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L'Algérie est-elle sortie de la crise?
LES PRIX DU PETROLE S'ENVOLENT, SON DEFICIT COMMERCIAL SE REDUIT, SES RESERVES DE CHANGES SONT APPRECIABLES...
Publié dans L'Expression le 12 - 04 - 2018

Difficile d'être affirmatif. Ce qui est cependant certain c'est que 2018 annoncée comme une année charnière, celle de tous les dangers, réserve plutôt de bonnes nouvelles.
La bouffée d'oxygène est bel et bien là. Prise à la gorge par la baisse de ses revenus pétroliers, l'Algérie desserre l'étreinte. Les prix du pétrole évoluent depuis mardi à leur plus haut niveau depuis plus de trois ans. Ce qui est synonyme de rentrées d'argent plus conséquentes. Il ne faut en effet pas se leurrer, le pays reste largement tributaire de ses exportations d'hydrocarbures et du niveau de leurs cours. Les décisions prises par le gouvernement pour faire baisser la facture des importations qui sont restées à un niveau élevé en 2017, plus de 45 milliards de dollars, le recours au financement conventionnel... sont des indices incontestables d'une crise financière féroce à laquelle fait face l'Algérie. Elle a pour unique explication la dégringolade des prix du baril de pétrole qui sont passés de 115 dollars en juin 2014 à moins de 30 dollars vers la mi-janvier 2016. Ce qui l'a exposée au déséquilibre de ses finances. Les caisses se sont vidées. Son fameux Fonds de régulation des recettes a connu un enterrement de première classe. Son bas de laine de près de 200 milliards de dollars a fondu de près de moitié. Des chantiers se sont retrouvés à l'arrêt alors que dans le même temps pointait une récession qui allait mettre à mal le pouvoir d'achat des travailleurs déjà bien malmené par une flambée quasi généralisée des prix des produits de consommations, des fruits et légumes, des viandes, du poisson...Il est vrai toutefois, et il serait important de le souligner: la flambée des prix des produits de consommation n'est pas l'apanage de la baisse des prix du pétrole, elle est manifeste même lorsque la situation financière du pays se porte bien. Elle est même récurrente à longueur d'année! Il est cependant incontestable qu'elle est plus nocive en temps de crise. Cela conduit à des mesures impopulaires à l'image de celles décidées dans le cadre de l'élaboration des dernières lois de finances qui ont touché les prix des carburants, du tabac, des transports...Elles n'ont malgré tout pas affecté la paix sociale. Les projets structurants, les constructions de logements notamment ont été maintenus. Ce qui témoigne d'une robustesse de l'économie nationale reconnue par ailleurs par les institutions de Bretton Woods, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale qui ont reconnu que le chemin tracé par les pouvoirs publics pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures est tout à fait approprié. «L'Algérie avait réussi à absorber le choc pétrolier grâce aux volants de sécurité en place sous forme d'épargne budgétaire, de réserves internationales et d'un faible niveau d'endettement», avait indiqué le chef de mission du FMI pour l'Algérie dans un entretien accordé, en octobre 2016, au blog du FMI. Jean-François Dauphin avait déjà souligné que l'Algérie se trouve devant une «occasion exceptionnelle» pour passer à une croissance durable et réduire sa dépendance aux hydrocarbures. Un choix dicté par le président de la République qui a appelé à renoncer à l'endettement extérieur et à préserver les réserves financières du pays. Ces dernières restent à un niveau appréciable, plus de 97 milliards de dollars, le déficit commercial se réduit, de 96% pour les deux premiers mois de l'année, au moment où les prix du pétrole semblent s'envoler. Hier Vers 16h45 heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 72,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange de Londres, enregistrant un gain de 1,40 dollar par rapport à la clôture de mardi.Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de «light sweet crude» pour le contrat de mai prenait 1,52 cent à 67,03 dollars. L'Algérie est-elle sortie de la crise? Difficile d'être affirmatif. Ce qui est cependant certain c'est que 2018 annoncée comme une année charnière, celle de tous les dangers, réserve plutôt de bonnes nouvelles.

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