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Deux films algériens en compétition
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM FRANCOPHONE DE NAMUR (BELGIQUE)
Publié dans L'Expression le 20 - 09 - 2005

Douar de de Chouikh Mohamed et un court métrage de Rachid Bouchouareb seront en compétition officielle parmi les 200 oeuvres sélectionnées...
Le Festival international du film francophone de Namur (Belgique), fête cette année sa 20e édition. Durant 8 jours, chaque soir, un concert, des animations dans les rues, des expos aux quatre coins de la ville, une projection en plein air et surtout, plus de 200 films seront présentés. Parmi eux, le film de Mohamed Chouikh, Douar de et un court-métrage de Rachid Bouchouareb, L'ami y bon en compétition officielle. Ces derniers ouvriront, en outre, la saison du cinéma algérien en Belgique qui fait suite à la semaine belge francophone, Wallonie Bruxelles, organisée à Alger en septembre 2003. Les deux films algériens seront en compétition officielle parmi les 200 oeuvres sélectionnées pour mettre en valeur les richesses du cinéma francophone. Le film de M.Chouikh, en compétition avez onze autres longs métrages de fiction, aborde le rôle de la femme dans le contexte du terrorisme. Selon la présentation officielle du film, l'héroïne Sabrina, recueillie dans un douar, découvre une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme.
Les hommes se font recruter en usine à la place de leurs et confient à ces dernières les armes pour se défendre durant leur absence, tout en chargeant les vieux de veiller à leur vertu. En prenant les armes, les découvrent leur pouvoir et prennent conscience de leur statut. Le rapport de force est bouleversé et les tabous transgressés. M.Chouikh est un habitué du Fiff où il a présenté ses deux dernières oeuvres: Youcef ou la légende du 7e dormant en 1993 et l'Arche du désert en 1998. Le court métrage de Bouchouareb L'ami y bon, selon les synopsis publiés au Fiff, se déroule dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, lorsque la France entre en guerre contre l'Allemagne armée de la chair à canon puisée dans les colonies. Il relate l'histoire d'Aby, mobilisé au Sénégal pour voler au secours de la mère patrie. La débâcle de l'armée française conduit Aby dans un camp de prisonniers en Allemagne. Libéré en 1944, il rentre au pays.
Un autre Algérien sera présent à la 2e édition du Fiff, Malek Bensmaïl, le réalisateur qui présentera son film documentaire Le grand jeu (90 minutes). Aussi, après Boudiaf, un espoir assassiné (1999), Algérie(s) (2003) et Aliénations (2004), Malek Bensmaïl nous livre encore un documentaire qui jauge le poids de la société cette fois-ci sous l'angle politique. Nous sommes en 2004, Ali Benflis, ancien Premier ministre et secrétaire général du FLN, déterminé et sûr de lui, se lance dans la campagne présidentielle. Parmi les 5 candidats de l'opposition, il est le «challenger» du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, qui depuis, se maintient au pouvoir... Sur fond de division au sein du FLN et d'hésitations de la hiérarchie militaire entre les deux candidats, Ali Benflis et son équipe de campagne tentent de remobiliser une population qui s'est massivement détournée de la scène électorale, épuisée par le chaos social. Ali Benflis et son «FLN» découvrent alors les joies simples de la vie algérienne avec le reste de la population, marginalisée, victime de l'injustice sociale, du matraquage, de l'administration et du grand jeu international...
«Dans la continuité de mon travail de documentariste, confie le réalisateur, et pour mieux saisir la complexité de la mise en chantier de la jeune démocratie en Algérie, j'ai décidé de faire un film sur ce qui était annoncé comme la première campagne électorale présidentielle pluraliste. A ma demande, Ali Benflis alors secrétaire général du FLN, accepte ma proposition de le suivre dans sa campagne avec tout ce que cela suppose comme moments forts et difficiles». Et de préciser: «Ali Benflis a eu probablement ses raisons d'accepter ce film. Comme pour un témoignage d'une mémoire politique, son idée de faire passer un message de transparence et de moderniser l'image politique du pays. Jamais une caméra et un micro n'avaient été en Algérie aussi hauts dans la pyramide du système politique. Au-delà, des questions restent néanmoins posées: cet homme d'Etat a-t-il cru réellement à ses chances pour s'engager avec autant de conviction, quant au même moment, d'autres voix dénonçaient le simulacre? Ou était-il simplement un homme politique adroit avec un programme ambitieux, un homme d'Etat émancipé issu du «système» dont les parrains l'auraient utilisé et lâché le jour du scrutin? A chacun son jeu de dominos».
Né en 1966 à Constantine, l'auteur-réalisateur Malek Bensmaïl a étudié le cinéma à Paris et à Saint Petersbourg (Lenfilm). Il compte à son actif plusieurs films documentaires sur l'Algérie depuis 1990. On peut citer Des vacances malgré tout (2001), Démokratia (2000), Algerian TV Show (1998) et Territoire(s) (1996). Deux invités d'origine algérienne sont par ailleurs attendus à la 20e édition de la Fiff.
Il s'agit de Yamina Benguigui qui s'est distinguée avec des films consacrés à la mémoire et à la question de l'immigration et Farid Khelifati de la chaîne de télévision TV5. A noter que Lyès Salem, plusieurs fois récompensé pour son film Cousines, fera partie des membres du jury dans la catégorie des courts métrages. La comédienne Sandrine Bonnaire sera l'invitée d'honneur du festival cette année.


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