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L'éternel conflit
RELATION MANAGER-COLLABORATEUR
Publié dans L'Expression le 03 - 08 - 2017


Un «mariage» en dents de scie
Le divorce grandissant entre managers et collaborateurs ne cesse d'augmenter au vu des conflits qui se déclarent de jour en jour.
Cette situation est déplorable dans la mesure où elle affecte la performance et frappe de plein fouet la renommée de l'entreprise dans son marché. Le fossé déclaré entre les deux parties, chacune reproche à l'autre son désintéressement, son manque d'implication et son irresponsabilité. Toujours dans le même cadre traitant de la communication interpersonnelle dans une relation managériale, l'analyse fait ressortir un malaise social né d'une confrontation psychologique. Celle-ci est issue d'une compilation de conjectures et de pensées négatives, confectionnées de part et d'autre. Ce qui permet à chaque partie de tirer à boulets rouges sur l'autre, à chaque fois que l'occasion se présente.
A titre d'illustration, selon le personnel exécutant quels que soient les efforts fournis, les managers ne se rendent jamais compte, ils ne sont jamais reconnaissants, ils trouveront toujours des remarques à faire, nonobstant le niveau de performance atteint.
Selon les managers: les collaborateurs refusent de fournir le moindre effort, ils ne veulent rien comprendre, ils sont nonchalants, «je n'ai pas à répéter, de toutes les façons, ils vont refaire les mêmes erreurs». Tout compte fait, les intérêts des managers ne coïncident jamais avec ceux des collaborateurs. Chacune des parties essaie, à tout prix, de défendre sa thèse selon ses intérêts personnels, insiste pour défendre sa position et continue de penser que c'est le côté adverse qui est défaillant. Même si au fond, les deux parties travaillent pour atteindre les mêmes objectifs. Il n'y a que les positions qui sont différentes. La preuve, il nous a été donné de voir des collaborateurs changer de philosophie, une fois devenus managers.
Qu'est-ce qui a vraiment changé?
Si ce n'est que la position. En fait, les raisons du désaccord sont issues de la perception de l'individu, qui se focalise ardemment sur la défense du territoire personnel pour se mettre définitivement à l'abri de la menace permanente d'un environnement hostile et dévastateur. Un collaborateur ayant été lésé dans ses droits, au lieu de demander des explications à son manager pour éviter les tensions et malentendus, au contraire, préfère faire confiance à sa perception, qui insiste pour conforter sa position défensive contre les menaces d'un manager antipathique, lunatique et sans scrupules.
Le monde à travers le fenêtre de l'ego
Dans les recherches en psychologie cognitive, il ressort que le conscient et le subconscient perçoivent le monde par le biais de l'ego, et que celui-ci, la plupart du temps, empêche l'individu de développer sa personnalité pour se focaliser uniquement sur le paradigme de la compétitivité. Le conscient modélise et interprète la réalité à travers les cinq sens neurochimiques (vue, ouïe, goût, odorat, toucher), puis le subconscient stocke l'information dans la mémoire.
Dans le même ordre d'idées, pour faire face à de nouvelles expériences, le cerveau saisit et filtre l'information déjà disponible au niveau du subconscient et l'exploite pour prédire les évènements à venir. Sigmund Freud affirme que le subconscient est responsable de 90% des comportements de l'individu, contre 10% seulement pour le conscient. En conclusion, l'individu communique majoritairement grâce à l'inconscient qui fournit les données nécessaires à la perception.
C'est ce qui explique l'insistance des deux parties citées en haut (managers et collaborateurs) à se cantonner chacune dans son coin, se donnant raison et refusant de voir objectivement la réalité. Chaque partie fait confiance à sa perception, pourtant celle-ci est subjective et pousse souvent l'individu à commettre des erreurs et à créer des conflits qui mettent l'environnement du travail dans un état de détresse et d'hostilité.
La perception qui n'est autre que l'identification, l'interprétation et la compréhension de l'environnement de l'individu selon son niveau d'instruction, son vécu, ses croyances, sa position et son statut dans la société. En effet, la perception du même objet peut être interprétée différemment par deux individus et peut conduire à un désaccord de points de vue.
Exemples: la forme des nuages dans le ciel peut faire l'objet de plusieurs interprétations, le chiffre six peut être identifié par le chiffre neuf ou six suivant la position de l'individu.
C'est ainsi, que les gestes, la posture, les expressions positives ou négatives, le ton et son de la voix qu'utilise un individu vis-à-vis de son interlocuteur, peuvent faire l'objet d'une interprétation donnée.
Situations dramatiques provoquées
Aussi, l'impression que donne un individu, par le soin vestimentaire et le soin corporel, va faire l'objet d'une interprétation détaillée par le cerveau humain. Même si pour certains l'habit ne fait pas le moine. Cela ne va pas empêcher le cerveau humain à porter des jugements sur la personnalité de l'individu et imaginer la suite qui pourrait être réservée à la relation. Parce que Dieu a pourvu l'individu d'un cerveau exceptionnel, qui est plus performant que le micro-ordinateur, grâce à sa mémoire et sa capacité de traitement de l'information (selon Joe Dispenza: le cerveau est doté d'une capacité de traitement de l'information avoisinant 400 milliards d'octets/seconde). En situation de communication, le cerveau humain ne peut s'empêcher d'interpréter selon sa perception, les critères psychologiques de l'individu et établir un prévisionnel de comportements sur ses prédispositions d'engagement, d'enthousiasme, de sincérité, conviction et surtout de passion qu'il porte à son projet. Dans le souci de se mettre à l'abri des menaces de l'environnement, le mécanisme de la perception et la représentation du monde, poussent l'individu à programmer un système d'auto-défense par rapport aux comportements de son interlocuteur. C'est ainsi, que l'individu anticipe et prédit des situations dramatiques ou défavorables qui seront provoquées par son interlocuteur, sans que celui-ci ne manifeste une véritable intention à nuire ou faire du mal à quiconque. A force de douter et suspecter tout le monde, l'individu se retrouve dans un état psychique déséquilibré, qui le rend incapable de prendre des décisions et de faire confiance aux autres. Un tel comportement est méprisable par son environnement. A contrario, à force de s'attendre à des situations dramatiques, l'individu finit par les provoquer (exemple: un individu devant passer un examen, à force de percevoir qu'il va rencontrer des difficultés et qu'il lui sera quasiment impossible de trouver la solution, va finir par stresser: paniquer, consommer son énergie cérébrale, éprouver des douleurs au ventre Conclusion: échec à l'examen.
C'est en effet, la perception du monde, c'est-à-dire les idées et pensées négatives développées par rapport à la situation de l'examen qui ont provoqué le stress, donc l'échec.
Pour faire face aux inconvénients de la perception dans la communication, la seule recommandation qui me vient à l'esprit est inspirée du verset coranique (12), Dieu le T.H. dit: «ô, vous qui avez cru! évitez de trop conjecturer (sur autrui), car une partie des conjectures est péché.» Sourate El Hujurat. Ce saint verset coranique coïncide approximativement bien avec un des principes de la programmation neurolinguistique qui stipule: «Il faut toujours séparer l'intention du comportement.» Cela, sous-entend, qu'il faut toujours éviter de trop douter et retenir que les intentions de l' interlocuteur étaient bonnes, par contre, ses comportements se justifient par les choix qui s'offraient à lui, en fonction de la situation et du moment. Par ailleurs, pour éviter ce comportement hautement répréhensible, provoqué par la perception, l'individu doit écarter de son esprit les préjugés, les pensées négatives et trouver des excuses aux comportements de son interlocuteur. Ainsi, l'individu se met définitivement à l'abri de la peur, de la suspicion et de l'égarement et c'est en toute logique, qu'il retrouvera aussitôt la paix de l'âme et le respect de son entourage. En développant une telle attitude, nous proliférons le respect, et gagnons la confiance d'autrui, pour qu'ensemble oeuvrons pour bâtir un esprit collaboratif, recherchant l'intérêt commun de la société.
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