marché en laissant plus de ressources financières aux entreprises. «C'est en droite ligne avec le nouveau modèle de croissance qui va permettre aux entreprises de prendre le relais de la croissance, en leur donnant les moyens de leur développement. Il ne faut pas que l'Etat prenne une grande partie du financement bancaire», note le ministre, comme pour dire au FMI que sa grille de lecture est faussée. En d'autres termes, cette institution financière internationale n'a pas intégré les mutations que connaît l'économie du pays.Cette option étant difficile à admettre, il reste le caractère «prémédité» d'une analyse qui veut absolument orienter l'Algérie vers le retour à l'endettement extérieur. Pour le ministre des Finances, cela est tout à fait exclu pour l'heure. Le gouvernement n'envisage pas du tout de financer sa croissance par de la dette. C'est même une constante dans la démarche de l'Etat. Cette détermination n'est pas dogmatique, à bien entendre le ministre des Finances. Il soutient en effet l'approche consistant à adapter «le budget de l'Etat en fonction des ressources disponibles sur le marché sans recourir à l'endettement». Cette position ne relève pas de l'austérité, mais simplement parce que «le marché est limité», annonce le ministre. Et d'ajouter: «L'Etat réduira l'intervention du Trésor public pour laisser plus de ressources aux entreprises.» L'autre argument qui enlève tout dogmatisme au refus de l'Algérie d'aller chercher de l'argent au FMI, tient dans l'autorisation accordée à Sonatrach et à Sonelgaz de lever des fonds à l'international pour financer leurs projets d'investissements.En fait, il semble que le FMI et la BM, dont l'Algérie est membre ne prodiguent pas la bonne médication à l'Algérie, en cherchant à la faire basculer dans l'endettement, alors qu'il y a à peine une année, le même FMI avait estimé que le pays pouvait s'en passer. Il y a dans ce «bras de fer» sur la conduite à tenir face à la crise financière, comme une odeur de «guerre sourde» et peut-être une volonté de voir l'Algérie sous contrôle...


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