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Autre tracas, les vêtements de l'Aïd El-Fitr
SIDI BEL ABBES
Publié dans L'Expression le 15 - 12 - 2001

Après avoir été mis à rude épreuve durant les trois premières semaines du Ramadan par la folie des prix, les chefs de famille appréhendent difficilement les achats d'effets vestimentaires à l'occasion de l'Aïd El-Fitr.
Ainsi les étals des fruits et légumes fréquentés depuis le mois de jeûne ne semblent plus être la préoccupation première des citoyens. Les yeux étant braqués sur ce qui fera le bonheur et la joie des enfants durant la fête. La dernière semaine de Ramadan est synonyme d'un branle-bas au sein des familles, en particulier celles qui ont beaucoup d'enfants et les exigences sont de mise. Les achats ont été amorcés depuis plusieurs jours chez de nombreux ménages. Les grandes surfaces et boutiques de confection foisonnent. Ainsi dans les magasins de chaussures et d'habillement règnent une intense activité. De l'avis de nombreuses familles rencontrées à l'intérieur des commerces, cette année les prix affichés ne diffèrent en rien de ceux des années précédentes... Pis encore, car certains pères de famille constatent, le coeur serré, que les effets vestimentaires pour enfants sont écoulés à des prix inaccessibles. Les familles nombreuses s'abstiennent de se rendre particulièrement au centre-ville où des boutiques de luxe ont vu le jour durant ces dernières années. Ces magasins ont leur propre clientèle. En effet, les vêtements «made in» coûtent très cher, ces boutiques de «beznassa» sont inondées de produits «espagnols, turcs, marocains, et chinois». Les prix des vêtements et souliers de l'Aïd vous donnent des frissons, à l'exemple des robes pour filles «made in» à 2000 DA et plus, un pull en laine à 1200 DA, le même dans un autre magasin est proposé à 1400 DA. Les prix des jeans pour enfants entre 4 ans et 8 ans, varient entre 600 et 1200 DA et ce, selon la qualité, la marque et le pays d'origine. La différence des prix pour le même produit est significative d'un quartier à un autre, toutefois certaines familles bien avisées s'y prennent à l'avance. Ces dernières passent des journées entières à faire du lèche-vitrines avant d'acheter pour ne pas se faire arnaquer et le jour fatidique de l'achat, elles passent à l'action.
Cependant les familles aux bourses modestes peuvent donc faire leurs achats pour leurs enfants aux différents marchés de la friperie de la ville. Les vêtements et souliers importés par conteneurs entiers sont proposés à des prix défiant toute concurrence et il y a des produits de bonne qualité. Pour conclure, on peut avancer, sans risque de se tromper, que d'ici à la veille de l'Aïd El-Fitr, les parents se retrouvent continuellement piégés par l'intransigeance des prix défiant toutes les bourses, déjà fortement éprouvées par les dépenses du couffin.


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