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Les chefs d'Etat arabes boudent le sommet
EUROMED: UN PREMIER TEST MAL PARTI
Publié dans L'Expression le 29 - 11 - 2005

Dix ans après le lancement du processus de Barcelone, de profondes divergences minent l'espace euro-méditérranéen.
Même si certains pensent que l'Euromed a obtenu sur le plan économique des résultats encourageants, force est de constater que sur le plan politique, on continue de tourner en rond. Dix ans de partenariat euro-méditerranéen n'ont pas donné les résultats politiques espérés, et si certaines avancées ont été obtenues sur le plan économique, c'est surtout au profit des pays européens , qui placent au-dessus de tout leur sécurité intérieure, qu'ils achètent aux pays de la berge sud de la Méditerranée, moyennant des millions d'euros donnés au compte-gouttes aux pays pauvres.
Une étude menée par la Fondation Robert Schumann estime que «dix ans après sa conclusion en 1995, les difficultés politiques internationales ont eu largement raison des ambitions politiques et sociales du partenariat»..
«Le retour en force du conflit israélo-palestinien, puis la guerre contre le terrorisme» ont constitué, pour la paix et les valeurs démocratiques respectivement, des obstacles que le Partenariat euro-méditerranéen ne pouvait espérer surmonter. Toutefois, le creusement de l'écart des niveaux de vie entre les deux bords de la Méditerranée et le manque d'intégration des pays du Sud entre eux empêchent de profiter davantage des possibilités de ce partenariat, estime l'étude.
Le processus Euromed lie les 25 pays de l'Union européenne à dix partenaires: Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Israël, Autorité palestinienne, Jordanie, Syrie, Liban, Turquie.
A tous ces aléas s'est ajouté un autre, qui a fait grincer des dents Josep Borrell, le président du Parlement européen, qui a estimé que «l'absence des dirigeants arabes est regrettable» et qu'il était «dommage» que la plupart des dirigeants arabes soient absents au sommet Euromed de Barcelone, jugeant que «certaines absences étaient justifiées, d'autres moins»
«Leur présence aurait été d'une très grande utilité et aurait servi pour un engagement politique plus puissant» en faveur du partenariat euro-méditerranéen, objet du sommet de dimanche et lundi, a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse.
Sur les neuf partenaires arabes de l'Europe dans ce «processus de Barcelone», seul le président palestinien Mahmoud Abbas est présent au sommet, tous les autres s'étant désistés, y compris au dernier moment, le président égyptien Hosni Moubarak. Presque tous les dirigeants européens sont, en revanche, présents.
Le refus de l'Europe de définir la notion de terrorisme, les exigences occidentales de pousser les pays arabes vers plus de démocratie, le problème lié à l'immigration clandestine, etc., sont autant de points de discorde qui ne seront pas résolus demain la veille. Aucun accord sérieux n'a été trouvé autour du terrorisme et l'immigration clandestine continue.
«Nous savons tous ce que nous voulons dire par lutter contre le terrorisme. En réalité, il y a une coopération totale entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée contre le terrorisme», a estimé Javier Solana à la réouverture des travaux.
Mais certains diplomates estiment qu'il sera impossible d'aplanir les divergences et que la réunion devra se contenter d'adopter un programme de travail sur cinq ans pour tenter de relancer la coopération euro-méditerranéenne.
Les pays arabes veulent d'abord une définition du terrorisme - ils estiment que la résistance à l'occupation israélienne des territoires occupés est légitime et doit être évoquée -, alors que pour l'UE, tout acte de cette nature est condamnable. Le processus de paix, notamment les précisions sur les frontières du futur Etat palestinien, divise également les deux rives de la Méditerranée, ont indiqué des diplomates. En définitive, un triste anniversaire pour le processus de Barcelone.


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