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Le film Djamila Boupacha relance le débat sur le combat des femmes
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2017

Dans le sillage de la mort de Simone Veil, la chaîne franco-allemande a diffusé il y a trois jours le film Djamila Boupacha, réalisé par la Française Caroline Huppert, où comment les deux figures de la liberté des droits de la femme, Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir, ont défendu une militante du FLN. Un téléfilm français pour défendre les petites bonnes actions des Français dans la guerre d'Algérie. Bien sûr, cet épisode s'est éloigné des icônes de la bataille d'Alger: Djamila Bouhired et Zohra Drif. L'histoire nous renvoie au 10 février 1960, en pleine guerre d'Algérie, Djamila Boupacha, jeune militante du FLN de 22 ans, est arrêtée chez elle par l'armée française en compagnie de son père et de son beau-frère. Battue, brûlée et violée par les militaires, elle avoue au bout d'un mois de détention avoir posé une bombe dans un café d'Alger. Poursuivie pour acte de rébellion par un tribunal militaire français d'Alger, Djamila encourt la peine de mort. Venue de métropole pour la défendre, Gisèle Halimi, une jeune avocate parisienne, crée un comité de soutien et parvient à mobiliser autour d'elle de nombreux intellectuels de renom, pour faire innocenter Djamila et alerter l'opinion publique sur la torture généralisée. C'est à partir de cette plaidoirie que le combat de la guerre de Libération nationale est fondé. Dans la peau de la jeune moudjahida algérienne, la Franco-Tunisienne Hafsia Herzi (Tunisienne par son père et Algérienne par sa mère) interprète un rôle pour laquelle elle n'est pas inspirée. Seule Marina Hands, qui tient le rôle de Gisèle Halimi, est convaincante. La réalisatrice qui s'inspire de l'ouvrage écrit par la célèbre avocate en collaboration avec Simone de Beauvoir pour innocenter Djamila, évite intelligemment de se prononcer sur la culpabilité de la jeune militante, préférant souligner la détermination exemplaire de cette femme qui osa briser l'omerta en s'attaquant à une justice militaire inique. Reste que le film est tout de même un sévère réquisitoire contre la torture que les autorités françaises n'ont à ce jour toujours pas reconnue. La réalisatrice est restée concentrée sur Djamila Boupacha et a évité de citer ses soeurs de combat: Djamila Bouhired, Zohra Drif et encore moins Hassiba Ben Bouali. Et mieux encore, elle a montré à la fin le FLN, qui kidnappe Djamila, alors qu'en réalité, elle a été invitée à une réunion du FLN Le film, comme l'a déclaré un comédien, met sur le même pied d'égalité les actions du FLN et les tortures des paras. Diffusé par France3 il y a presque une année, le téléfilm relance le débat sur le combat des femmes militantes du FLN. Alors que le ministère des Moudjahidine a sensiblement lancé une série de films sur les héros de la Révolution, aucune femme combattante ne figure sur la liste. Mieux encore, à ce jour, tous les films qui ont été réalisés sur des femmes combattantes ont comme auteurs des cinéastes étrangers: Youcef Chahine pour Djamila, sur le parcours de Djamila Bouhired et ce téléfilm réalisé par une cinéaste française sur le parcours de Djamila Boupacha.
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