Un motocycliste, âgé de 50 ans, a trouvé la mort, hier matin, sur la RN26. Il a été percuté par un automobiliste à hauteur de la localité de Remila, dans la commune de Sidi Aïch. les services de la Protection civile n'ont pu que constater la mort du motocycliste avant de l'évacuer vers l'hôpital de Sidi Aïch. Comme à l'accoutumée, les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'accident. C'est la énième victime sur les routes de Béjaïa où l'imprudence et le non-respect des consignes de sécurité conduisent souvent à la mort. Sur le bitume, un motocycliste gît sans vie. Autour de lui, des débris de sa monture accidentée et les traces d'un freinage qui a mal fini. Un autre véhicule est entré en collision avec le bolide. A qui la faute ? Au conducteur qui a perdu la maîtrise de sa moto. Peut-être a-t-il négocié une courbe avec trop de vitesse ? Peut-être a-t-il mal anticipé un freinage ? N'empêche que le résultat est sans appel. Chaque année, une dizaine de motocyclistes perdent la vie à Béjaïa lorsqu'ils ne s'en sortent pas avec des blessures graves et parfois des handicaps à vie. Mais dans une forte proportion, ce sont les motocyclistes eux-mêmes qui sont responsables de l'accident qui cause leur mort, confirme une source sécuritaire. Mais les automobilistes en particulier et les usagers de la route en général ne sont pas en reste. Très souvent, les deux y sont pour beaucoup dans cette hécatombe. Lorsque le motocycliste ne se munit pas de son casque et opère des dépassements à droite et à gauche sans se soucier de l'irréparable, on aboutit souvent à des accidents mortels. Dans plusieurs cas, le motocycliste est identifié comme étant le seul responsable de l'accident. Parmi ces cas, il n'est souvent entré en collision avec aucun autre usager de la route. Un cas de figure typique est un virage mal négocié et une perte de maîtrise subséquente. Les services de sécurité déterminent la responsabilité du motocycliste par l'absence de facteurs extérieurs ayant mené à l'accident. Trois déclencheurs ont largement contribué à ces accidents aux conséquences funestes. Dans plus d'un cas, la vitesse est montrée du doigt, alors que dans d'autres cas, la consommation de drogue ou d'alcool est en cause. Mais très souvent, le motocycliste trouve la mort non pas parce qu'il est à l'origine d'une collision, mais parce qu'il ne portait pas son casque de sécurité. Les accidents arrivent souvent. Pour une raison ou pour une autre des collisions se produisent. Mais lorsque l'on est bien protégé, il y a évidement moins de risques de perdre la vie. Le tout est en fait dans la prudence, le respect du Code de la route et surtout le respect des mesures de sécurité. La conscience de tout un chacun est engagée pour une sécurité routière à moindre frais.