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Et si un 2e tour était possible ?
Elections présidentielles
Publié dans L'Expression le 12 - 12 - 2019

C'est le grand jour. Qu'ils soient pour ou contre les élections présidentielles, les Algériens ont rendez vous, ce jeudi 12 décembre avec l'Histoire, qui retiendra que dans la tempête et dans une conjoncture très particulière, sur fond de contestation populaire, de tensions, et de divergences d'opinion, la voie constitutionnelle a été observée dans toutes ses étapes, pour donner toute la légitimité à un rendez vous électoral censé mettre fin à la discorde et refléter le choix du peuple.
Dans ce sens, depuis le début de la campagne qui a montré ses points forts et ses faiblesses, et qui s'est clôturée sous les feux de la rampe, avec un débat télévisé en guise de gage de transparence, les scenarii sur le déroulement et les résultats de ce scrutin ne tarissent pas de visions. Le fait est qu'entre des prévisions d'un faible taux de participation, synonyme de discrédit de la tenue de ces élections, et un engouement correct des citoyens sur les bureaux de vote, la théorie d'un second tour ne fait pas grand débat au sein des citoyens.
Et pourtant, si l'on se réfère aux arguments et programmes exposés par les candidats lors de leurs campagnes réciproques, il n'en ressort pas distinctement un candidat favori. D'autant plus que la présence de cinq candidats en course pour la magistrature suprême, suppose comme cela est le cas dans presque toute élection présidentielle reflétant le principe de l'équité des chances, le recours à un 2e tour, qui serait pour le cas de l'Algérie, synonyme de rupture avec les stéréotypes qui ont marqué l'ensemble des élections organisées en Algérie. Le jeu électoral y était plié des mois à l'avance, ne laissant aux électeurs que la possibilité d'un bulletin blanc, ou d'une abstention qui, souvent, faisait l'objet d'un détournement. D'où l'importance des apports et des effets d'un second tour sur la scène politique et sur la suite des évènements, comme cela a été le cas dans l'expérience tunisienne, où les deux candidats Kaies Saied et Nabil Karoui qui sont arrivés respectivement premier et deuxième avec 18,7 % et 15,5%, sont sortis du 1er tour avec des taux qui reflètent, malgré les tensions, l'indication à un 2e tour qui a bien eu lieu. Il est toutefois évident que les circonstances ne sont pas les mêmes, mais il est certain que l'arrivée à un 2e tour dénote, dans tous les cas de figure, que le processus électoral se trouve dans une logique démocratique où les antagonistes de la scène politique ont eu la liberté d'exposer leurs choix et de faire du 1er tour, une étape filtrante et préparatoire d'un dénouement purement politique, loin des jeux de coulisses et négociations occultes. C'est précisément dans cette optique, que se situent les vrais fondements et les motivations de la contestation populaire née pour dénoncer la dictature et le despotisme d'un régime qui a fini par tomber et dont la tête se trouve en prison. C'est dans ce sillage, et par la force de l'opinion publique, que pour la première fois en Algérie, les élections sont organisées sous la surveillance d'une autorité qui jouit de toutes les prérogatives, de l'exclusion de l'intervention du pouvoir en place, et d'une justice qui se fraye un chemin certain vers son indépendance.
Parmi toutes les éventualités, les observateurs n'ont pas manqué de relever, qu'au demeurant, devant le risque de dérapage, et devant des tensions induites par la volonté d'annulation des élections, à défaut de caresser l'espoir d'un second tour qui aurait eu le mérite d'engendrer un plus grand engouement vers les urnes, il est certain que le plus urgent est sans contexte de protéger le pays de la dérive sanglante. D'autant plus que le président qui sera élu et le régime politique qui sera établi, ne pourront que se soumettre et composer avec la volonté du peuple qui sera toujours présent à travers une contestation populaire constructive, aux allures d'un acteur politique incontournable.


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