L'employabilité constitue le noeud gordien de la nouvelle réforme entreprise par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki en l'occurrence. Cette démarche se veut comme élément inclusif et intimement lié au marché du travail dans le cadre d'un partenariat entre la tutelle et les entreprises économiques nationales. S'il y a un secteur qui apporte sa touche d'innovation et de réformes obéissant à la réalité économique et sociale avec, comme matrice l'enseignement et la pédagogie, c'est bien celui de la formation et de l'enseignement professionnels. L'année 2018 est l'année où ce secteur s'est attelé à opérer des changements de fond en comble, en matière de stratégie de formation et d'enseignement professionnels, avec une approche globale qui obéit aux exigences du marché national de l'employabilité et les mutations qui caractérisent l'économie nationale en termes de cap et de stratégie y afférentes. Le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels a adopté une série de mesures pour redonner au créneau de la formation et de l'enseignement professionnels ses lettres de noblesse. La tutelle a mis le paquet dans le domaine de la modernisation, que ce soit au plan technique ou pédagogique. L'un des chantiers qu'il fallait entamer sans recul de par le figisme qui frappait le secteur, c'est bien la nomenclature des spécialités et des branches professionnelles. Ce volet a été révisé de sorte à ce que ladite nomenclature soit arrimée avec les nouvelles mutations qui touchent l'économie nationale et le marché de la main-d'oeuvre. Dans ce sens, le document qui fait office de bilan annuel de la tutelle souligne que «le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels s'organise autour d'une nomenclaturel comportant pratiquement tous les métiers qui existent en Algérie. Au fur et à mesure que l'économie se développel, des changements s'exercent sur les métiers en question, de nouveaux sont créés, d'autres disparaissent, afin de permettre au secteur de la formation professionnelle de suivre ces mutations, la nomenclature s'adapte de façon cyclique, un enrichissement continu permet au secteur de mieux satisfaire les besoins économiques en main-d'oeuvre qualifiée. L'édition 2018 de la nomenclature comporte 478 spécialités dans 23 branches professionnelles, c'est plus de 56 nouvelles spécialités en comparaison avec la nomenclature de l'édition 2012», précise le document de la tutelle. Il faut souligner aussi, que c'est pour la première fois que le secteur a opté pour une politique d'apprentissage aussi rigoureuse et qui tient compte des particularités des candidats qui ont un niveau inférieur en deçà des critères d'éligibilité requis pour accéder à un apprentissage adéquat et qui répond au choix du candidat en question. Le document rappelle que «l'année 2018 s'est caractérisée aussi par une dynamique efficace du partenariat avec le secteur économique, une confiance mutuelle et une relation gagnant-gagnant entre la formation professionnelle et les opérateurs économiques et a permis d'élargir l'assiette des entreprises recevant les jeunes apprentis, d'ailleurs plus de 120 000 postes d'apprentissage ont été prévus pour septembre 2018», atteste le document du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Le secteur s'est doté d'une plate-forme moderne, au diapason de la technologie relevant du numérique ainsi que le digital et aussi le système informatique de dernière génération, pour qu'elle soit à la portée de la ressource humaine et les stagiaires de tous les niveaux et spécialités confondus. Dans ce registre, la tutelle a indiqué dans le document-bilan que «afin de mieux améliorer la qualité de la formation, l'utilisation et l'intégration des TIC dans la pédagogie et les méthodes deviennent de plus en plus importantes, C'est pourquoi, le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels procède à la généralisation des connexions Internet haut débit. Pendant l'année 2018, il a été constaté que l'ensemble des établissements et structures déconcentrés au nombre de (1295) en est équipé: un parc informatique dépassant les 40 000 machines de dernière génération», mentionne-t-on. L'employabilité constitue le noeud gordien de la nouvelle réforme entreprise par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, en l'occurrence. Cette démarche se veut comme élément inclusif et intimement lié au marché du travail dans le cadre d'un partenariat entre la tutelle et les entreprises économiques nationales. Surtout par rapport aux jeunes qui accèdent à l'opportunité de l'apprentissage de facto, au sein desdites entreprises avec un moindre coût et aussi un moyen de recrutement sûr, sans recourir au filtrage traditionnel en dehors de la vraie maîtrise de la gestion de ce potentiel de main-d'oeuvre qualifiée. De ce point de vue, le document rappelle que «Afin de permettre un meilleur accès des jeunes diplômés de la formation professionnelle au marché de l'emploi, un partenariat lie le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels au secteur économique, de façon à ce que les établissements forment, selon les besoins exprimés par les opérateurs économiques. Cette méthode a permis de faciliter l'accès des jeunes au marché de l'emploi d'une part, et de trouver plus rapidement la main-d'oeuvre qualifiée tant recherchée par les entreprises», précise-t-on.