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Extension incontrôlée
GUILLAIN - BARRE ET LES AUTRES
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2001

Le secteur de la santé semble faire l'objet d'une cabale qui voudrait mettre le médicament et l'acte médical en coupe réglée. Et le gouvernement est confronté à des situations qui le mettent en demeure d'agir ou de partir.
Alors qu'un nouveau cas du syndrome de Guillain-Barré est signalé à Tiaret, et que le ministre de la Santé annonce une augmentation des honoraires hospitaliers, le Cnes dénonce «la forte dégradation de l'état de santé général de la population, et le retour inquiétant des maladies endémiques qui avaient été éradiquées dans les années 70 et 80».
Pourtant, le pays n'avait jamais connu une telle aisance financière. Ni un tel taux de chômage. Ni un tel taux de morbidité couvrant tout le spectre des pathologies: de celles des pays les plus pauvres à celles des pays les plus riches.
Si le ministère de la Santé tente, par sa cellule de communication, de rassurer la population, il n'en demeure pas moins que la politique générale, caractérisée par une austérité systématique et des «pics» de dépenses irréfléchies pour éteindre les incendies qui se déclarent ici et là, semble être à l'improvisation. Maintenant qu'il y a plus de malades, plus de pauvres, plus de maladies, maintenant que le médicament est hors de prix, du fait d' «une perte de change» programmée, que les hôpitaux deviennent trop chers, chaque décision politique et, ou économique prend l'allure d'un choix idéologique clair: l'Algérie et ses richesses sont le monopole d'ne minorité qui a accès aux soins les plus «sophistiqués», à l'éducation la plus fine.
Le syndrome G.-B. qui vient de se déclarer, et dont on n'arrive pas à déterminer le vecteur de propagation, du fait de la multiplicité de ces derniers, dit le niveau de dégradation du cadre de vie de l'Algérien. «Tous les vecteurs possibles sont présents partout et en même temps. On ne peut même pas procéder par élimination» avoue un membre de l'équipe d'épidémiologues.
Le gouvernement est poussé lentement, mais sûrement, vers une sortie qui ne sera pas forcément honorable.
Après le printemps noir dont les fleurs maladives poussent encore en décembre, les émeutes, qui ont secoué presque toutes les wilayas de l'est du pays en mai et juin, la recrudescence inexplicable du terrorisme, l'apparition du syndrome G.-B., le gouvernement est confronté à une catastrophe nationale le 10 novembre qui n'a pas fini de dévoiler l'incurie de notre administration et les fruits amers du tout sécuritaire.
«Jamais un gouvernement n'a eu à faire face à autant de coups durs en si peu de temps», constate un diplomate en poste à Alger depuis assez longtemps. Est-ce par inconscience ou par cynisme, que la première décision de gestion économique se fait au détriment des caisses de sécurité sociale, et du pouvoir d'achat des citoyens?
L'augmentation des tarifs hospitaliers traduit-elle une amélioration des structures, de l'accueil, de la prise en charge ou du repas des malades?
«Non, répond-on à l'hôpital Mustapha. Mais on est en économie de marché. Les factures doivent refléter la réalité des coûts.»
Cette «inflation par défaut» que le Cnes avait dénoncée dans son rapport de conjoncture du 1er semestre 2001, «est le résultat de la reconduction de l'incompétence des textes législatifs et réglementaires, que l'on veut imputer à des incompétences humaines», affirme M.Fares.


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