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"L'ahmadisme est maîtrisé"
MOHAMED AISSA AU FORUM D'EL MOUDJAHID
Publié dans L'Expression le 10 - 07 - 2017


Mohamed Aïssa ministre des Affaires religieuses
Daesh n'a pas d'adeptes en Algérie. Le discours modéré des imams a immunisé les Algériens.
Le courant ahmadite n'inquiète plus le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs Mohamed Aïssa. Celui-là qui était hier l'invité du forum d'El Moudjahid a déclaré que le courant ahmadite n'est plus rien maintenant en Algérie. «La société algérienne est entièrement consciente du danger de ce courant. Elle connaît ses origines, les moyens dont il dispose et la partie qui le finance», a indiqué le ministre dans sa réponse, ajoutant que cette victoire s'inscrit aussi bien à l'actif du ministère des Affaires religieuses que dans celui des médias et les services de sécurité. La surveillance de ce courant n'est pas arrêtée pour autant a précisé le ministre.
«Les services de sécurité continueront toujours à surveiller les nids de ce courant», a-t-il affirmé. Faisant jonction avec la question de l'existence de Daesh en Algérie, Mohamed Aïssa a fait savoir que ce dernier n'a pas d'adeptes en Algérie. «Le nombre des Algériens qui ont rejoint les rangs de Daesh selon le ministre des Affaires étrangères ne dépasse pas 100.» L'immunisation des Algériens contre ce mouvement revient en grande partie au discours religieux prôné par nos imams. «Celui-ci est très loin de tout extrémisme.
Les imams ont pu grâce au discours qu'ils prêchent descendre ce mouvement.» L'incapacité de Daesh à s'installer en Algérie est saluée d'ailleurs par tous les pays du monde. «Ces derniers sont en train de demander à l'Algérie de leur envoyer des imams pour enseigner justement le référent religieux national.
La France est l'un de ces pays», s'est félicité le ministre. Sur l'éventualité de pardonner aux Algériens ayant rejoint Daesh par les autorités algériennes au cas où ces derniers désireront revenir en Algérie, le ministre a indiqué «que cette éventualité est faible. Car ces derniers savent bien ce qui les attend». Interrogé par ailleurs sur certains dérapages commis par des imams dans certaines régions du pays, en appelant les Algériens à ne pas envoyer leurs enfants dans les écoles algériennes parce qu'elles n'enseignent pas l'islam authentique, l'invité d'El Moudjahid a dit qu'il n'a pas été saisi à ce sujet. «Mais soyez sûrs que si cela s'avère juste l'imam en question sera sanctionné.»
Le prêche du vendredi est libre
L'imam en Algérie, a affirmé le ministre, dispose d'une grande marge de liberté dans son travail. «Il n'est tenu de respecter que les grands axes que le ministère a fixés.
Les axes arrêtés par le ministère sont inspirés du réfèrent religieux national.» En témoigne d'ailleurs l'entière liberté laissée à ce dernier dans la préparation du prêche du vendredi. «Il n'y a qu'en Algérie que le prêche du vendredi n'est pas dicté par les autorités»,ajoute-t-il. Sollicité pour donner plus de précisions quant à la méthode avec laquelle son département compte propager l'islam du juste milieu, Mohamed Aïssa a fait savoir «que ce sont les imams, les médias et les programmes scolaires qui vont se charger de cette mission». Poursuivant ses réponses, l'invité d'El Moudjahid a indiqué sur un autre registre que la Grande mosquée d'Alger sera gérée et encadrée entièrement par des Algériens. «Contrairement à d'autres pays qui ont contracté des conventions avec des ouléma de pays tiers pour encadrer leurs grandes mosquées, la nôtre sera encadrée entièrement par des imams et cadres algériens. La désignation des imams et des muezzins qui superviseront cette mosquée est déjà faite», a souligné le ministre, refusant de donner un délai définitif pour la réception de ce chantier. «Ce que je sais est que l'entreprise chinoise s'est engagée à livrer la grande salle de prières de la mosquée et le minaret avant décembre 2017», s'est-il contenté de dire, ajoutant que la décision de la mise en service de cette mosquée dépendra du président de la République.
Le ministre des Affaires religieuses qui s'est donné avec plaisir au jeu des questions des journalistes a abordé ensuite le sujet de la gestion des wakfs.
«La gestion des wakfs sera bientôt faite de façon professionnelle et rentable. Nous avons contacté les banques el Baraka et Essalam, ainsi que des experts financiers pour nous élaborer un modèle d'investissement conforme aux préceptes de la religion musulmane et rentable. Si tout va bien ce modèle verra le jour avant le mois de novembre prochain».
Le Hadj 2017 sera un Hadj VIP
Abordant longuement hier l'organisation du Hadj 2017, le ministre des Affaires religieuses a affirmé que le Hadj 2017 se passera dans de bonnes conditions pour les pèlerins algériens. «Et ce à commencer par leur transport via des avions confortables, leurs lieux d'hébergement et le transport sur place à Médine.»
Concernant la révision du nombre des hadjis qui n'a pas été revue à la hausse en fonction du nombre de la population algérienne, Mohamed Aïssa a indiqué que l'Algérie a retrouvé son ancien quota qui est de 36.000. Pour que ce quota passe à 41 000, l'Algérie doit justifier officiellement ce nombre d'habitants.
La partie qui devrait confirmer ce nombre sont les Nations unies», a fait savoir le ministre. Et de poursuivre: «Nous avons saisi les Nations unies par rapport à cette question et nous sommes en train d'attendre leur réponse. Ce qui est sûr est que cette réponse interviendra avant l'année prochaine. Ce qui permettra à l'Algérie d'avoir 41.000. postulants». Pour l'invité d'El Moudjahid, l'Algérie aurait pu bénéficier de ce quota à partir de cette année.
«Nous n'avons pas voulu, car nous n'avons pas apprécié d'écrire à l'Arabie saoudite à ce sujet et solliciter une autorisation exceptionnelle. Nous avons décidé de patienter jusqu'à l'année prochaine pour avoir normalement notre quota.», a-t-il affirmé. Réagissant au fait que les frais du Hadj demeurent un peu chers, Mohamed Aissa a indiqué que cela n'est pas juste.
«Les frais du Hadj (46 millions de centimes) en Algérie est le tarif le moins cher dans tous les pays de la région. Il ne faut pas oublier que sur ce montant l'Etat va rembourser quelque 800 euros aux hadjis. Concernant la question «comment le ministère va réagir au cas où les travailleurs de la compagnie d'Air Algérie observeraient un mouvement de grève durant le mois d'août prochain, le ministre a répondu «que l'Etat saura s'y faire. L'organisation du Hadj est une priorité et la raison d'Etat va prédominer».


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