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Quelle place pour la sous-traitance?
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Publié dans L'Expression le 24 - 09 - 2017


Une vue du Salon
Le salon plaide pour la promotion et la compétence de la sous-traitance locale, à la faveur d'une intégration à l'économie nationale, pour bannir le recours aux sous-traitants étrangers.
Hier, samedi, s'est ouvert le 1er Salon national sur la sous-traitance, à Annaba. Avec la participation d'une quarantaine d'entreprises versées dans divers segments de l'économie nationale. Sont présentes à cet événement 1er du genre: Cital, Ferrovial, Fertial, Sonelgaz, Naftal, Air Algérie, Sntf, Enmtp, Sider El Hadjar, Sarl Khezzane et la Sntf, ainsi que les laboratoires d'électronique de l'université Badji Mokhtar, entre autres. Cette manifestation économique se place en trait d'union entre les ordonnateurs des grandes entreprises et les entités économiques spécialisées dans la sous-traitance, de sorte que les premières soient au fait des compétences des secondes et ainsi envisager des commandes auprès de celles-ci. À l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie, CCI-Seybouse-Annaba, avec le concours de l'université Badji-Mokhtar, ce Salon de la sous-traitance qu'abrite le Palais de la culture et des arts Mohamed-Boudiaf de Annaba, s'étalera jusqu'au 25 du mois en cours. Sous le thème de «L'intégration à l'économie nationale», la programmation du salon s'inscrit dans le cadre du planning de développement de la sous-traitance et d'encouragement de la création de PME dans les secteurs de la fabrication d'équipements industriels et de produits semi-finis, la transformation du verre et de l'aluminium et des porteurs de projets industriels de sous-traitance, tous segments confondus. A travers l'adoption de ce thème, les initiateurs aspirent à atteindre les objectifs de développement du secteur de la sous-traitance en termes de création de PME/PMI, et assurer aussi l'employabilité des jeunes diplômés de l'université notamment. Dans ce sens, la volonté des initiateurs de ce salon, les présidents de la CCI Seybouse et de l'université Badji Mokhtar de Annaba ont vocalisé leurs efforts sur les mécanismes pouvant traduire concrètement les orientations en actions de proximité consistant à permettre aux donneurs d'ordres et aux receveurs d'ordres de se rencontrer et susciter des investissements dans ce secteur d'activités. Une initiative à travers laquelle les responsable de la CCI Seybouse-Annaba, visent à mettre en relief, le potentiel local dans le domaine de la sous-traitance. «Cette dernière, un réservoir capable d'éviter le recours à la sous-traitance étrangère, et par conséquence éviter au Trésor public, des saignées en devises pouvant être injectées dans le développement local et national», a précisé le président de la CCI-Annaba Azzedine Djouadi. Ainsi, se voulant être un carrefour d'échanges, le salon sera une opportunité pour les participants des deux catégories de découvrir pour la première fois, les capacités locales et nationales dans le secteur de la sous-traitance. Durant trois jours, le Palais de la culture de Annaba sera un espace permettant aux entrepreneurs de se recentrer sur leur corps de métier, mais surtout externaliser ce secteur de l'économie nationale qu'est la sous-traitance.
Le volet névralgique
En somme, l'impact de ce salon vise le rapprochement entre les offres complètes de produits, d'équipements, de services et de solutions en matière de sous-traitance et de production industrielle. L'exposition sur les activités de recherche enseignées à l'université Badji-Mokhtar dans divers domaines dont entre autres, la mécanique industrielle, la sidérurgie, l'électricité, les énergies renouvelables et la maintenance des équipements industriels «sera une occasion pour des rencontres entre industriels et porteurs de projets de sous-traitance qui sont prévues lors de cette manifestation», a précisé Djouadi, président de la CCI Seybouse. Notre interlocuteur a fait savoir que «ce salon est un événement incontournable, regroupant la bourse de la sous-traitance de l'Est, les donneurs d'ordres et les receveurs d'ordres nationaux et internationaux» et d'ajouter: «A travers ce salon, nous visons à générer des nouveaux contacts et mettre en relation les entreprises, présenter des nouveautés, des opportunités de collaboration entre les participants, entre autres.» En effet, outre la taille et l'atmosphère conviviale pour rencontrer des clients et la prospection nationale et internationale, l'événement donne non seulement une visibilité importante aux participants, sur le marché national et international, mais surtout un outil de veille technologique et d'intelligence économique. Dans ce sens, Djouadi, estime que «ce 1er Salon national de la sous-traitance, est un espace très important pour les participants en vue de s'aligner au rang des pays développés, en matière de développement de l'économie, à travers le recours à la sous-traitance nationale». Un objectif qui ne peut passer que par la vulgarisation et l'externalisation du potentiel dont jouit le réservoir de la sous-traitance locale et nationale. «Deux processus aux moult avantages pour les entreprises, surtout en matière de réduction des coûts et des délais de mise en oeuvre, de meilleure flexibilité et réactivité, entre autres.»
Se défaire de la dépendance de la sous- traitance étrangère est un enjeu que la CCI Seybouse est déterminée à relever en optant pour le rapprochement des donneurs d'ordres et des receveurs d'ordres, les PME en l'occurrence. Ces dernières sont appelées à aller vers les donneurs d'ordres, non sans attendre que ces derniers viennent à eux. Ainsi, le salon se veut être une motivation et un apport, pour les entreprises versées dans la sous-traitance, pour décrocher des contrats chacune dans son secteur de spécialité.
Signalons que cet événement reflète la bonne volonté des responsables de la CCI Seybouse-Annaba; conscients du boom économique mondial, mais surtout des impératifs imposés par la conjoncture politico-économique prévalant dans le pays. Mieux encore, estimant à tous les égards les justes valeurs des potentialités de la région dans tous les secteurs, la CCI Seybouse-Annaba, enchaîne depuis une année les initiatives dans le secteur économique avec l'organisation de différents salons. Celui du tourisme qui avait eu, rappelons-le, un franc succès, de par une forte participation, avec à la clé des contrats entre tour-opérateurs de Tunisie et de Turquie. Une motivation alléchante pour les diplomates de la Roumanie, la France, la Tunisie, l'Afrique du Sud, le Vietnam, l'Indonésie et la Hongrie, ainsi que la Fédération de Russie, entre autres ambassadeurs, prospectant des possibilités et opportunités d'investissements dans divers domaines: tourisme, pêche, bâtiment et constructions mécaniques. Le défilé des diplomates dans la wilaya de Annaba, renseigne sur les efforts déployés par les responsables du comptoir de la CCI Seybouse-Annaba, convaincus et déterminés à mettre en valeur les potentialités existantes et la possibilité d'établir un partenariat «gagnant/gagnant».
Ce qui explique les rencontres marathoniennes avec les hommes d'affaires de la région et des homologues étrangers. Comme c'est le cas de la délégation du commerce islamique «business», reçue la semaine écoulée par Djouadi et Haddad, président et directeur respectifs de la CCI de Annaba, le but de la visite étant celui d'établir des relations de partenariat et d'échanges d'informations entre les deux parties.
Les bonnes volontés
Composée de cinq experts et son président, la délégation russe a manifesté un intérêt particulier au potentiel de la wilaya de Annaba, notamment la production de papier et les conserveries de tomate industrielle, dont la couverture du marché national est de 90%. Outre la possibilité de jumelage entre l'association russe et la CCI, le sujet est retenu, jusqu'à la visite du Premier ministre de la Fédération russe, le 12 octobre prochain à Alger, pendant qu'une délégation de la CCI Seybouse se rendra avant la fin de 2017 à Moscou, où est basé le «commerce islamique». Par ailleurs, l'idée de la tenue du Salon de la sous-traitance, expliquée par Djoudi: «C'est lors des discussions autour de la sous-traitance automobile entre l'ambassadeur de Roumanie, qui avait visité Annaba au début de l'année, et ses hôtes de la CCI Seybouse, qu'avait émergé l'idée de la tenue d'un Salon national exclusivement dédié à la sous-traitance.» En ajoutant que «le diplomate a affiché une nette volonté de vouloir participer au salon tout autant que plusieurs autres partenaires étrangers». «Mais le défaut d'un endroit digne d'un Salon international, à savoir le Palais des expositions en l'occurrence, ne nous permet pas d'inviter des hôtes de taille», a déploré l'interlocuteur. En attendant la concrétisation du projet mort-né du Palais des expositions, la wilaya de Annaba va se contenter de ce Salon national, qui reflète un déclic à la faveur d'une politique de sous-traitance auprès de nos opérateurs économiques.


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