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Ne laissons pas une société démente nous dicter notre vision de la vie !
Civilisation malade
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 07 - 2025

Ne laissons pas une société complètement folle nous dicter comment vivre notre vie. Cette civilisation est malade. Elle est écocidaire. Génocidaire. Omnicidaire. Nous sommes gouvernés par des psychopathes, tandis que les meilleurs d'entre nous sont marginalisés. Nous fonçons vers le totalitarisme et l'apocalypse dans une spirale vertigineuse, tandis que notre attention est agressivement détournée vers l'insignifiant.
Jamais les valeurs et les priorités dictées par ce chaos ne devraient devenir nôtres. Cette dystopie ne devrait influencer aucune de nos décisions sur ce que nous devrions être et le genre de vie que nous devrions mener.
Dans cette société pervertie, on nous apprend à croire que «réussir», c'est gagner beaucoup d'argent, gagner l'estime et l'admiration de tous, correspondre à un idéal de beauté, vivre dans le bon quartier, la bonne maison, et posséder les bons gadgets pour impressionner les bonnes personnes. On nous apprend à croire à des choses telles que devoir accumuler succès scolaires, promotions, hobbies impressionnants, ascension sociale. On nous apprend à croire qu'il faut attirer des partenaires conformes aux attentes de ceux dont nous recherchons l'approbation.
Si ces objectifs ne sont pas atteints, nous sommes conditionnés à nous sentir mal dans notre peau. On nous fait croire que nous ne méritons pas le bonheur. Nous sommes alors condamnés à choisir entre stresser et lutter pour satisfaire les critères de notre civilisation démente, ou rejoindre les rangs des perdants du capitalisme, et nous réfugier dans l'alcool et le divertissement en attendant que la mort nous livre au néant.
C'est totalement insensé. C'est un jeu absurde avec des récompenses absurdes. Et nous ne prenons cela au sérieux que parce que nous avons été élevés et éduqués par des gens qui y croient. Nos parents ont été endoctrinés par une vision du monde au service du pouvoir implantée de force aux populations de l'empire, et notre objectif est de les impressionner. Nos amis, notre famille et nos relations ont subi le même lavage de cerveau, et on veut les impressionner.
Apprendre à vivre une maladie collective qui nous mène droit à la misère et au dysfonctionnement n'est pas la solution. Vivre une vie épanouie en singeant le mode de vie de notre entourage est impossible, car la société à l'origine de leurs attentes a sombré dans la folie.
Si le but est de vivre une vie éclairée et inspirante, il faut tracer sa propre voie. Oublions tout ce qu'on nous a dit sur l'art de bien vivre, et écrivons nos propres règles. Les règles établies par la société ont été écrites par des illuminés.
Trouvons nos propres vérités. Définissons nos propres valeurs et priorités. Redéfinissons notre concept de santé mentale. Rappelons-nous qu'être simplement présent et profiter de la beauté de chaque instant sur cette merveilleuse planète vaut plus que tout ce que l'asile impérial a à offrir. Savourons chaque souffle, il se suffit à lui-même. Nous détruisons notre planète et condamnons tous les êtres vivants à l'anéantissement. Le statu quo est un échec spectaculaire. Les vieilles méthodes ne fonctionnent tout simplement plus. Pourquoi ne pas en tenter de nouvelles ?
Soyons différents. Originaux. Décalés. Cassons les codes. Décevons vos parents. Evitons de correspondre à leurs attentes. Transgressons les dogmes familiaux. Mettons les dieux en colère, ceux qu'on nous a imposés. Car rien de ce qui a été tenté jusque-là n'a fonctionné. Sortons donc des sentiers battus. Le monde ne s'améliorera que lorsque l'humanité évoluera. L'humanité n'y parviendra pas tant qu'elle restera embourbée dans les mêmes ornières infructueuses. Notre survie en tant qu'espèce dépend de notre capacité à nous affranchir de ces schémas récurrents.
Peut-être réussirons-nous à survivre, peut-être pas. Mais au moins, nous aurons évité de vivre une journée de plus selon des règles insensées sur cette fabuleuse planète bleue.
Caitlin Johnstone via Spirit


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