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Chronologie d'une captivité
LA JOURNALISTE FLORENCE AUBENAS ET SON GUIDE LIBERES
Publié dans L'Expression le 13 - 06 - 2005

Sa descente aux enfers a commencé le 5 janvier dernier à Bagdad quand elle fut enlevée en compagnie de son guide irakien.
Cinq mois de captivité. 157 jours de calvaire. C'est ce qu'a vécu Florence Aubenas, grand reporter au quotidien français, Libération. Sa descente aux enfers a commencé le 5 janvier dernier à Bagdad quand elle fut enlevé en compagnie de son guide irakien, Hussein Hanoun. L'annonce officielle, samedi après-midi, de leur libération a suscité une immense joie dans le monde en général et dans les milieux de la presse en particulier. Leur longue captivité avait entraîné une vague de solidarité et de mobilisation afin d'obtenir leur libération. Au lendemain de son enlèvement, le président français, Jacques Chirac, avait déconseillé aux journalistes de se rendre en Irak en raison de l'insécurité y régnant. Entre-temps, l'armée américaine avait exclu le 8 janvier détenir la journaliste. Plus les heures passaient, plus l'angoisse dans les rédactions grandissait, l'Etat français par la voix de son Premier ministre d'alors, Jean-Pierre Raffarin, annonçait avoir mobilisé tous les moyens pour retrouver les deux otages. La même volonté fut affichée par le président irakien par intérim, Ghazi al-Yaouar, le 13 du même mois, lors de sa visite à Paris qui écarte en outre un rapt politique. Entre-temps la mobilisation grandit et les appels à leur libération se multiplient aussi bien des directeurs de rédaction des principaux médias que des hommes de culte, à l'image de Dalil Boubekeur, président du Conseil français du culte musulman. Mais les appels restent sans écho et le calvaire des deux otages ne fait que perdurer sans pour autant que disparaisse l'espoir de les retrouver vivants. «Des éléments tangibles permettent de penser» que les otages «sont toujours vivants», a déclaré le 24 février Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Cet optimisme fut confirmé le 1er mars par la diffusion d'une cassette vidéo dans laquelle apparaissait, éprouvée, Florence Aubenas. «S'il vous plaît. Aidez-moi. Je suis en mauvaise santé», déclare-t-elle en anglais. Un appel au secours, adressé en particulier au député du parti au pouvoir UMP, Didier Julia, qui avait vainement tenté une démarche parallèle pour faire libérer Chesnot et Malbrunot. Aucune revendication ni le nom du groupe qui la détient n'accompagne l'enregistrement. «Ce sont les ravisseurs qui la détiennent qui lui ont demandé de citer mon nom (...) Ce sont des gens qui me connaissent, et probablement que je connais» avait déclaré Didier Julia pour justifier l'appel de la journaliste à ses services. Il a ajouté que les ravisseurs sont «certainement des nationaux, pas du tout des mafieux, des résistants qui défendent la cause nationale irakienne». Chose qui avait déplu aux autorités françaises au point que Jean-Pierre Raffarin avait demandé aux ravisseurs de s'adresser aux «seuls services officiels». Aujourd'hui et après la libération de deux otages, Didier Julia a exprimé sa joie et affirmé s'être borné à «transmettre» ses informations au gouvernement sans interférer dans le dossier. Devant l'immobilisme des ravisseurs, Serge July, directeur de Libération, décide de se rendre à Bagdad dans l'espoir d'obtenir la libération des deux otages. Mais en vain. Néanmoins, Jean-Pierre Raffarin n'a jamais caché détenir des informations rassurantes sur le sort des deux otages sans pour autant les rendre publiques. Des informations qui se sont avérées justes puisque aussi bien Florence Aubenas que son guide irakien, Hussein Hanoun, ont enfin regagné sains et saufs leurs domiciles respectifs. Hier encore, l'Etat français continuait de nier avoir payé la moindre rançon pour la libération des deux otages.

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