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Le président Macron au Mali
DONNANT UNE NOUVELLE DIMENSION À L'ENGAGEMENT FRANÇAIS
Publié dans L'Expression le 20 - 05 - 2017

Le président français, Emmanuel Macron, accueilli hier à Gao par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Keita
Le président français Emmanuel Macron a appelé hier au Mali devant son homologue Ibrahim Boubacar Keïta à une «accélération» du processus de paix, lors d'une visite à la base militaire française de Gao, dans le nord du pays.
Deux ans après la signature à Bamako d'un accord de paix négocié pendant de longs mois à Alger, la communauté internationale, et notamment la France, exprime régulièrement son impatience face aux retards accumulés dans son application, y compris envers le gouvernement malien. «Mon souhait, c'est que nous accélérions», a déclaré M.Macron au sujet de cet accord signé en mai-jun 2015 entre le gouvernement malien, les groupes armés pro-Bamako, et l'ex-rébellion à dominante touareg, au cours d'une conférence de presse conjointe avec M.Keïta. «On sait où sont les difficultés principales et ce que nous devons faire. Faisons-le sans barguigner», a-t-il exhorté. Le nouveau président français a dit s'inscrire dans la continuité de son prédécesseur François Hollande dans sa détermination à combattre militairement les groupes jihadistes au Sahel, mais vouloir aussi apporter un «grand volontarisme en matière de développement». Pour l'Agence française de développement (AFD), «un peu plus de 470 millions d'euros (d'aide) on été décidés sur la zone pour les années à venir, pour accompagner cet effort militaire», a annoncé M.Macron. «Cela permettra d'investir dans l'éducation, les infrastructures, la santé», a-t-il dit, voyant dans cet effort pour «permettre à la population de mieux vivre (...) le meilleur antidote au développement du terrorisme islamiste». Le chef de l'Etat français s'est également dit prêt à se rendre, à l'invitation de son hôte malien, président en exercice du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad), à une prochaine réunion de cet ensemble «dans les semaines qui viennent». Les pays du G5 Sahel ont annoncé en février vouloir réaliser leur projet de force destinée à combattre les groupes jihadistes utilisant notamment le Mali comme «base de repli». Lors d'une réunion en mars, ils ont approuvé un plan prévoyant le déploiement d'une force composée de 5000 militaires, policiers et civils, dont sept bataillons de 650 soldats chacun. Moins d'une semaine après son entrée en fonctions, le chef de l'Etat français veut non seulement marquer sa «détermination» à poursuivre l'engagement au Sahel mais aussi l'inscrire dans une coopération renforcée avec l'Allemagne. Il entend encore compléter l'action militaire par une stratégie d'aide au développement, a indiqué son entourage, comme le réclament d'ailleurs des organisations humanitaires. A son arrivée à Gao, le président français, Emmanuel Macron, a été accueilli à la descente du Falcon présidentiel par son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, tout de blanc vêtu, venu de Bamako. Ils ont ensuite passé en revue les troupes présentes sur la base de l'opération française Barkhane qui mobilise 4.000 soldats dans cinq pays (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad), dont 1.700 en poste à Gao actuellement, dans la lutte contre les jihadistes au Sahel. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al Qaïda, qui ont été en grande partie chassés par l'opération Serval, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, dont Barkhane a pris le relais en août 2014. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l'ONU (Minusma), régulièrement visées par des attentats meurtriers, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes. Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du pays. Le président français, accompagné par ses ministres Jean-Yves Le Drian (Europe et Affaires étrangères) et Sylvie Goulard (Armées), ainsi que par le directeur général de l'Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux, doit passer environ six heures sur place, suivant un programme très chargé. Après un entretien de 45 minutes avec M.Keïta sur la lutte contre le jihadisme et la laborieuse application de l'accord de paix, le président Macron s'est fait présenter l'unité Barkhane avant un briefing à huis clos par les commandants des forces Barkhane et Sabre (forces spéciales).


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