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A qui la faute et quelles solutions?
LA DELINQUANCE SE BANALISE
Publié dans L'Expression le 23 - 10 - 2005

Vol à la tire, vol à la roulotte, casse et même braquage au grand jour.
Le phénomène de la délinquance ne cesse de prendre des proportions alarmantes au point qu'on se demande finalement qui pourrait y mettre le holà? Aucune région du pays n'est épargnée. Devenu récurrent, ce fléau a fini par semer un climat de psychose au grand dam d'une population au bord de l'impuissance.
Désormais, le seuil critique est largement dépassé tant et si bien que la gamme des cibles s'enrichit de façon déconcertante ! Plus rien ne semble inaccessible aux malfaiteurs qui se jouent des victimes et même de ceux censés les protéger en recourant avec fantaisie à toute la palette de techniques. Ainsi le «métier» de bandit est pratiqué sous ses multiples facettes : vol à la tire, vol à la roulotte, casse et même braquage par agression au grand jour. On ne s'embarrasse pas de plans d'attaque et tous les moyens sont utilisés : cagoule, armes blanches et encore plus dissuasive, l'arme de poing qui se banalise de plus en plus! Le vivier qui alimente cette catégorie de marginaux est généralement le milieu jeune, victime du désoeuvrement et de la précarité! Majoritairement des exclus du système scolaire, ces jeunes s'adonnent pour la plupart aux barbituriques. Selon un sondage effectué dans ce milieu, les psychotropes permettent d'évacuer le stress et provoquent un état euphorisant déterminant dans l'accomplissement d'un forfait ; plus grave encore, les euphorisants galvanisent l'esprit du mal. «Après chaque situation, on ne se souvient de rien!», raconte un ex, aujourd'hui rangé et qui envisage même une union conjugale grâce à un débouché. La situation devient intenable et il n'est pas possible de marcher à pied sans ce réflexe de palper régulièrement ses poches afin de s'enquérir de son porte-monnaie et gare à celui qui répond à un appel téléphonique, auquel cas son portable lui est subtilisé manu militari. On passera sur les véhicules dépouillés des gadgets et autres effets même si l'on stationne pour un achat urgent. Impossible de songer aux sorties sans la précaution indispensable de laisser derrière quelqu'un pour surveiller les lieux. Encore faudra-t-il prier pour ne pas avoir de surprises. Quant aux balades en couple le soir venu dans les endroits déserts mais qui inspirent le romantisme, autant dire qu'elles sont interdites.
Mais tout cela n'est rien devant une situation où une famille se trouvant chez elle est pillée en plein jour sans que personne ne réagisse. Ou encore qu'une jeune fille est délestée de ses bijoux au nez et à la barbe des policiers impuissants. Indifférence ! Partout dans les lieux publics très fréquentés, des meutes de malfrats pullulent à l'affût de victimes potentielles et parfois, on a droit à des agressions « gratuites » comme le cas de cette jeune fille étudiante en droit, qui a reçu un coup de lame de rasoir au visage simplement parce qu'elle est jolie ! Cela s'est passé au mois de septembre du côté du Sacré- Coeur. Il est vrai que le pays n'a jamais été un havre de paix mais tout de même dans un passé pas si lointain, la marginalité ne représentait qu'une proportion relativement compréhensible et naturelle car elle n'était pas aussi dangereuse qu'elle est actuellement ! Par exemple, l'on pouvait à l'époque - malgré le risque - s'offusquer devant un larcin et la société entière le condamnait. On venait souvent au secours des victimes en s'interposant chaque fois qu'il y avait une empoignade. Aujourd'hui la situation est à l'insensibilité et à l'indifférence, l'esprit de corps s'est estompé cédant la place à un individualisme éhonté ! La société devrait se sentir interpellée pour s'élever contre la violence et le brigandage car ce phénomène se généralise pour devenir un véritable mode de vie pour de larges pans de la société.
L'Etat devrait songer à l'éradiquer au moyen de thérapies psychologiques en l'accompagnant à la source, de mesures surtout d'ordre économique comme par exemple destiner les différentes formules en matière d'emploi à ces jeunes. Car la répression du banditisme par l'enfermement est devenue obsolète puisque les délinquants provoquent à «bon escient» des délits pour se retrou-ver au chaud dans les prisons en hiver et en ressortir revigorés en été grâce à des grâces clémentes.


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