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L'Afrique en rangs serrés
UNION AFRICAINE
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2005

Le 5e sommet de l'UA a été l'occasion pour l'Afrique de conforter son unanimité autour de la réforme de l'ONU et des demandes à faire au G8.
Le sommet de l'Union africaine qui s'est tenu à Syrte, les 4 et 5 juillet courant, a clôturé ses travaux par l'adoption d'une série de décisions qui recentrent l'unanimité et confortent le consensus africain sur un certain nombre de dossiers, notamment celui de la réforme de l'ONU et les demandes que l'Afrique compte faire auprès des pays riches regroupés au sein du G8. L'une des décisions des chefs d'Etat et de gouvernement africains a été l'adoption de l'élargissement du mécanisme de suivi de la réforme de l'ONU. Ce mécanisme composé, -dans un premier temps-, de trois membres et d'un comité de dix membres, sera élargi ultérieurement de cinq membres supplémentaires choisis par les régions, et sera mandaté pour négocier au nom de l'Afrique avec les autres régions du monde, dans la perspective de la réforme des Nations unies, tout comme il sera habilité à prendre les mesures permettant de répondre aux souhaits exprimés par l'Afrique. Pour les dirigeants africains, le réforme de l'ONU doit assurer «un meilleur équilibre de représentativité au sein du Conseil de sécurité et de toute institution des Nations unies». De fait, l'Afrique, -qui réclame deux sièges de membres permanents, -dotés de tous les privilèges y afférents, y compris le droit de veto-, et cinq sièges de membres non permanents (le continent dispose actuellement des trois sièges non permanents renouvelés par rotation tous les deux ans)-, concentre tous ses efforts sur la réalisation de cet objectif, laissant de côté provisoirement la grave et difficile question du choix des pays qui seront désignés pour représenter l'Afrique. C'est un peu logique dans la mesure où l'Afrique a encore à obtenir des sièges qui, pour l'heure, ne sont qu'une hypothèse de travail donnant à voir le profil futur que pourra avoir le Conseil de sécurité après élargissement. Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Charles Murigande, qui représentait le président Paul Kagame, a quelque peu résumé la situation en déclarant à la presse qu'«il faut d'abord être sûr que nous obtiendrons ces deux sièges, c'est l'essentiel. Ensuite, au sein de l'UA, nous déterminerons ceux qui occuperont ces sièges». Sur cette question le texte de la déclaration de Syrte envisage «le renforcement du leadership de l'Assemblée générale des Nations unies (...) et du secrétariat dans le sens d'une plus grande efficacité et d'une représentation accrue de l'Afrique (...) A cette fin, nous réaffirmons notre ferme détermination à faire triompher, dans l'unité et la solidarité, notre position commune afin que l'Afrique puisse choisir ses représentants au Conseil de sécurité pour agir en son nom et pour son compte» conclut le document. L'Afrique s'engage ainsi dans un challenge difficile d'autant plus qu'elle aura à batailler durement, notamment contre les Etats-Unis qui, d'ores et déjà, s'opposent à un élargissement du Conseil de sécurité (tel que recommandé par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui propose la création de six nouveaux sièges permanents dont deux seraient réservés à l'Afrique) et surtout à la dotation des nouveaux permanents du droit de veto. Concernant les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), le sommet de l'UA a adopté, à l'unanimité, une position africaine commune qui sera défendue lors de l'Assemblée générale extraordinaire de l'ONU en septembre prochain. Il en a été de même pour ce qui est de la dette africaine où le consensus a été total pour réclamer, auprès du G8, dont le sommet s'est ouvert hier à Gleneagles, l'annulation de la totalité de la dette des pays africains, position qui sera défendue devant le G8 par un certain nombre de chefs d'Etat africains, dont le président Abdelaziz Bouteflika, qui sera présent en Ecosse aujourd'hui. Outre la dette, les Africains demanderont également au G8 la suppression des subventions agricoles accordées aux fermiers des pays riches pénalisant de la sorte la production des pays de l'hémisphère sud. Le porte-parole de l'UA, Adam Thiam, dans une déclaration à la presse, a estimé que «les chefs d'Etat africains ont adopté une position africaine commune pour le sommet du G8, qui confirme la demande d'annulation de la dette pour tous les pays africains et celle sur les subventions agricoles, un sujet très fort ici». La déclaration finale adoptée à Syrte demande au G8 de s'engager «à accroître rapidement l'aide au développement et à oeuvrer dans le même temps à l'annulation de la dette (...) par tous les créanciers. Tous les pays africains doivent bénéficier de cette mesure». Le document de l'UA ajoute «les partenaires au développement devraient s'engager à accroître l'assistance à 0,5% du PIB d'ici 2010 et à 0,7% d'ici 2015» demandant aussi de «doubler l'assistance dans le court terme». Selon la déclaration de Syrte, les dirigeants africains s'engagent pour leur part à promouvoir «la transparence, la bonne gouvernance et la tolérance zéro contre les pratiques de corruption». L'UA prévoit également d'«accélérer l'intégration régionale à travers l'élimination de toute les barrières au commerce intra-africain» et faire de la «prévention et résolution des conflits une priorité».

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