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L'obsession iranienne de Trump
SANCTIONS AMERICAINES CONTRE TEHERAN
Publié dans L'Expression le 08 - 08 - 2018

Si la montée en puissance de l'Iran inquiète les monarchies du Golfe et à leur tête l'Arabie saoudite, elle alarme encore plus Israël, seule puissance nucléaire de la région, qui a tôt fait de s'affubler des haillons de la victime.
Tout au long de sa campagne électorale, quand il ne tirait pas à boulets rouges sur sa rivale démocrate Hillary Clinton, Donald Trump pourfendait avec allégresse l'accord sur le nucléaire iranien «l'un des pires conclus par les Etats-Unis» assénait-il à chacune des étapes. Ainsi, se posait-il d'emblée comme le détracteur le plus virulent de cet accord et le procureur le plus acharné contre l'Iran. C'est donc en toute logique qu'une fois élu, il s'est employé à déchirer en mai 2018 le document engageant les Etats-Unis et il s'emploie depuis à imposer à Téhéran de nouvelles «négociations» qui concerneraient non seulement le nucléaire mais aussi et surtout le programme balistique et l'activisme politique dans la région du Moyen-Orient.Si la montée en puissance de l'Iran inquiète les monarchies du Golfe et à leur tête l'Arabie saoudite, elle alarme encore plus Israël, seule puissance nucléaire de la région, qui a tôt fait de s'affubler des haillons de la victime pour mieux s'assurer de la mise au pas d'un pays musulman qui risque un jour ou l'autre, de peser dans la question palestinienne et, principalement, d'El Qods. Or, le plan opiniâtrement suivi et concrétisé pas à pas par le gouvernement Netanyahu, soutenu financièrement par des lobbies américains comme celui du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, devenu conseiller à la Maison-Blanche et, comble du ridicule, négociateur d'un prétendu «plan de paix» entre Israéliens et Palestiniens par Saoudiens interposés, vise clairement à anéantir toute perspective d'émergence d'un Etat palestinien. Netanyahu veut et travaille férocement à une mainmise sioniste non seulement sur El Qods, dans sa globalité, mais aussi sur l'ensemble des territoires occupés où se propagent, telle une métastase sioniste les colonies israéliennes financées par Jared Kushner et d'autres.
Dès le 16 août 2015, en pleine campagne électorale, le candidat Trump assure que l'accord n'empêchera pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et qu'à ce titre il est à ses yeux nul et non avenu. «Ils seront une nation tellement riche, une nation tellement puissante qu'ils auront l'arme nucléaire. Ils vont prendre le contrôle de parties du monde dont on n'a pas idée et je pense que cela va mener à un holocauste nucléaire», disait-il avec un accent qui rappelle par bien des aspects les diatribes de Georges Bush contre l'Irak devenu à cette époque la quatrième armée du monde? Preuve que le ridicule n'a jamais fait peur aux dirigeants américaines qui l'assument avec aplomb. «Ma priorité numéro un est de démanteler l'accord», a ensuite promis Trump, un 22 mars 2016, hôte de la convention annuelle du groupe de pression américain agissant pour le compte d'Israël, Aipac, devant laquelle défilent et s'inclinent tous les candidats à la présidentielle. «Cet accord est catastrophique pour l'Amérique, pour Israël et pour tout le Moyen-Orient». «Nous allons totalement démanteler le réseau mondial terroriste de l'Iran qui est imposant et puissant, mais pas aussi puissant que nous», concluait l'homme qui allait bénéficier des faveurs de l'Etat hébreu et de ses financiers occultes. Ainsi, la messe était dite.
Le 1er février 2017, dix jours exactement après l'entrée en fonction de Donald Trump, un communiqué de la Maison-Blanche stigmatise «le comportement déstabilisateur» de l'Iran, notamment les tirs de missiles balistiques «provocateurs» effectués par Téhéran. «L'Iran joue avec le feu. Ils ne se rendent pas compte à quel point le président Obama avait été gentil'' avec eux. Pas moi!», tweete le 3 février le président américain qui fera de son téléphone portable une arme de tous les instants, utilisée à tort et à travers. La boucle sera bouclée le 21 mai 2017, à Riyadh, quand le président Trump, son épouse, sa fille Ivanka et son gendre Jared Kushner, couverts d'or et de congratulations, achèveront une visite triomphale consacrée pour l'essentiel à une stratégie contre l'Iran, qualifié d'Etat-voyou par Donald Trump convaincu que «le temps du changement est venu». Mais depuis le début de l'année en cours, peut-être ulcéré par le refus de son homologue iranien Hassan Rohani de répondre à ses 8 propositions de rencontre informelle, Trump alterne les critiques contre un «régime brutal et corrompu» et des appels du pied pour des discussions autour d'un nouvel «accord global» qu'il voudrait conforme à ses voeux et surtout à ceux de Benyamin Netanyahu. A ce jour, Téhéran considère qu'il «n'y a rien à attendre de Trump» et de son administration.


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