Le président de la République reçoit le haut conseiller du président américain pour l'Afrique, les affaires arabes et le Moyen-Orient    Programme location-vente: l'AADL répond aux demandes des souscripteurs    CAAR : bénéfice net d'un milliard DA en 2024    Industrie: accord entre "Cosider Alrem" et "Algeria Faw Trucks Industries" pour la production locale de pièces de rechange pour camions    L'ambassadeur de Tunisie en Algérie souligne l'attachement de son pays à la promotion des relations de coopération bilatérale    Attaf reçoit le haut conseiller du président des Etats-Unis d'Amérique pour l'Afrique    Athlétisme/Continental Silver Tour-Meeting de Berlin: Médaille d'or pour Yasser Triki au triple saut    Oran : accueil du deuxième groupe d'enfants de la communauté algérienne résidant à l'étranger    Le président de la République reçoit l'ambassadeur de la République tunisienne en Algérie    Jeux scolaires Africains : quatre disciplines au programme des athlètes algériens dimanche    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 59.821 martyrs et 144.851 blessés    Rentrée universitaire 2025/2026 : confirmation des préinscriptions pour les nouveaux bacheliers à partir de dimanche    Canicule et orages prévus dimanche et lundi dans plusieurs wilayas du Sud et de l'Est du pays    Sadi déclare officiellement ouverts les 1ers Jeux scolaires Africains    Oran: clôture du Festival local de la musique et de la chanson oranaises    L'Europe est morte à Ghaza !    Attention à la noyade !    Plus de 18 kg de cocaïne et 5,3 milliards de centimes saisis par le SRLCO    Gymnastique La championne olympique Kaylia Nemour accuse son ancien entraîneur    Dans les pas de Fernando Pessoa…    Le réalisateur Sid Ali Fettar inhumé à Alger    El Tarf: Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    Parachèvement des travaux d'augmentation de la cadence de production à l'usine de dessalement d'eau de mer de Koudiet Draouche    L'équipementier Sigit produira en Algérie de nouvelles pièces plastiques pour l'usine FIAT    Secousse tellurique de magnitude 3,3 degrés à Médéa    Le ministre de la Communication prend part à une cérémonie en hommage au défunt journaliste Ali Draa    Contact perdu avec le navire Handala transportant de l'aide humanitaire    Retailleau ignore la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques    Les impacts économiques et géostratégiques des tensions entre l'Algérie et la Commission européenne    1.700 athlètes attendus en Algérie pour la 1ère édition    Finale de la 24e CAN féminine Deux formations retiennent leur souffle    Célébration en musique du 185e anniversaire de la naissance de Tchaïkovski    Ne laissons pas une société démente nous dicter notre vision de la vie !    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    Sur la voie de la fidélité    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Extension incontrôlée
GUILLAIN - BARRE ET LES AUTRES
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2001

Le secteur de la santé semble faire l'objet d'une cabale qui voudrait mettre le médicament et l'acte médical en coupe réglée. Et le gouvernement est confronté à des situations qui le mettent en demeure d'agir ou de partir.
Alors qu'un nouveau cas du syndrome de Guillain-Barré est signalé à Tiaret, et que le ministre de la Santé annonce une augmentation des honoraires hospitaliers, le Cnes dénonce «la forte dégradation de l'état de santé général de la population, et le retour inquiétant des maladies endémiques qui avaient été éradiquées dans les années 70 et 80».
Pourtant, le pays n'avait jamais connu une telle aisance financière. Ni un tel taux de chômage. Ni un tel taux de morbidité couvrant tout le spectre des pathologies: de celles des pays les plus pauvres à celles des pays les plus riches.
Si le ministère de la Santé tente, par sa cellule de communication, de rassurer la population, il n'en demeure pas moins que la politique générale, caractérisée par une austérité systématique et des «pics» de dépenses irréfléchies pour éteindre les incendies qui se déclarent ici et là, semble être à l'improvisation. Maintenant qu'il y a plus de malades, plus de pauvres, plus de maladies, maintenant que le médicament est hors de prix, du fait d' «une perte de change» programmée, que les hôpitaux deviennent trop chers, chaque décision politique et, ou économique prend l'allure d'un choix idéologique clair: l'Algérie et ses richesses sont le monopole d'ne minorité qui a accès aux soins les plus «sophistiqués», à l'éducation la plus fine.
Le syndrome G.-B. qui vient de se déclarer, et dont on n'arrive pas à déterminer le vecteur de propagation, du fait de la multiplicité de ces derniers, dit le niveau de dégradation du cadre de vie de l'Algérien. «Tous les vecteurs possibles sont présents partout et en même temps. On ne peut même pas procéder par élimination» avoue un membre de l'équipe d'épidémiologues.
Le gouvernement est poussé lentement, mais sûrement, vers une sortie qui ne sera pas forcément honorable.
Après le printemps noir dont les fleurs maladives poussent encore en décembre, les émeutes, qui ont secoué presque toutes les wilayas de l'est du pays en mai et juin, la recrudescence inexplicable du terrorisme, l'apparition du syndrome G.-B., le gouvernement est confronté à une catastrophe nationale le 10 novembre qui n'a pas fini de dévoiler l'incurie de notre administration et les fruits amers du tout sécuritaire.
«Jamais un gouvernement n'a eu à faire face à autant de coups durs en si peu de temps», constate un diplomate en poste à Alger depuis assez longtemps. Est-ce par inconscience ou par cynisme, que la première décision de gestion économique se fait au détriment des caisses de sécurité sociale, et du pouvoir d'achat des citoyens?
L'augmentation des tarifs hospitaliers traduit-elle une amélioration des structures, de l'accueil, de la prise en charge ou du repas des malades?
«Non, répond-on à l'hôpital Mustapha. Mais on est en économie de marché. Les factures doivent refléter la réalité des coûts.»
Cette «inflation par défaut» que le Cnes avait dénoncée dans son rapport de conjoncture du 1er semestre 2001, «est le résultat de la reconduction de l'incompétence des textes législatifs et réglementaires, que l'on veut imputer à des incompétences humaines», affirme M.Fares.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.