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Un fléau politique
Publié dans L'Expression le 21 - 05 - 2019

La majorité des citoyens, de quelque région qu'ils soient, n'a jamais été dupes, en ce qui concerne la genèse d'un fléau qui a failli saper les fondements même de la société, avec ses tentacules nourries au régionalisme, au népotisme et au clientélisme. La corruption est, indéniablement, un fait politique et si les images offertes, ces dernières semaines, d'un Hirak rédempteur contribuent à entretenir l'espoir que le combat sera effectif et que la justice suivra, contre vents et marées, son cours, il n'en faut pas moins souligner que les prétendus capitaines d'industrie sont tous, sans exception, les créatures des potentats qui dirigeaient le pays à leur guise et distribuaient la rente, selon leur bon vouloir. Ces faits du ou des princes sont, donc, à la source même du problème et leurs auteurs ne peuvent certainement pas arguer d'une quelconque bonne foi, sachant de quelle nature et à quel niveau les rapines endurées par le peuple tout entier et, plus prosaïquement, par le Trésor national, relevaient arbitrairement.
Pour l'heure, les enquêtes suivent leur processus habituel et les convocations des «témoins» se multiplient. L'impatience du Hirak et, en général, de la population toute entière est compréhensible, tant leur rancoeur remonte à de nombreuses années. Mais telle est la justice, lente, méthodique, procédurière et, c'est tant mieux si l'on veut des procès absolument transparents. Car le peuple, en tant que victime expiatoire du phénomène, a le droit de tout savoir, ne serait-ce que parce que les jugements seront rendus en son nom et qu'il a, lui aussi, été, longtemps, le témoin silencieux de ces innombrables turpitudes, à tous les échelons et dans presque toutes les institutions. Qui ignore, en effet, comment certains dirigeants d' entreprises publiques assuraient leur maintien, face aux contraintes ou aux menaces, à peine voilées, de leur hiérarchie? La chose était devenue à ce point «normale» que plus personne n'osait s'élever contre ces pratiques relevant d'une vassalité moyenâgeuse et on en était arrivé au point que lesdites hiérarchies «disparaissaient» avec les fruits du mandat achevé dans telle ou telle institution, la conscience en paix et les dents encore plus aiguisées. Ce sont ces inqualifiables comportements qu'il faudra, d'abord, cerner et punir avant d'en arriver aux «fautes» des gestionnaires qui ont confondu les entreprises avec leur compte en banque personnel. Mais cela ne signifie pas qu'on doive mettre la charrue avant les boeufs: chacun sait que, pour consolider le dossier des premiers concernés, il faut déjà parvenir à identifier les immenses préjudices causés par tous les hommes d'affaires, miraculeusement apparus, en moins de deux décennies.

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