Plus de 2.300 membres présumés du groupe terroriste Boko Haram détenus dans des camps militaires du Nigeria doivent comparaître devant la justice de leur pays à partir de lundi lors de procès inédits qui se tiendront dans le plus grand secret. "Tout est prêt désormais pour la lecture des actes d'accusation des suspects de Boko Haram dans les différents centres de détention", a annoncé fin septembre le ministère de la Justice. Quelque 1.670 personnes détenues dans un centre militaire de Kainji, dans l'Etat du Niger, seront d'abord jugées. Les dossiers de 651 détenus du camp Giwa à Maiduguri, capitale du Borno et épicentre du conflit, "suivront de près".