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La morale de la fable
FRANCE: LE NOUVEAU GOUVERNEMENT VOIT DEUX MINISTRES SE RETIRER
Publié dans L'Expression le 21 - 06 - 2017


Le MoDem en proie au doute
La campagne présidentielle avait souffert grandement des affaires Fillon et, à un degré moindre, Le Pen, conduisant le candidat Macron à promettre aux électeurs déçus par la classe politique toutes tendances confondues une loi prioritaire de moralisation de la vie politique.
Au moment où le président Emmanuel Macron redessine la nouvelle équipe gouvernementale que reconduira le Premier ministre issu de la droite Edouard Philippe, deux ministres ont choisi de renoncer à leurs postes, pour cause d'affaires judiciaires. Le chef de l'Etat avait axé son discours de campagne électorale durant la présidentielle sur l'exigence de l'exemplarité en politique et du coup il lui a fallu également convaincre un de ses proches, Richard Ferrand, de quitter le gouvernement pour prendre en charge le groupe parlementaire de La République en Marche. Sylvie Goulard, ministre des Armées, a donc annoncé hier, à la surprise générale, sa volonté de se retirer du gouvernement conduit par le Premier ministre, Edouard Philippe, démission acceptée aussitôt par le président français. L'eurodéputée était entrée dans le staff le 17 mai dernier et c'est pour ne pas porter ombrage à la démarche du président Macron qui «a entrepris de restaurer la confiance dans l'action publique» qu'elle a choisi de se retirer. Elle laisse du coup le vaste chantier du renforcement de la défense européenne qu'elle s'apprêtait à engager.
L' «entreprise de redressement doit l'emporter sur toute considération personnelle», a estimé Mme Goulard qui justifie son choix par le fait de pouvoir «démontrer librement sa bonne foi» dans l'enquête judiciaire sur des emplois supposés fictifs au profit du parti centriste MoDem dont elle est une des représentants.
Comme il y a eu, avant elle, la démission d'un autre ministre, lundi dernier, il apparaît que le «simple remaniement technique» du gouvernement dont il était question à l'Elysée au lendemain du second tour des législatives ait revêtu des contours un peu plus compliqués. Richard Ferrand, un ex-socialiste rallié dès la première heure au candidat Macron que personne ne prenait pourtant au sérieux durant ses premiers pas vers la candidature, s'est laissé convaincre par le président de la République de renoncer à ses fonctions de ministre de la Cohésion des territoires (couvrant notamment l'aménagement du territoire et le logement) pour briguer la présidence du groupe parlementaire de La République en Marche (LREM). Visé par une enquête préliminaire de la justice pour des soupçons de favoritisme au profit de sa femme dans une opération immobilière, il avait subi de fortes pressions pour le contraindre à cette démission avant même les législatives mais le fait d'avoir gagné sa réinvestiture de manière confortable le confortait dans sa détermination à garder le maroquin. Et voilà que, contre toute attente, il se résigne à satisfaire la proposition présidentielle jusqu'à prétendre en avoir toujours rêvé! La campagne présidentielle avait souffert grandement des affaires Fillon et, à un degré moindre, Le Pen, conduisant le candidat centriste Macron à promettre aux Français majoritairement déçus par la classe politique toutes tendances confondues une loi prioritaire de moralisation de la vie politique, à même de renforcer les règles d'éthique et de transparence.
Et c'est le leader du MoDem, François Bayrou, qui est chargé de l'ouvrage en sa qualité de ministre de la Justice. Or le MoDem est, depuis les révélations du Canard enchaîné début juin, au coeur d'une tourmente puisqu'il aurait profité des fonds du Parlement européen pour s'adjuger des postes d'assistants parlementaires, en fait des employés du parti. Une enquête préliminaire est en cours et lui-même préfère ne pas commenter la «décision personnelle» de Mme Goulard de quitter le gouvernement. Bayrou a beau assurer depuis plusieurs jours qu'il n'y a jamais eu d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens au sein du MoDem, le départ d'un troisième membre du gouvernement, Marielle de Sarnez, ministre des Affaires européennes, autre membre du MoDem, achève de jeter le trouble sur le système de défense du chef de file centriste au moment où une ancienne eurodéputée du parti, Corinne Lepage, était interrogée par l'Office anticorruption sur ces sujets.
Philosophe, le Premier ministre, Edouard Philippe, explique qu' «un gouvernement, c'est un orchestre. On n'a jamais vu un orchestre, surtout un orchestre symphonique, composé avec les mêmes instruments. Chacun vient avec sa personnalité», ce qui laisse supposer qu'il ne faut pas être surpris si de nouveaux ministres arrivent du parti de droite Les Républicains.


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