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Hassan Laribi joue avec le feu
IL EST ACCUSE D'ÊTRE DERRIÈRE LES INCITATIONS À LA MARCHE DES RETRAITES DE L'ARMEE
Publié dans L'Expression le 06 - 02 - 2018

Hassan Laribi est connu pour ses connivences avec l'internationale islamiste
Hassan Laribi est connu pour ses connivences avec l'internationale islamiste dirigée par l'aile dure de cette mouvance, c'est l'organisation égyptienne des Frères musulmans aux ramifications internationales qui a élu domicile pour ses activités politiques en Turquie.
S'il y a quelqu'un qui incarne nettement et clairement la haine et l'obscurantisme et ses soubassements mortifères, c'est bien le député Hassan Laribi. Ce personnage à la démarche et à la conception ténébreuse du monde, ne cesse de fourrer son nez dans des affaires relevant de la Sécurité nationale du pays. Tête de pont de l'islamisme radical en Algérie, il mène une campagne tambour battant contre la République et ses valeurs, alors qu'il siège dans l'auguste institution républicaine, à savoir l'Assemblée populaire nationale (APN). Le cas de cet homme devrait être pris en charge par la fameuse commission de probation qui avait la charge de statuer sur le sort des «repentis», dans le cadre de l'application des dispositions de la Charte pour la paix et la Réconciliation nationale, étant donné qu'il faisait partie de la sinistre organisation qui prêchait la violence et qui faisait l'apologie du crime et du meurtre contre les citoyens désarmés et tous les corps de sécurité confondus du pays.
Il est resté dans l'ambiance de la sinistre période de la décennie rouge qui a mis le pays à feu et à sang. Il n'hésite pas à recourir à son ancien et nouveau lexique, puisant dans la terminologie de l'ex-FIS dissous, puisqu'il était un membre actif au sein de cette nébuleuse au service des agendas propres aux chancelleries, veillant à déstabiliser les pays souverains parce que jaloux de leur indépendance.
Une fois la sombre période passée, ce député, Hassan Laribi en l'occurrence, s'est recyclé, il a su trouver une brèche qui n'est pas du tout différente de celle qui lui donnait des «armes» bien affûtées pour se dresser contre tout ce qui rime avec les énoncés foncièrement tournés vers un projet de société moderne, démocratique et républicain. Ce quidam qui affiche haut et fort ses idées intégristes, fait de la Toile et des réseaux sociaux son terrain de prédilection pour propager et prêcher le radicalisme religieux, se dissimulant derrière le statut de parlementaire pour bien faire entendre la voix de ceux qui affirmaient, il n'y a pas longtemps, que le parlementarisme est une hérésie occidentale qui n'est pas en adéquation avec ce qu'ils considèrent comme norme «absolue» et «irréfutable» à savoir la chariaâ.
Hassan Laribi fait passer des messages qui font dans des attaques directes contre les institutions de la République, il remonte jusqu'à l'arrêt du processus électoral qui a vu la dissolution de la déferlante islamiste et de son parti. Il reprend les mêmes discours de ses anciens acolytes avec la même phraséologie teintée d'un extrémisme violent.Le terrorisme, comme essaye de le présenter le porte-voix de la nébuleuse islamiste, n'est pas la résultante d'une démarche bien conçue par les tenants de l'intégrisme islamiste, mais il est surtout le résultat de l'arrêt du processus électoral.
Ce chantre de l'Etat islamique et de la théocratie oublie, ou bien il entretient sciemment ce jeu de l'oubli, que le terrorisme avait bel et bien commencé et qui a fait des victimes avant l'arrêt du processus électoral. Les scènes macabres de l'attaque de la caserne de Guemar sont toujours vivaces. Les 19 soldats de l'Armée nationale populaire qui ont été assassinés par la horde barbare en 1991, n'est-ce pas un acte du MIA, le bras armé du parti dissous? C'est dire que le terrorisme et la branche armée faisaient partie de cette organisation politique islamiste qui considérait et considère que le «djihad» est une continuité logique de la démarche escomptée, à savoir la mise en place de l'Etat islamique.
Hassan Laribi est connu pour ses connivences avec l'internationale islamiste dirigée par l'aile dure de cette mouvance, c'est l'organisation égyptienne des Frères musulmans aux ramifications internationales qui a élu domicile pour ses activités politiques en Turquie. D'ailleurs, tout le monde parle de cette relation aussi particulière que bizarre de Hassan Laribi avec la mouvance islamiste turque en général et le Parti de la justice et de développement du président Recep Tayyip Erdogan.
Ces accointances ont fait croire à Hassan Laribi qu'il a le vent en poupe, à telle enseigne qu'il s'est permis de s'immiscer dans les affaires relevant de la sphère sensible de l'Etat, la Sécurité nationale.
L'affaire des retraités de l'Armée nationale populaire et les sit-in qu'ils cherchaient à faire, auraient été inspirés par ce représentant de l'aile dure de la mouvance islamiste, à savoir le Front de la justice et de développement (FJD) du Abdallah Djaballah. C'est ce qui ressort des écrits qui se sont propagés sur la scène médiatique nationale, entre quotidiens et sites d'information.Ce n'est pas par hasard que le vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah a appelé, dimanche dernier, depuis Tamanrasset, les retraités de l'ANP à «ne pas se laisser manipuler pour des fins qui ne servent ni leurs intérêts ni l'intérêt de leur patrie», en dénonçant avec un ton ferme «les desseins de certaines parties qui veulent porter atteinte à l'Algérie», et d'ajouter que «la fidélité aux sacrifices de nos chouhada tombés au champ d'honneur pendant plusieurs années et l'attachement aux valeurs de notre glorieuse guerre de Libération nationale, exigent inéluctablement un dévouement absolu à l'Algérie, à son peuple et ses intérêts et de ne pas se laisser tromper par ceux qui veulent impliquer une catégorie des retraités dans des questions qui nuisent à leurs intérêts et à l'intérêt de leur pays», a-t-il asséné.
Ce message est clair, il somme ces parties qui pèchent en eaux troubles pour saisir les opportunités d'un contexte politique afin de remettre en place la vieille chanson de la «dawla islamiya», version Hassan Laribi, et pourquoi pas réhabiliter le monstre qui a semé la terreur et la mort pendant toute une décennie.
Hassan Laribi n'arrive pas à comprendre que la République et le système démocratique disposent de mémoire et de vision, la chimère islamiste ne pourra s'imposer comme un choix à une société qui a les yeux rivés vers l'avenir et le progrès. Quant à la manipulation de l'espace associatif et syndical, ce sbire de la nébuleuse intégriste sait que les institutions de l'Etat algérien se sont consolidées de telle sorte que nul n'osera chercher à porter préjudice ou nuire au pays et à sa quiétude chèrement acquise après tant de sacrifices consentis.


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