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Le caractère obligatoire sera-t-il imposé?
ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE AMAZIGHE
Publié dans L'Expression le 17 - 07 - 2018

Comme langue «nationale et officielle», tamazight n'est toujours pas généralisé dans l'enseignement
Alors que des partis plaident pour un enseignement facultatif, d'autres exigent qu'il soit obligatoire.
La question de l'enseignement de tamazight va être relancée. Ce débat qui est encore prématuré risque de passionner les esprits. Maintenant qu'elle a été officialisée et décrétée langue nationale au même titre que la langue arabe, un autre problème se pose. Deux années après son inscription dans la Constitution de février 2016 comme langue «nationale et officielle», tamazight n'est toujours pas généralisé dans l'enseignement. Alors que des partis plaident pour un enseignement facultatif, d'autres exigent qu'il soit obligatoire. La question des caractères de transcription de la langue n'a pas encore été tranchée, mais elle fait déjà polémique. Lors du débat sur le projet de loi portant sur la création de l'Académie algérienne de la langue amazighe, les représentants des partis étaient partagés sur cette question. Le Parti des travailleurs qui a reconnu que ce projet est un acquis est revenu sur le caractère obligatoire de l'enseignement de tamazight. Il a même plaidé pour la création d'un ministère délégué pour la promotion de cette langue. Le député de Béjaïa, Braham Benadji, a déposé, il y a plus de trois mois, une proposition de loi portant sur l'amendement de la loi n°08-04 du 23 janvier 2008 portant loi d'orientation sur l'Education nationale. «Cette proposition porte sur l'introduction du caractère obligatoire dans l'enseignement et l'utilisation de la langue amazighe à travers tout le territoire national», avait-il plaidé à plusieurs reprises. Le parti du Front des forces socialistes appelle également à l'élaboration d'une loi organique portant sur la mise en application de la promotion de la langue amazighe. «Le Parlement vote une loi organique sur l'Académie algérienne de langue amazighe, alors que la Constitution parle d'une loi organique de mise en application et de la promotion de tamazight», a déploré Djamel Baloul, député FFS.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie a rejeté carrément le projet de loi portant sur la création de l'académie de tamazight. «Le projet de loi portant sur la loi organique de l'Académie algérienne de langue amazighe s'est avéré, en fin de compte, un véritable recul. Au lieu de proposer une loi pour la mise en oeuvre de l'article 4 consacrant l'officialité de la langue amazighe, le gouvernement réduit le texte à une académie en évitant d'aborder les questions de missions et de moyens à mettre en oeuvre pour consacrer tamazight comme langue d'usage au niveau des institutions pour lui assurer un meilleur développement», a souligné le RCD dans un communiqué.
Le parti de Mohcen Belabes a plaidé pour le retrait de ce texte et a appelé ses rédacteurs à se conformer aux dispositions de la Constitution pour garantir une meilleure prise en charge de la langue amazighe.


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