La journée de jeudi a été particulièrement suffocante. La température avait atteint le pic de 45 degrés. Le vent chaud qui a soufflé toute la journée à engendré des départ de feux un peu partout rendant l'air irrespirable. Les éléments de la Protection civile n'ont pas eu de répit. Entre leurs interventions en mer et dans la forêt, les pompiers étaient sur tous les fronts aidés dans leur travail par les populations dont le génie ancestral a permis d'éviter le pire, soit des vies humaines. Hier matin, la cellule de communication de la direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa s'est félicitée du recul des incendies de la journée de jeudi. «Ils ont tous été circonscrits après d'intenses efforts», indique le communiqué précisant que «le seul feu qui est toujours en cours est celui d'Amtik N'tafath à Béjaïa, où les secours sont toujours sur les lieux». Ajoutés à cela «quatre feux sans importance au niveau des localités de Kendira, d'ibourassen à Oued Ghir, la route de Sidi Ahmed à Béjaïa et à Draâ El Gaïd ». Quant à l'estimation des dégâts, le bilan est en cours de réalisation. La journée de jeudi aura été celle qui a le plus mobilisé les pompiers. Les équipes opérationnelles de la Protection civile ont dû intervenir suite à l'éclosion d'une trentaine de feux à travers plusieurs localités. Six d'entre eux ont été jugés importants. Il s'agit de ceux qui ont pris à Tadarth Tamokrant à Amizour, Errif à Taskriout, Gueldamen à Amalou, Aït Bouaissi et Ighil Hssaien à Souk El Tenine, Amtik N'tafath à Béjaïa) et 12 autres feux éteints. Il restait encore en fin de journée une autre douzaine en cours d'extinction. La semaine a connu d'autres incendies au niveau des communes forestières. Akfadou, Chemini et Adekar ont vécu un enfer. Grace à la mobilisation des citoyens qui ont secondé les éléments de la Protection civile et le recours aux hélicoptères, le danger avait été écarté. Au chapitre interventions en mer, le noyé d'Aokas a été finalement repêché par les plongeurs dans l'après-midi. Venu de Batna, ce jeune âgé de 19 ans n'a pas été prudent en allant se baigner dans une plage non surveillée. Il a été emporté par les vagues d'une mer agitée. Les recherches ont été intensifiées pour le retrouver quelques heures après. Peu avant, trois jeunes venus de Biskra ont été sauvés in extremis sur la même plage. Par ailleurs, un cadavre en décomposition d'un homme de 23 ans de la wilaya de Souk Ahras a été identifié par les services de la Gendarmerie nationale. Il a été rejeté par la mer à proximité de la décharge d'Aokas, côté plage, l'endroit et l'heure ainsi que la date de la noyade restent inconnus. Pour rappel, en tout, depuis le début de la saison estivale, la Protection civile a enregistré cinq noyés décédés sur notre littoral, dont quatre dans des zones interdites à la baignade, une en dehors des horaires de surveillance.