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La France se voile la face
PARIS REFUSE D'ASSUMER SON PASSE COLONIAL
Publié dans L'Expression le 07 - 06 - 2005

Quel serait l'intérêt d'une repentance si la loi adoptée par l'Assemblée française est mise en application?
L'adoption par le Parlement français d'une loi, louant les «bienfaits» du colonialisme en Algérie, risquerait d'avoir des conséquences fâcheuses sur le traité d'amitié attendu, à la fin de l'année en cours entre les deux capitales. La montée au créneau du FLN et de la fondation Mai-1945, demandant au gouvernement français de revoir la mouture de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005, intervient, il est utile de le rappeler, à la veille de la visite en Algérie du président Jacques Chirac, prévue le 23 du mois en cours. C'est aussi, au moment où la cote de popularité du chef de l'Etat français est sévèrement affectée par le rejet de la Constitution européenne, que le parti majoritaire (le FLN, ndlr) décide de passer à l'action. D'ailleurs, dans une déclaration rendue publique, dimanche dernier, le parti de M.Belkhadem estime que cette loi «glorifiait l'acte colonial» et pouvait «remettre en cause» l'avenir des relations algéro-françaises. «Ce texte dont l'inspiration colonialiste est manifeste, intervient curieusement à un moment où l'Algérie et la France se préparent à la signature d'un traité d'amitié qui devrait confirmer le dépassement des vicissitudes de l'Histoire complexe qui a empreint les relations entre les deux pays», estime le FLN. L'atmosphère est donc, d'ores et déjà, tendue entre les deux capitales, même si, contrairement à Paris, où c'est le parti présidentiel, en l'occurrence l'UMP, qui a applaudi la loi du 23 février, la fronde côté algérien est menée par un parti majoritaire, qui, même s'il se défend d'être autonome, se fait en réalité le porte-parole d'un principe défendu par tout le peuple algérien. Celui de défendre la mémoire des martyrs de la guerre de Libération, en demandant par là même à ce que la France officielle reconnaisse se s. Par ailleurs, l'adoption de la loi incriminée s'inscrit en porte-à-faux avec les déclarations des officiels français, reconnaissant à demi-mot le s de l'armée française, de 1830 à 1962. En effet, comment expliquer le fait que ce soit la majorité en place, à savoir le camp politique du chef de l'Etat français, qui soit à l'origine de ce projet de loi. Cette même majorité qui a approuvé à la majorité ce texte, en courant le risque de compromettre le processus de dégel entre les deux pays. Cependant, même si la rue et la société civile françaises «suggèrent» à la France officielle de demander pardon au peuple algérien, quel serait l'intérêt d'une repentance si la loi adoptée par la chambre basse française est mise en application. Des générations successives de Français apprendront dans les manuels scolaires que la présence française en Algérie, et partout ailleurs dans les anciennes colonies a été un acte «civilisateur», ce qui ne ferait, à long terme que renvoyer la qualité des relations bilatérales à la case de départ. Pourtant, l'Algérie qui a fait des concessions, en permettant à des Juifs pieds-noirs de visiter leurs villes natales, notamment à Alger, Constantine, Annaba, Oran... et Tlemcen, n'a pas eu droit à un geste fort de la part de Paris.
A noter que la loi du 23 février avait provoqué de vigoureuses protestations en France, notamment d'historiens et d'enseignants, pointant «le mensonge officiel» sur des crimes perpétrés contre le peuple algérien. Enfin, la polémique autour de la loi de la discorde a éclaté au lendemain des déclarations du président Bouteflika, à l'occasion de la commémoration du soixantième anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Le chef de l'Etat avait, dès lors, et à juste titre, comparé les fours crématoires des nazis aux fours utilisés à l'époque par des colons français pour incinérer des cadavres d'Algériens tués lors de la répression.


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