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Moscou accuse Londres de pousser l'UE à la confrontation avec les Russes
AFFAIRE SKRIPAL
Publié dans L'Expression le 24 - 03 - 2018

La Russie a accusé hier le Royaume-Uni de pousser ses alliés européens à la confrontation avec les Russes au moment où plusieurs pays de l'UE ont annoncé envisager des mesures visant Moscou en signe de soutien à Londres dans l'affaire Skripal.
L'empoisonnement de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, le 4 mars, à Salisbury en Grande-Bretagne, a provoqué une grave crise diplomatique entre Moscou et Londres et détérioré des relations déjà tendues, après que la Première ministre britannique Theresa May a affirmé que la Russie était «très probablement» derrière l'attaque. Réunis à Bruxelles pour un sommet, les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord «pour considérer, avec le gouvernement britannique, que la Russie est très probablement derrière l'attaque de Salisbury et qu'il n'y a pas d'autre explication possible», a annoncé jeudi soir le président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk. Dans la foulée, l'UE a décidé de rappeler son ambassadeur en Russie pour «consultations», une décision dénoncée hier avec véhémence par Moscou, qui clame son innocence depuis le début de l'affaire. «Nous regrettons qu'une nouvelle fois on prenne de telles décisions en utilisant la formulation +très probablement+», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en déplorant que la Russie «ne puisse toujours pas obtenir des informations» de Londres sur cette affaire. Hier, plusieurs pays de l'UE ont indiqué à Bruxelles qu'ils pourraient prendre dans les prochains jours des mesures nationales visant la Russie. Les autorités britanniques «cherchent fiévreusement à forcer leurs alliés à prendre des mesures visant à la confrontation» avec Moscou, a accusé pour sa part le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite à Hanoï et cité par l'agence publique russe RIA Novosti. Pour M. Lavrov, Londres a pris «le cap pour rendre la crise avec la Russie la plus profonde possible». «L'incident de Salisbury s'inscrit dans le cadre des attaques menées par la Russie contre l'Europe», avait déclaré jeudi Theresa May à son arrivée à Bruxelles. Dans leur déclaration commune, les 28 ont affirmé que l'implication de la Russie est la «seule explication plausible» pour l'attaque chimique de Salisbury, affichant leur soutien unanime à la Grande-Bretagne. Londres a déjà expulsé 23 diplomates russes, qui ont quitté mardi son territoire, et annoncé le gel des relations bilatérales. La Russie a ordonné en représailles l'expulsion de diplomates britanniques, qui ont commencé à quitter Moscou hier, selon les agences de presse russes. Parmi les pays envisageant désormais des mesures supplémentaires contre la Russie figurent notamment la Lituanie, l'Irlande, la République tchèque et le Danemark. «Je pense que des mesures seront prises dès la semaine prochaine dans de nombreux pays», a déclaré hier la présidente lituanienne Dalia Grybauskaité qui avait précisé la veille envisager elle aussi l'expulsion de diplomates russes. Pour sa part, la Lettonie a annoncé hier la prochaine expulsion d' «au moins un diplomate» russe en réaction à l'affaire Skripal, devenant ainsi le premier pays après le Royaume-Uni à opter pour une telle mesure. La France, qui a contribué à durcir le ton des Européens face à Moscou, s'est également déclarée jeudi prête à «de possibles mesures, décidées sur base nationale, en concertation avec d'autres pays européens», selon l'Elysée. «Nous sommes déterminés à réagir de manière unie, par la parole, et le cas échéant par de nouvelles mesures», a pour sa part commenté jeudi Angela Merkel.
Le ministère russe des Affaires étrangères a réagi en appelant l'UE à «encourager plutôt ses partenaires britanniques à entamer des consultations constructives» avec la Russie, et réitéré sa volonté de coopérer avec Londres dans le cadre de cette affaire. «Nous regrettons que l'UE ait préféré suivre le cours d'une nouvelle campagne antirusse lancée par Londres», a indiqué le ministère dans un communiqué. «Tout cela n'est qu'une provocation», a jugé Sergueï Lavrov, alors que la Russie regrette de n'avoir toujours pas accès à la citoyenne russe Ioulia Skripal, hospitalisée avec son père «dans un état critique mais stable» selon Londres, ni aux échantillons de la substance utilisée selon les autorités britanniques pour leur empoisonnement.


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