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Kushner annonce un plan de paix "avec ou sans les Palestiniens"
APRÈS UNE TOURNEE EN JORDANIE, EN EGYPTE ET EN ARABIE SAOUDITE
Publié dans L'Expression le 25 - 06 - 2018


Le faiseur de paix est juge et partie
Juge et partie en l'occurrence, le conseiller du président Trump ne risque pas de surprendre son monde en accusant, ainsi, le président Mahmoud Abbas de n'avoir ni la volonté ni la capacité de mener des «négociations» avec Israël sous son giron pour on ne sait quel accord faisandé.
C'est à l'occasion de sa tournée dans la région du Proche-Orient que le gendre du président américain Donald Trump, Jared Kushner, s'est exprimé dans le cadre d'un entretien exceptionnel accordé au journal palestinien El Qods. Le conseiller du président et envoyé spécial pour la «relance du dialogue israélo-palestinien» (sic), Jared Kushner, s'est interrogé hier tout à la fois sur la «volonté» et sur la «capacité» du président palestinien Mahmoud Abbas d' accepter des «concessions» pour parvenir à un «accord de paix» (re sic) avec Israël. Il s'est ainsi permis d'exprimer un doute profond sur la capacité de Mahmoud Abbas à participer aux initiatives américaines qui, selon lui, témoignent de la détermination du président Trump à «relancer le processus de paix israélo-palestinien, avec ou sans les Palestiniens à la table des négociations».
Traduit en clair, cela signifie que des «partenaires» sont déjà tout trouvés pour signer les futurs «accords», au nom des Palestiniens eux-mêmes, et on devine sans peine de qui il pourrait s'agir, compte tenu du fait que la rencontre à Riyadh du président américain et de son staff familial avec la famille régnante saoudienne avait déjà donné le ton de la relation privilégiée que les monarchies du Golfe entendent tisser avec l'Etat hébreu.
Avec son «bâton» de pèlerin, Jared Kushner a déjà rencontré plusieurs interlocuteurs bienveillants dans la région moyen-orientale, principalement à Jérusalem, lors du transfert de l'ambassade américaine où il a participé à la cérémonie en compagnie de son épouse, fille et également conseillère du président Trump. Accompagné de Jason Greeblatt, autre conseiller du président américain, chargé quant à lui du Moyen- Orient sur un plan diplomatique, mais aux engagements pro israéliens tout aussi remarquables, M. Kushner s'est vu opposer une fin de non-recevoir par le président Abbas et les dirigeants palestiniens qui connaissent son parti pris et sa forte contribution financière à l'implantation des colonies juives dans les territoires palestiniens occupés.
Juge et partie en l'occurrence, le conseiller du président Trump ne risque pas de surprendre son monde en accusant, ainsi, le président Mahmoud Abbas de n'avoir ni la volonté ni la capacité de mener des «négociations» avec Israël sous son giron pour on ne sait quel accord faisandé dont l'unique objectif serait d'entériner le fait accompli de l'occupation illégale des territoires palestiniens, au mépris des résolutions de l'ONU.
En gelant depuis plusieurs mois les contacts avec l'administration Trump, les Palestiniens montrent qu'ils ne sont en aucun cas dupes des manoeuvres souterraines du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui, depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison- Blanche, obtient absolument tout ce qu'il veut et parfois même sans l'avoir explicitement demandé! Ce parti pris outrancier ne s'embarrasse d'aucun scrupule et c'est précisément ce qu'indiquent les propos ubuesques de M. Kushner.
«Le président (Mahmoud) Abbas dit qu'il est attaché à la paix et je n'ai aucune raison de ne pas le croire», a observé Jared Kushner dans cette interview à El-Qods. «Cependant, je me demande dans quelle mesure le président Abbas a la capacité ou la volonté de s'engager afin de conclure un accord. Il discute des mêmes points depuis 25 ans. Aucun accord de paix n'a été conclu pendant cette période»,
a-t-il alors relevé pour dire que «les deux parties devront, afin de parvenir à un accord, faire un pas en avant et se retrouver à mi-chemin de leurs positions officielles. Je ne suis pas sûr que le président Abbas soit en mesure de faire cela». Admirable est la circonvolution qui invite le dirigeant palestinien à se faire hara-kiri «pour faire avancer le processus diplomatique» dont il a été évidemment question lors de l'entretien de MM Kushner et Greenblatt, vendredi, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Entretien qui a nécessité une prolongation, le lendemain même, pour évoquer le volet «sécuritaire» auquel Netanyahu est, on le sait, très attaché, aussi bien à Ghaza que dans la Syrie voisine, plusieurs fois attaquée par les avions israéliens sous prétexte de mettre la pression sur de supposées forces iraniennes engagées dans le combat contre Daesh. Rappelons ce qui n'est une surprise pour personne: les émissaires américains se sont rendus en Jordanie, en Egypte et en Arabie saoudite pour y faire avancer leur «plan de paix» que les Palestiniens jugent, on se demande pourquoi, par avance inacceptable. Ils ont ainsi confirmé que ce plan sera bientôt rendu public, «avec ou sans les Palestiniens».


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