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Les prix toujours élevés
BOUIRA
Publié dans L'Expression le 08 - 01 - 2018

Ni les services du commerce ni les associations des professionnels ne peuvent arrêter cette anarchie dont l'unique victime reste le simple client.
Au regard des prix affichés hier sur les étals des divers marchés de Bouira, rien ne semble pouvoir éradiquer le phénomène de la spéculation et par conséquent la hausse des prix des fruits et légumes. Même le légume des pauvres, la pomme de terre, n'échappe pas à ces augmentations que rien ne justifie. La hausse des prix semble s'être installée dans la durée. En ce début de la nouvelle année, les prix des fruits et légumes s'accrochent et ne veulent point céder. Hier, sur les étals des villes de la wilaya de Bouira, les légumes même de saison, donc disponibles en quantité, restaient intouchables. La pomme de terre est cédée à 80 DA le kilo, les fèves à 120 DA, la carotte à 80 DA, la courge à 80 DA, l'oignon à 70 DA... pour ne citer que ces produits de large consommation. Où se trouve donc la faille? Pour les personnes rencontrées, la raison essentielle reste le monopole des intermédiaires et leur emprise sur les lieux de vente. Des filières entières activent dans l'informel et ont pignon sur les circuits commerciaux.
Cette situation est rendue facile par l'absence des organismes de contrôle relevant du ministère et des directions de wilaya. «Les commerçants dictent leur loi» nous confie encore notre interlocuteur. Au risque de le répéter pour la énième fois, la raison essentielle de ces hausses reste la main basse des intermédiaires qui imposent leur diktat. Du côté des fruits, la facture est encore plus salée. Les agrumes qui restent un produit largement produit dans la région nord de la wilaya, plus précisément dans les circonscriptions de Lakhdaria et Kadiria restent intouchables. La mandarine coûte entre 200 et 250 DA selon sa qualité. L'orange aussi est proposée à 180, voire 250 DA. Les campagnes se suivent et se ressemblent. Au risque de choquer certaines sensibilités, les seuls commerçants en mesure de réduire ces hausses et de casser le monopole restent ces jeunes qui activent dans l'informel.
En effet et tout le monde l'aura constaté, les jeunes qui érigent des étals de fortune aux abords des routes proposent des fruits et légumes à des prix inférieurs comparativement à ceux des marchés administrativement constitués. A la question de savoir pourquoi ces différences qui s'évaluent à plus de 20 DA, les commerçants arguent des impôts, du loyer... mais et surtout de la liberté des prix. Cette hausse inexpliquée et injustifiée est l'oeuvre, selon les détaillants à l'entrée sur le marché, de spéculateurs qui ont pignon sur la profession.
Ni les services du commerce ni les associations des professionnels ne peuvent arrêter cette anarchie dont l'unique victime reste le simple client qui, à chaque occasion, met la main à la poche. «Aucune justification réaliste ne peut expliquer la révision à la hausse de bon nombre de fruits et légumes», l'affirmation est celle d'un citoyen rencontré au marché couvert de la ville de Bouira. Les justifications liées au climat, à la forte demande ne tiennent pas la route surtout que les produits sont largement disponibles et aucune pénurie, jusque-là argument passe-partout, à chaque augmentation, n'est enregistrée. L'administration qui se cache derrière cette satanée liberté des prix fuit ses responsabilités. L'activité de vente et d'achat est régie par la loi qui exige des registres du commerce, des factures d'achat, ferme les yeux et laisse la situation évoluer vers une anarchie totale, qui, hélas caractérise le commerce en Algérie. Au gré des conjonctures, l'Etat intervient, réprime puis lâche du lest. Dans ce «jeu» tout le monde trouve son compte et le pauvre citoyen règle la facture.


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