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"De grandes misères humaines"
Publié dans L'Expression le 21 - 11 - 2017

La 23ème Conférence des Nations unies sur le climat (COP 23) s'est clôturée vendredi dernier à Bonn (Allemagne). A-t-elle débouché sur des avancées et des mesures concrètes en termes de lutte contre le réchauffement climatique? Le fait est que cette grande messe de l'environnement n'a pas bénéficié des feux de la rampe et les délégations ont brillé surtout par leur composante modeste. Néanmoins, les 196 parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Ccuncc), ont dressé une feuille de route pour la mise en oeuvre de l'accord de Paris en 2018. Or, la situation s'avère encore plus dramatique qu'on ne le clamait. L'émission de CO2 continue de croître à une cadence qui met à mal les prévisions les plus pessimistes et les experts ont encore donné l'alerte, ces derniers mois, sur la tragédie qui se prépare et concerne l'humanité dans son ensemble. En 1992, soit un quart de siècle déjà, l'Union of Concerned Scientists, collectif de plus de 1700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats du prix Nobel de sciences, signaient le «World Scientists'Warning to Humanity» dans lequel ils exhortaient le monde à prendre des dispositions draconiennes pour ralentir la destruction de l'environnement. Faute de quoi, ils prédisaient «de grandes misères humaines» dues à la destruction systématique de la planète. Les dégâts actuels sont suffisamment éloquents pour qu'il soit nécessaire de s'attarder sur la nature et l'ampleur des catastrophes annoncées. L'homme observe, maintenant, la destruction de la couche d'ozone, la raréfaction accélérée de l'eau douce, la déforestation avec pour corollaire une diminution de l'oxygène, la lente agonie de la vie marine et des zones polluées des océans, la destruction de la biodiversité et, pour finir, le changement climatique. A ces fléaux grandissants, s'ajoute un paramètre qui semble secondaire, mais dont les conséquences seront tout aussi désastreuses pour la planète Terre qui aura subi en un siècle plus d'agressions et de périls qu'en plusieurs millénaires. C'est le problème de la croissance démographique qui, lentement, mais sûrement, vient, elle aussi, hypothéquer les maigres chances de survie d'un monde qui n'est pas interchangeable. Sans une modification urgente des paramètres fondamentaux à laquelle se sont engagés les pays présents à la COP 21, il sera trop tard pour protéger les écosystèmes déjà au bout de leurs capacités de protection du tissu de la vie.
Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l'humanité ne les pousse au-delà de leurs capacités. Le fait est qu'ils avaient terriblement raison, leur cri d'alarme résonnant aujourd'hui comme un cri de détresse car nous avons atteint les limites selon lesquelles la biosphère n'est plus en mesure de supporter ces graves dommages. 2 milliards d'individus se sont ajoutés à la population mondiale en trente ans, soit 35% de plus pour une planète très malade, impactant à un niveau tragique le mince espoir de limiter les dégâts, pourvu que tous les pays, sans exception, déploient des efforts extrêmes afin de s'assurer le statu quo, sans plus! Mais même cela, on en est loin, hélas!

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