La coordination débute sa campagne de sensibilisation, ce jeudi, à partir de Tipaza. Depuis que le président de la République a annoncé la date du référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, prévu le 29 septembre, plusieurs organisations nationales, établies en Algérie et à l'étranger, ont exprimé leur adhésion au projet. La coordination nationale des enfants de chouhada (Cnec) s'est jointe, hier, à la longue liste des organisations qui ont déjà affiché leur soutien. Elle a invité, à cet effet, l'ensemble des Algériens à «oeuvrer à concrétiser la démarche du président de la République et le projet de réconciliation nationale» la qualifiant de «pas important» vers un retour à la normale, et pour «resserrer les rangs» et panser les plaies du peuple algérien. «Nous anticipons déjà la réussite du référendum à plus de 56%», a lancé hier le président de la Cnec, M.Khaled Bounedjma, lors d'une conférence de presse animée au siège de la coordination. Les membres de ladite coordination ont entamé, a-t-il affirmé, leur campagne de sensibilisation sur la réconciliation nationale depuis une année. Donc pour eux, la décision du président de la République prouve que leur combat pour reinstaurer la paix et la sécurité dans le pays a porté ses fruits. «La concorde civile a été lancée pour une période déterminée qui a duré une année. La charte pour la paix et la réconciliation nationale prendra le relais et donnera certainement une nouvelle force politique au pays». C'est un grand pas, a-t-il ajouté, aux retombées bénéfiques pour le peuple algérien auquel elle ouvrira de larges perspectives d'un avenir prospère marqué par la sécurité, la stabilité, l'évolution, la justice et l'équité. Pour la coordination, le peuple algérien préparera, à travers le référendum, «des conditions de vie meilleures pour les générations futures». A cet effet, elle appelle le peuple algérien à «voter le 29 septembre prochain en faveur de la réconciliation nationale». Par ailleurs, le président de la coordination a dénoncé fermement ceux qui veulent faire barrière à la réussite de cette initiative les qualifiant de «mafia» qui veut la destruction de l'unité du peuple. Pour lui, tant qu'il n'y a pas de changement dans l'administration, la «mafia» continuera d'activer tout en mettant en péril l'avenir du pays et par ricochet celle de sa jeunesse. La Cnec projette de sillonner 22 wilayas pour sensibiliser la population sur l'importance de ce projet dont le lancement est prévu ce jeudi, à partir de Tipaza.
