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Neïl Beloufa a de qui tenir
PROJECTION DE «OCCIDENTAL» AUX 16ES RCB
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2018

Son premier long métrage, projeté aussi pour la première fois en Algérie, est un objet filmique assez rare qui allie avec équilibre la force du discours à la beauté de l'image...
Il est effectivement le fils de feu Farouk Beloufa. Neïl Beloufa est un artiste plasticien contemporain, reconnu et bien coté en France et dans le monde. La photo et puis le cinéma sont son dada, pour ainsi dire, il a de qui tenir. Son premier long métrage fiction vient ainsi directement de cette lignée où la représentation par l'image détermine le discours qu'il va distiller de façon abstraite, mais cette fois en faisant appel à un dialogue puissant entre des personnages hautement colorés, eux-mêmes baignant dans une sorte d'espace -temps bien feutré. Un huis clos dans lequel l'artiste Neïl Beloufa nous fait rejouer le monde pour nous faire éprouver, comme l'a si bien souligné dans son débat via skype son «bordel idéologique». le synopsis?Antonio et Giorgio, un couple improbable à l'étrange accent italien, entrent à l'hôtel Occidental pour y réserver la suite nuptiale. Alors que dans les rues la révolte gronde, leur arrivée va transformer l'atmosphère paisible de l'établissement en théâtre d'une suspicion généralisée. Amants ou voleurs, les deux hommes dissimulent-ils leur identité ou sont-ils victimes des préjugés et des peurs qui traversent notre société? Aussi, au fur et à mesure que le temps passe dans ce carré humain surréaliste, c'est l'amour qui prendra le dessus pour contourner tous ces faux malentendus et faire sauter en éclats les préjugés pour lesquels d'aucuns se sentiront bien ridicules après. Comme cette femme et cet homme qui finissent par faire la paix après s'être longuement entre-déchirés, faisant ainsi écho aux bruits des manifestations qui proviennent de l'extérieur. Un film plein de remous et de faux-semblants. Un thriller noir sur fond de comédie à la française. Un film de sensations avant tout, de pressentiments et de doutes qui planent sur toute la durée du film. Un film bizarre où l'ensemble s'apparente à une grande installation plastique dans laquelle chaque élément du décor jusqu'au débat qui provient d'une télé à côté ou encore les différents drapeaux posés sur une table, forment un sens. Le film renvoie à une image peu reluisante de l'Europe d'aujourd'hui qui juge les gens d'après leur apparence ou encore leur religion a fortiori musulmane. Un film très original et dense. Un premier essai remarqué et remarquable où l'esthétique joue un rôle prépondérant dans la nature même de ce qu'on veut traduire comme impression visuelle. Un objet filmique qui rappelle ô combien qu'une trame narrative a besoin de suspense pour gagner le coeur du spectateur, happé qu'il sera ici, incontestablement, par l'étrangeté de la mise en scène de ce carré scénique assez théâtralisé finalement. Un film décalé, mais envoûtant.
O.H.


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