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Ali Yahia Abdenour fidèle à lui-même
RECONCILIATION NATIONALE
Publié dans L'Expression le 17 - 08 - 2005

Le président de la laddh n'hésite pas à réduire le projet de réconciliation nationale à la seule ambition de son auteur.
La charte pour la paix et la réconciliation nationale continue de susciter des réactions. Après les partis politiques, les personnalités et les organisations nationales, c'est au tour de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme de Ali Yahia Abdenour de monter au créneau. Mais, contrairement aux premiers, la Laddh, fidèle à elle-même, «exhume» de nouveau le dossier du «qui tue qui», au moment où les familles touchées par la décennie rouge, louent l'initiative du chef de l'Etat et se disent prêtes à tourner la page de la tragédie nationale.
D'ailleurs, M.Ali Yahia, ne voulant sans doute pas faire dans le négativisme, dans le souci de mieux faire passer son message, estime que «la réconciliation nationale est une avancée certaine dans la voie de la stabilité du pays».
Cependant, se lançant dans un chapelet de critiques aussi contradictoires les unes que les autres, l'ancien ministre sous Benbella, n'hésite pas à réduire le projet de réconciliation nationale à la seule ambition de son auteur. «Le président de la République qui veut entrer de plain-pied dans l'histoire, en donnant les mesures de ses capacités d'homme d'Etat, veut impliquer dans la recherche de la paix et de la réconciliation nationale les forces politiques, économiques et sociales, la société civile, en les chargeant de créer un vaste mouvement populaire en leur faveur», affirme la Laddh dans une longue déclaration rendue publique, hier. Toutefois, Ali Yahia ne doit feindre d'ignorer que dans son discours à la nation, le chef de l'Etat a clairement reconnu que «la plaie nationale est encore loin d'être guérie», faisant allusion aux «conséquences de la tragédie nationale». Il s'agit, entre autres, des dossiers des disparus et des familles des victimes du terrorisme. «Outre les familles de nos martyrs et des victimes du terrorisme, de nombreuses familles sont encore éplorées par la disparition des leurs. D'autres familles, aussi nombreuses, dont des proches se sont retrouvés entraînés dans la spirale infernale du terrorisme, sont livrées au dénuement.» Avant d'ajouter que «toutes ces familles, sans distinction, sont des familles algériennes avec lesquelles nous partageons la même Patrie et la même Foi» Par ailleurs, le discours du chef de l'Etat contient des réponses prémonitoires aux déclarations de Ali Yahia Abdenour qui considère que «la réconciliation nationale est un problème politique et non sécuritaire et social» En effet, pour le président de la République, la grave crise que notre pays a vécue(...)ne s'est pas limitée à une question de rhétorique ou d'idéologie, mais c'est «une crise dont l'enjeu a été et demeure la paix et la sécurité pour chaque citoyen et pour chaque citoyenne, ainsi que la pérennité de la République » Le président de la Laddh est allé jusqu'à s'interroger si après une décennie de violence la vie reprendra ses droits, comme si le terrorisme est une fatalité pour les Algériens. Pourtant, Abdelaziz Bouteflika a bel et bien précisé que la charte sur la paix et la réconciliation nationale est loin de consacrer l'impunité comme le laissent entendre certains, mais pose des préalables d'ordre juridique, à savoir le jugement de toutes les personnes ayant participé à des massacres, viols et attentats à l'explosif dans les places publiques. Cependant cette volonté d'opérer une réelle réconciliation entre Algériens «ne signifie pas l'oubli de nos souffrances, ni la négation de nos sacrifices». D'autant plus que les familles des disparus seront, en vertu du projet de réconciliation nationale, prises en charge. Une autre réponse à M.Ali Yahia qui ne verra désormais aucune famille de disparu être «victime d'ostracisme» et «vivre dans le dénuement total» La réaction de Ali Yahia Abdenour est somme toute normale connaissant la position de l'homme par rapport à la tragédie nationale. Ce qui n'a pas échappé au chef de l'Etat: «Des voix connues ne manqueront pas de s'élever pour tenter de s'opposer à cette attente populaire légitime. Ces voix seront sans aucun doute les mêmes que celles qui, à l'intérieur et à l'extérieur, ont assisté hier silencieuses aux horribles tueries qui nous ont frappés dans notre chair et dans notre âme.»


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