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"Il n' y a aucun préavis de grève"
RACHIDA CHETTI, SECRETAIRE GENERALE DU SYNDICAT NATIONAL DES SAGES-FEMMES
Publié dans L'Expression le 03 - 07 - 2018

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«Le conseil syndical est le seul habilité à décider d'une grève nationale, mais nous prenons acte et soutenons entièrement les actions entreprises par les sections syndicales régionales», a déclaré Madame Chetti.
Les sages-femmes n'ont pas perdu leur sang froid. Il n'y aura pas de grève nationale dans les jours à venir comme le colportaient certaines rumeurs. «Le syndicat national n'a déposé aucun préavis de grève», a déclaré Rachida Chetti, secrétaire générale du syndicat national des sages-femmes algériennes. «le conseil se réunira d'ici la rentrée sociale pour décider des mesures à prendre», a confié la même responsable de ce syndicat affilié à l'Ugta, précisant que «Le conseil syndical est le seul habilité à décider d'une grève nationale, mais nous prenons acte et soutenons entièrement les actions entreprises par les sections syndicales régionales». En effet, différentes actions ont été entreprises à travers le territoire national. À l'image de Béjaïa, où un ultimatum a été donné à l'administration du CHU, à compter du 28 juin dernier, pour appliquer le protocole d'accord qui avait été signé. Mais le préavis de grève n'est gelé que jusqu'au 8 juillet. Tizi Ouzou et Ghardaïa aussi ont également été témoins de débrayages et de sit-in des sections syndicales dernièrement. La corporation des sages-femmes est en ébullition. Et ça ne date pas d'hier! Sauf que les conditions se dégraderaient d'année en année. Le métier souffre en Algérie. Les conditions de travail sont devenues insoutenables selon Rachida Chetti. «Le problème principal est le manque d'effectif et la surexploitation par les gestionnaires», s'est plaint la secrétaire générale.
La situation de sous-effectif s'explique par le fait qu'il n'y ait pas eu de formation de sages-femmes pendant plus de deux ans, et que les promotions contiennent un nombre très réduit de nouvelles aspirantes à ce métier. Ajoutez à cela les départs en retraite et les démissions à foison, et voilà que le peu de sages-femmes se retrouvent à faire des semaines aux heures qui ne se comptent plus.
Le nombre de ces dernières a drastiquement chuté ces dernières années. Il est passé de 9000 en 2004 à 5000 en 2017 selon Akila Guerrouche. Comparé au nombre de naissances dépassant le million annuellement depuis quelques années déjà selon l'ONS, et vous aurez une image de la détresse de la corporation. «La pression qu'elles subissent se répercute forcément sur la santé des parturientes et des nouveau-nés», Déplore la secrétaire générale. «Certaines n'ont pas pris de congés depuis 4 ans», ajoute-t-elle. Elle note quand même que le ministère de tutelle cherche des solutions et signe des accords avec des sages-femmes à la retraite pour qu'elles puissent travailler et renforcer les équipes. «Les gestionnaires, et parfois les chefs de service, n'ont aucun respect pour le métier, les sages-femmes sont devenues des bouche-trous», s'indigne-t-elle. Et à raison! Ces dernières se retrouvent souvent à faire l'infirmière, la réanimatrice ou même... femme de ménage! La corporation est exclusivement féminine en Algérie, donc les mauvais traitements subis de la part des gestionnaires revêtent aussi une dimension sexiste selon Chetti.


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