Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a brandi les résultats d'une gigantesque opération de nettoyage, conduisant à supprimer quelque trois milliards de faux comptes en l'espace de six mois, réitérant par la même son refus au démantèlement du réseau social. Dans le détail, Facebook a fermé 1,2 milliard de faux comptes au dernier trimestre 2018, puis quasiment le double, 2,2 milliards, au premier trimestre 2019, une «hausse due aux attaques automatisées d'acteurs malveillants (cherchant à) créer de larges volumes de comptes en même temps». Des chiffres ahurissants à mettre en regard des 2,4 milliards d'usagers dits «actifs» de la plate-forme. Oter les «contenus nocifs», «empêcher les ingérences dans les élections, nous assurer que nous avons les bons outils de confidentialité», entre autres, sont «selon moi, les sujets de société les plus importants à l'heure actuelle» et «je ne pense vraiment pas que (...) démanteler l'entreprise va les régler», a assuré Mark Zuckerberg, lors d'une conférence téléphonique consacrée au sujet.