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«Pas de pacte sans augmentation des salaires»
MOHAMMED LAKHDAR BADREDINE DE L'UGTA
Publié dans L'Expression le 20 - 10 - 2005


La révision de l'article 87bis est impérative.
«Le pacte économique et social ne sera pas signé si nos revendications salariales ne seront pas prises en charge lors de la prochaine tripartite», c'est ce qu'a formellement déclaré Mohammed Lakhdar Badredine, secrétaire national chargé des relations économiques au sein de l'Ugta. Invité hier à la Chaîne III, le secrétaire est revenu longuement sur les recommandations du FMI, lequel prévient le gouvernement contre une augmentation des salaires. «Je pense que nous avons payé la facture pour être souverain», a-t-il fermement lâché. Considérant les propos du responsable du FMI, comme une forme d'ingérence dans les affaires du pays, l'Ugta entend, semble-t-il, aller loin dans sa contestation. «Nous avons saisi le directeur du FMI pour les dépassements de son responsable», a fait savoir le représentant de l'Ugta. Cela dit, la Centrale syndicale ne se laisse pas faire et refuse toute ingérence étrangère dans les affaires nationales. La décision de l'augmentation des salaires, qui continue de soulever une vive polémique ces derniers temps, ne concerne que la tripartite. Celle-ci seule, est habilitée à prendre la décision d'une augmentation, selon l'Ugta. A la question de savoir si la Centrale syndicale tient toujours à sa revendication, le responsable n'a pas été par trente-six chemins pour assurer qu'elle ne va pas revenir sur son principe. «Nous n'avons pas un autre choix que celui d'abroger l'article 87bis relatif à l'augmentation des salaires de la fonction publique», a-t-il tranché. Donc, il semblerait que l'Ugta n'est plus effrayée par le rapport du FMI, lequel pense que «l'augmentation affectera la compétitivité et les performances de l'économie nationale». Ce dernier recommande, en effet, de lier toute augmentation des salaires au taux de croissance hors hydrocarbures. S'expliquant toujours sur le sujet en question, le responsable a révélé que «la situation des travailleurs, en particulier ceux de la fonction publique, est catastrophique aujourd'hui», chose qui impose une augmentation. Même si l'impact de cette augmentation pèse lourdement sur la santé financière des entreprises économiques, pour Badredine, la situation des travailleurs passe en priorité. Il considère que la révision de l'article 87bis est impérative pour améliorer la situation socio-économique car, poursuit- il, il y a des contraintes qui pénalisent les travailleurs. «Le coût de cette révision n'est pas important si la revendication est légitime», a-t- il estimé en affirmant que le salaire en Algérie est inférieur à celui du Maroc et de la Tunisie. Cette augmentation vise, souligne-t-il, à motiver beaucoup plus le fonctionnaire afin qu'il puisse effectuer convenablement son travail. Elle permettra également, avec l'ouverture du marché économique, de rendre le secteur public plus productif. Pour rappel, cette révision coûtera à l'Etat une enveloppe de 520 milliards de dinars. De son côté, le patronat reste toujours réticent sur cette question et considère que l'enveloppe est assez conséquente et risque de provoquer un déséquilibre financier. Afin de réduire justement son impact sur le plan économique, des discussions sont en cours entre les trois partenaires sociaux, à savoir l'Ugta, le patronat et le gouvernement pour parvenir à une solution équitable qui arrangera toutes les parties. Les déclarations du secrétaire national démontrent qu'une augmentation des salaires n'est pas du tout exclue lors de la tripartite. «Je pense que l'augmentation sera conséquente et tournera entre 3000 et 4000 DA», a annoncé le responsable avant de conclure.
N. B.


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