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Ca flambe!
PRIX DU POULET ET DES FRUITS ET LEGUMES
Publié dans L'Expression le 05 - 08 - 2018


Les prix sont inabordables
Le gouvernement qui a gardé l'oeil grand ouvert sur la mercuriale durant le mois sacré du Ramadhan ne prête plus attention à la température du marché.
Il a pris des ailes. Le poulet se fait sérieusement désirer. Son prix a atteint un seuil élevé sans précédent en passant jusqu'à 450 DA le kilo et parfois jusqu'à 500 DA. Un prix inabordable pour les petites bourses. Ainsi, le poulet se hisse pour se mettre aux côtés des produits de luxe. Une simple virée dans les marchés donne le tournis. «Un poulet moyen est à 1200 DA, «yalatif» du jamais-vu de ma vie», s'étonne un sexagénaire, croisé dans une boucherie à Alger. Après un moment de réflexion, ce vieux a fini par rebrousser chemin les mains vides. «On se contente de la patate pour vivre», dit-il avec un regard perdu. Devant la cherté des viandes rouges et les prix inabordables des poissons, les petites et moyennes bourses qui se rabattaient sur le poulet ne savent plus où donner de la tête. Pour les familles nombreuses, cela nécessite tout un budget.
«J'ai l'habitude d'acheter deux poulets par mois, mais avec ce prix-là, ça me fait un grand trou dans le budget», se plaint une femme au foyer qui ne trouve pas ses mots pour décrire la cherté de la vie. Pourquoi les prix ont atteint un tel seuil?
La demande accrue sur ce produit en cette période estivale est-elle à l'origine de cette flambée? Pour certains, c'est la principale raison. Le président de l'association des commerçants et des artisans, Tahar Boulenouar soutient cette thèse. «Les fêtes et les colonies de vacances sont derrière la hausse des prix du poulet», a-t-il expliqué dans une déclaration à la presse. Selon lui, cette flambée est induite également par la fermeture des abattoirs par certains éleveurs par crainte de putréfaction de la viande de volaille en ces temps de grandes chaleurs. Tahar Boulenouar a interpellé les autorités concernées à intervenir en urgence pour prendre des mesures visant à encourager les éleveurs à développer cette filière. Le président de l'association de protection et d'orientation des consommateurs et de son environnement, Mustapha Zebdi trouve de son côté cette flambée anormale.
«La hausse des prix du poulet n'est pas proportionnelle», a-t-il estimé dans un entretien express qu'il a accordé à l'Expression. Pour lui, certes il y a des circonstances qui ont fait que le prix augmente, mais cela ne justifie en aucun cas ce seuil inabordable. Ce dernier ne comprend pas comment le kilo coûte chez l'éleveur 290 DA kg alors que chez le détaillant il n'est pas cédé à moins de 450DA le kilo. Selon lui, le prix du poulet ne devrait pas dépasser les 380DA le kilo. Le président de l'Apoce refuse que le consommateur soit pris en otage par des commerçants et des spéculateurs qui cherchent à accroître leurs gains. Il a donné un ultimatum appelant les éleveurs et les commerçant, à réduire le prix du poulet tout en menaçant de lancer une campagne de boycott dans les prochains jours. Face à cette flambée, l'Office interprofessionnel de viandes et de l'élevage de la volaille ne bouge pas le petit doigt.
Censé intervenir en urgence pour régulariser la situation, cet organisme observe le silence en laissant le citoyen livré au diktat des commerçants. Il n'y a pas que le poulet. Les légumes et les fruits n'échappent pas à cette frénésie. La pomme de terre qui est la reine de la table revoit son prix à la hausse. En pleine période de récolte, le kilo de la pomme de terre est cédé à 65DA et atteint dans quelques localités la barre des 100DA.
L'haricot ne descend pas au-dessous de 140 DA le kilo et la salade s'offre à 80 DA le kilo. Les fruits ne sont pas également à la portée de toutes les bourses. Mise à part la pastèque qui est à 25 DA le kilo, le melon reste relativement cher avec 90DA le kilo. Le raisin n'est pas en reste en affichant un prix de 160 DA jusqu'à 250 dinars le kilo en pleine saison estivale.
Pour les pommes et les poires, elles restent inaccessibles en se portant au même titre que les fruits exotiques. Le gouvernement qui a gardé l'oeil grand ouvert sur la mercuriale durant le mois sacré du Ramadhan ne prête plus attention à la température du marché. Ce dernier semble être occupé par d'autres questions plus urgentes.


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