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Rencontre tripartite à Astana
PROCESSUS DE PAIX POUR LA SYRIE
Publié dans L'Expression le 07 - 03 - 2018

Le processus d'Astana pour la Syrie, initié par la Russie, l'Iran et la Turquie a permis une certaine désescalade dans le conflit
Des représentants de la Russie, la Turquie et l'Iran, parrains du processus d'Astana pour la paix en Syrie, se rencontreront le 16 mars à Astana, a annoncé hier la diplomatie kazakhe.
«D'après les informations données par les pays garants du processus d'Astana en Syrie, les ministres des Affaires étrangères de l'Iran, la Russie et la Turquie ont l'intention de se rencontrer dans la capitale du Kazakhstan le 16 mars», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Cette «rencontre ministérielle à Astana est prévue sans observateurs ni parties syriennes», a précisé la diplomatie kazakhe, ajoutant que «selon les informations du ministère russe des Affaires étrangères, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura sera invité». Fin février, l'Union européenne avait appelé Moscou, Ankara et Téhéran, «en tant que garants du processus d'Astana, à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que les combats cessent». Lors de cette nouvelle rencontre le 16 mars, les trois pays «discuteront de leurs futures actions conjointes», a indiqué le ministère kazakh des Affaires étrangères. «Les participants prévoient d'analyser les résultats obtenus pendant la première année de (leur) coopération pour un règlement de la situation en Syrie», a-t-il ajouté. En janvier 2017, la Russie et l'Iran, et la Turquie ont organisé, sans l'implication de Washington, des discussions réunissant à Astana pour la première fois des représentants du gouvernement et une délégation d'opposition armé. Ce processus d'Astana a jusqu'à présent abouti à un accord sur la mise en place en décembre 2016 de quatre «zones de désescalade», permettant parfois une diminution des violences en Syrie, sans les faire cesser. La dernière rencontre entre les trois parrains s'est tenue les 21 et 22 décembre dans la capitale kazakhe en vue de trouver une solution au conflit syrien, qui a fait plus de 340 000 morts depuis 2011. Sur le terrain, le départ d'une partie des combattants kurdes alliés des Etats-Unis en Syrie vers l'enclave d'Afrine, cible d'une attaque de la Turquie, a provoqué «une pause opérationnelle» contre le groupe terroriste «Etat islamique» (EI/Daesh), a admis lundi soir le Pentagone. L'alliance arabo-kurde des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) est affaiblie par l'opération turque contre la région d'Afrine, de nombreux combattants de la faction kurde de l'alliance, les Unités de protection du peuple (YPG), ayant choisi de se battre contre la Turquie plutôt que contre l'EI. La quasi-totalité du territoire que l'EI contrôlait dans l'est de la Syrie est désormais libérée mais il reste des terroristes retranchés dans la vallée de l'Euphrate, près de la frontière rakienne. «Les pauses opérationnelles se produisent régulièrement pour diverses raisons», a déclaré le colonel Rob Manning, un porte-parole du ministère américain de la Défense, ajoutant que «la nature de notre mission en Syrie n'a pas changé». En effet, «cette pause opérationnelle ne nous détournera pas de notre objectif principal, qui est l'EI», a-t-il insisté. Le commandant Adrian Rankine-Galloway, un autre porte-parole, a par ailleurs souligné que les Etats-Unis poursuivaient leurs frappes aériennes contre l'EI et qu'aucun territoire n'avait été perdu. «Nous savons que certains combattants des SDF ont quitté la vallée de l'Euphrate et nous insistons sur le fait que se détourner du combat contre l'EI pourrait coûter très cher», a-t-il ajouté. Le chef du Commandement américain pour le Proche et le Moyen-Orient (Centcom), le général Joe Votel, a prévenu le Congrès la semaine dernière que les Etats-Unis et la Turquie avaient des «intérêts divergents» dans la région. «Notre souci, bien sûr, est que cette activité à Afrine nous détourne de nos efforts contre l'EI», a-t-il dit.
L'armée turque a lancé le 20 janvier une offensive impliquant avions et soldats pour déloger de cette région la milice des YPG, qualifiée de groupe «terroriste» et considérée par Ankara comme une menace à sa frontière.


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