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Les piscines, ce n'est pas pour tous!
PRIX QUI NE CESSENT DE FLAMBER ET INTERDICTION DU BURKINI
Publié dans L'Expression le 02 - 08 - 2018

Par choix ou pour des raisons pratiques, les piscines privées sont à la mode. Mais tout le monde n'y a pas accès et pas que pour des questions d'argent...
Il fait chaud, les plages sont bondées de monde, les jeunes filles s'y sentent dévisagées. Où aller alors? Ce havre de paix, beaucoup d'Algériens en général, et d'Algériennes, en particulier, le trouvent dans les piscines privées. «Je suis prêt à mettre le paquet pour pouvoir passer une belle journée de détente sans se sentir mal à l'aise», confie Fella, cadre dans une multinationale. Mais cela se chiffre à combien? Fella, une célibataire qui gagne relativement bien sa vie avoue que cette tranquillité a un prix! «Moi je suis adepte des piscines des grands hôtels. Je ne dépense pas moins de 10.000 dinars par journée de piscine», indique-t-elle. «Il faut compter entre 5000 et 10.000 dinars l'entrée et presque la même somme pour la nourriture», ajoute-t-elle en reconnaissant que cela était «excessif». «Mais ce sont des cinq étoiles, le luxe et la tranquillité n'ont pas de prix», rétorque-t-elle tout sourire. Néanmoins, toutes les piscines privées ne sont pas aussi inabordables que celles des grands hôtels, enfin...c'est relatif! «Il y a des parcs aquatiques et autres piscines de petits hôtels, dont les prix étaient plus ou moins abordables. Mais ces dernières années, elles aussi deviennent hors prix», indique Réda, un père de famille qui était habitué à prendre ses enfants se détendre dans ces parcs aquatiques. «Les prix des billets d'entrée oscillent entre 1500 et 2000 dinars pour les adultes et entre 700 à 1000 dinars pour les enfants», indique-t-il. «Ces piscines se sont certes modernisées, mais leurs prix ont doublé en l'espace de deux ans», s'indigne-t-il. «Il faut compter un minimum de 12.000 dinars la journée pour un couple et deux enfants. Car, il faut savoir qu'il est interdit de faire entrer de la nourriture à l'intérieur», a-t-il souligné. «Le pire est le fait que celle qui est vendue à l'intérieur coûte très cher. «Une simple pizza est vendue à 400 dinars. Un repas coûtera au minimum 500 dinars par personne», a-t-il poursuivi. Chose que confirme Sabrina, une mère de famille, qui s'indigne que les prix, particulièrement de la nourriture, soient aussi excessifs. «Ça devient aberrant, qu'ils nous laissent au moins le choix de manger à l'intérieur ou de ramener de la nourriture», peste cette Algéroise non sans avouer qu'elle avait découvert un bon plan à 100 km d'Alger. «Chaque semaine, je prends mes enfants à Tizi Ouzou, où il y a un parc aquatique du nom de Tamaghra qui a gardé des tarifs raisonnables. Une heure de route et je suis au paradis à bas prix», soutient-elle avec fierté. «Il y a des toboggans, une belle piscine, un parking et surtout l'entrée et la nourriture sont à des prix des plus raisonnables», assure-t-elle. Il faut donc payer, souvent à prix fort, pour pouvoir profiter d'une petite baignade. «Surtout si on est une jeune fille, car ne pouvant pas profiter pleinement de plages du fait que nous nous faisons harceler, notamment si l'on porte un bikini», met en avant Fazili, jeune étudiante. Toutefois, certaines femmes, même avec leur argent, ne peuvent pas profiter d'une journée en piscine pour la simple raison qu'elles portent un...burkini. La majorité de ces piscines interdit le port du maillot de bain couvrant le corps (combinaison intégrale). Les arguments invoqués par les exploitants ont souvent trait à l'hygiène et la sécurité. «Nager avec des vêtements ou un short, je trouve cela choquant, surtout dans une piscine où l'hygiène doit être garanti. Mais le burkini doit en principe être accepté, il est fait avec une matière adaptée», a mis en avant, Roza, la quarantaine «Il y a des preuves scientifiques qui montrent que le port de ce type de maillot ne posait aucun problème d'hygiène. Même certaines piscines en Europe l'acceptent, pourquoi pas un pays musulman comme le nôtre?», s'indigne-t-elle. «La France l'interdit pour des raisons de laïcité, car ils le considèrent comme un signe religieux ostentatoire. Ce n'est pas le cas pour nous. Au fait, certaines gérantes de ces piscines nous ont avoué que leur clientèle se sentirait moins à l'aise et y réagirait négativement à la vue du burkini», a-t-elle rapporté. De la discrimination? Voici en tout cas un petit tempo des eaux troubles des piscines privées...

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