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«Touristes» Code 59
LES EMIGRES REVIENNENT EN FORCE CETTE ANNEE BOUIRA
Publié dans L'Expression le 13 - 08 - 2005

Chaque été des milliers d'Algériens et Algériennes vivant à l'étranger rentrent l'espace d'un mois rendre visite à la famille. A Bouira, la majorité de nos concitoyens affluent de la région du nord de la France où la communauté bouirie est largement implantée.
Le «59» code du département sur les plaques d'immatriculation le prouve. Quel apport et quelle influence ont ces émigrés sur les autochtones? Si pour les plus âgés la venue d'un parent s'inscrit dans l'ordre logique des choses, pour la nouvelle génération ces «touristes» représentent un non-événement. Par le passé, l'arrivée d'un proche était célébrée par une fête, de nos jours, l'occasion est une banalité. La majorité des arrivants n'apportent plus rien avec eux. Les habits et les cadeaux coûtent moins cher en Algérie. Le marché libre permet d'avoir tout ce qu'on veut sur place. La présence en force d'Algériens résidant à l'étranger est une aubaine pour beaucoup de commerçants sans scrupules qui saisissent l'opportunité pour faire monter les prix.
Les émigrés déboursent sans rechigner. Normal quand on sait qu'un euro, à cette période est échangé contre 100 à 120 DA sur le marché parallèle. Les estivants au regard de ce coût de change profitent aussi pour faire leurs emplettes. De nombreux émigrés s'habillent en Algérie. «Je préfère acquérir une paire de Nike à 5000 DA que payer au moins 100 euros».
Même le marché des véhicules est sérieusement affecté par la présence des concessionnaires. Ainsi, de nombreux émigrés viennent et repartent avec leurs voitures qui ne trouvent plus acquéreurs en Algérie où le choix est offert aux autochtones grâce à la présence des nombreuses firmes. Si sur le plan purement économique, l'influence de nos résidents à l'étranger est très faible, rares sont ceux qui investissent, l'influence sur le plan social encore moins. Les jeunes filles que l'on ne reconnaît qu'au parler passent inaperçues.
La jeune fille vivant en Algérie sait être à la «mode» . Les signes distinctifs d'appartenance à une culture occidentale ont disparu avec l'ouverture imposée par la télévision satellitaire. Nos jeunes filles s'habillent, se maquillent et se coiffent comme n'importe quelle fille sur la planète monde.
Au risque de nous tromper, nous dirons que «l'Algérienne locale» est de loin plus coquine que n'importe quelle émigrée. Le chevauchement sur deux cultures est un facteur qui s'est retourné sur nos concitoyens particulièrement ceux vivant en France. N'étant pas totalement intégrés dans le pays d'accueil, ils n'ont pas de repères dans le pays d'origine.
Certes l'aisance financière, engendrée par l'euro, permet de passer de belles vacances mais ne fait plus de l'émigré une référence comme par le passé où à son arrivée, le village se mettait en fête.
S'agissant justement des villages qui comptent le plus d'estivants, la vie a quelque fois sensiblement évolué mais ne répond pas aux exigences des jeunes habitués à la vie nocturne, aux nombreux lieux de divertissements qu'offrent les villes occidentales.
Ce décalage pousse des familles à venir sans les enfants. Quand toute la famille se déplace c'est pour louer des appartements au bord de la mer ou dans les grandes villes. L'objectif recherché par les parents était de garder le lien avec le pays.
De nos jours, les jeunes émigrés viennent pour le tourisme, à la quête du soleil sans jamais prévoir un retour définitif. Les émigrés friqués exhibitionnistes ont laissé la place à des Algériens plus modestes, qui l'espace d'un été, oublient le rythme de travail esclavagiste, la marginalisation sociale...
Les derniers événements aux USA, en Espagne, en Angleterre, ont accentué le sentiment de mépris que les Occidentaux ont toujours manifesté à l'égard de nos concitoyens.
Finie la fameuse blague du «là-bas chez nous». En Algérie, nos émigrés sentent qu'ils sont chez eux. C'est cette raison qui pousse beaucoup à venir chaque année se ressourcer et rattraper le temps perdu.


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