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De la littérature au féminin
SALON DU LIVRE D'ALGER
Publié dans L'Expression le 29 - 09 - 2005

Peut-on, aujourd'hui en Algérie, parler d'une littérature féminine? A quel point les de lettres algériennes ont-elles contribué à l'évolution de la littérature dans notre pays?
Ces problématiques ont été au centre des débats, mardi en marge de la 10e édition du Salon international du livre d'Alger, entre des écrivains et le public, venu nombreux discuter de la problématique de l´acte d´écrire chez les . Quatre de lettres algériennes ont tenté de trouver le bout du fil: Maissa Bey, Malika Mokadem, Nadjia Abid et la Tunisienne Nadjiba Reguieg, universitaire et spécialiste d´Assia Djebar.
Ces écrivaines ont jugé trop spécifique cette question car, diront-elles, les "constantes propres aux écrivaines sont liées à la propre expérience racontée en tant que femme". "Dans la fiction rien ne dit que c´est une femme qui écrit ", estime Malika Mokadem pour qui "il est possible de se mettre dans la peau d´un autre, qu´il soit homme ou femme et raconter", c´est-à-dire écrire. Cet avis est partagé par ses collègues qui ne tranchent pas sur la question de l´existence ou non d´un style d´écriture féminin mais qui se défendent de "cataloguer la créativité". "C´est le regard des autres qui donne une spécificité à cette écriture de ", dira Maissa Bey. Cette dernière refuse qu'on parle d'une littérature féminine au proprement dit. Et même si dans ses écrits le personnage principal est souvent incarné par une femme, il n'en demeure pas moins que l'auteure de Cette fille-là et Entendez-vous dans les montagnes, refuse qu'on lui colle l'étiquette d'une écrivaine engagée dans la «lutte» pour la reconnaissance de la littérature dite féminine. Pour elle, ou on est écrivain ou on ne l'est pas. Cette thèse, elle l'a d'ailleurs longuement défendue lors de la présentation, l'été dernier, de son dernier roman Surtout ne te retourne pas, paru récemment chez les éditions Barzakh.
Cette position a été aussi celle de l'écrivaine tunisienne Nadjia Abid. Cette dernière trouve que "certains auteurs hommes peuvent parler de la sensibilité féminine mieux que les écrivains ". Effectivement, on l'a vu d'ailleurs chez Kateb Yacine dans sa mythique Nedjma, ou encore dans sa fameuse pièce La auvage. Par ailleurs, la question de savoir jusqu´où on peut aller en tant que femme dans l´écriture, aura des réponses mitigées, selon les conférencières. Pour Maissa Bey, la question est de savoir si "on a le droit en tant que musulmane de tout dire", pour répondre que "dans l´écriture, il faut aller jusqu´où l´on juge que c´est nécessaire." Nadjiba Reguieg donnera pour sa part un aperçu des oeuvres d´Assia Djebar, dont notamment, Amour et Fantasia en soulignant la dominance du" moi collectif" dans les écrits de l´écrivaine.


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