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«Takfarinas est d'un humanisme incroyable»
ENTRETIEN AVEC FARID DEBAH (REALISATEUR)
Publié dans L'Expression le 27 - 08 - 2005

Il est passionné de cinéma mais le hasard a voulu qu'il réalise le nouveau clip de Takfarinas «Torero», en attendant «Azoul» au mois d'octobre, en plein désert algérien. Il nous en parle...
L'Expression: Tout d'abord pourriez-vous vous présenter?
Farid Debah: Je suis Farid DSM Debah, je suis réalisateur et producteur à Paris, j'ai réalisé le dernier clip de Takfarinas, «Torero». Un clip qui a été fait en super 16 dans l'une des plus belles salles de la région Ile de France, dans la région parisienne. Nous avons tourné avec énormément de figurants. L'idée était de faire un clip très festif, très coloré, qui puisse amener les gens, comme la musique à danser, à s'évader dans un monde de fête et d'amusement. Les paroles de la chanson sont très engagées mais on voulait contre-balancer cela justement avec un clip beaucoup plus léger. Une manière de jouer avec la subtilité des deux.
Vous avez mis combien de temps pour réaliser ce clip?
Le clip dure 3 minutes 34. La préparation a pris 15 jours et le tournage, une journée avec un casting pour le choix des danseuses. L'idée de Tak était d'avoir un clip pour le public, c'est-à-dire ne pas amener des danseurs professionnels mais, - une première - ramener des danseurs du public, invités dans le clip. Il y a eu des annonces qui ont été faites à la radio en France. Nous avons rencontré un tas de et d'hommes qui avaient cette joie de vivre, ce côté naturel, chaleureux par rapport à la danse. Il y a eu dix jours de post-production. C'est un clip qui a plusieurs coupes au montage. Au final, c'est un clip qui possède plus de 180 plans montés, ce qui est énorme. Il y a aussi la participation du groupe Wanted, un groupe de hip hop professionnel, qui a été sacré meilleur groupe de danse en 2001. C'est le seul groupe de danseurs professionnels qui fait une apparition dans le clip. Ils ont une petite séquence.
Parlez-nous de votre rencontre avec Takfarinas?
Pour résumer, la rencontre s'est faite par le biais d'une amie qu'on a en commun qui lui a présenté mon travail tout simplement. On s'est rencontré et le courant est très bien passé. Au départ, on s'était rencontrés pas pour «Torero» mais pour réaliser «Azoul». On a fait des repérages en Algérie, en juin dernier, en allant à Biskra notamment. Sachant qu'on devait tourner le clip entièrement dans le désert et avec la température montante qui arrivait, on était dans l'impossibilité de tourner en juillet. On a donc décidé de reporter le tournage du clip «Azoul» en octobre. Entre-temps, au lieu d'attendre jusqu'à octobre on a décidé de faire «Torero» . C'est parti comme ça.
Etes-vous vous-même fan de Takfarinas?
Je vais être mauvais élève, quand j'ai rencontré Takfarinas, je ne connaissais pas sa musique, son univers, mis à part quelques titres. Fan, non puisque je ne connaissais pas sa musique. Je suis très mauvais en termes de musique algérienne. J'ai d'abord rencontré un artiste qui lui, avait un univers, une personnalité, et c'est normal, il faut pouvoir pénétrer son univers pour mieux le connaître et c'est quelqu'un qui vous y amène facilement. Il a un enthousiasme et une pêche, très communicatif et qui vous pousse à aller au-delà de vous-même. Moi-même à l'origine, je vais au-delà-de moi-même, et quand je rencontre une personne comme ça, qui vous pousse à faire de belles choses, c'est très agréable. C'était en fait deux professionnels qui allaient se rencontrer pour parler d'un projet bien précis. Petit à petit, cette relation professionnelle a glissé vers une amitié, un respect mutuel.
Comment est Tak dans la vie?
Très sympa, très humain, très gentil. Il ne se prend pas du tout la tête. Il n'est pas envahi par le star système. C'est ce qui est agréable. Il se remet toujours en question. C'est un véritable artiste, qui veut toujours avancer, qui est toujours à l'écoute de son public. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un qui veut associer le public à ce qu'il fait.
Avant de nous parler du clip «Azoul» que vous allez réaliser au mois d'octobre, pourriez-vous nous parler de votre travail? Votre parcours...
Je suis né à Paris et j'ai vécu là-bas. Toute ma famille est là-bas mais on a des attaches plus particulières avec l'Algérie. Au départ j'étais dans le domaine de la musique. J'ai un frère qui était compositeur, une soeur qui chantait et on avait un groupe. Ensuite, on a enregistré un 45 tours. J'ai toujours été très entreprenant avec ma famille. On a ouvert une société d'informatique, ensuite on est devenus organisateurs de spectacles. Je suis devenu animateur et producteur dans une radio locale en France, je me suis arrêté . Je suis parti quelque temps en Australie. Je suis revenu en France et j'ai ouvert une société de production de long métrage qui s'appelle DMS Debah. Depuis 2001, je produis donc des films. J'en ai réalisé quelques-uns. Le clip est arrivé par hasard puisque mon objectif était de faire du cinéma. C'est quelqu'un qui m'a vu dans une émission qui a vu mon travail et m'a sollicité pour réaliser le clip. J'ai dit oui, pourquoi pas! je n' y avais jamais pensé. C'est parti comme ça...
Vous êtes spécialisé dans quel type de films?
Dans le film fantastique. Pour l'instant c'est du court métrage. C'est un peu dans le style de Twilight zone. Dans cette veine-là, avec toujours une chute à la fin. Mon premier court métrage qui portait sur le monde impitoyable du cinéma est passé en juin dernier sur TPS Star. J'en ai produit un autre. Je suis actuellement sur une série d'animation, de télé avec images de synthèse. Des épisodes de 2'30'' minutes chacun. C'est dans le genre un peu trash, un peu gore. Je prépare aussi mon premier long métrage fiction «Fatal Extreme» sur le monde néonazi en France. Quand c'est possible, j'essaye d'avoir des approches narratives de films quand je fais un clip. Quand l'artiste le permet.
Pour revenir au prochain clip de la chanson «Azoul»...
On attendra mi-octobre pour pouvoir le réaliser et lancer cette fameuse chanson. C'est un peu prématuré pour en parler. Je peux vous dire que le tournage aura lieu dans le désert. Il y a un bon feeling qui passe entre moi et Tak. Tant que ça marche, on ne change pas une équipe qui gagne, comme on dit!
· Le nouveau clip du chanteur Takfarinas «Toréro» est diffusé sur les chaînes de télévision françaises (MCM, MTV, M6 music) et également sur l'Entv, Canal Algérie et A3.
Spécial Takfarinas ce matin dans Bonjour d'Algérie (Canal Algérie).


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