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Ces hommes de... lettres
CHLEF
Publié dans L'Expression le 14 - 02 - 2006

Scribes de la rue, simples gratte-papier, traducteurs d'occasion, ils peuvent être tout cela et rien à la fois.
Quand bien même dans la rue, qu'il pleuve ou qu'il vente, quelques fois à l'intérieur d'une administration ou à proximité d'un établissement public à fortes relations avec les usagers, tels que APC, bureaux de poste, banques, Palais de justice, la tête sous un parasol, derrière un semblant de table et une machine à écrire aussi rébarbative qu'archaïque pour les plus nantis, tous les «trucs de bureau» qui harcèlent au quotidien le citoyen mal placé face aux tracasseries chroniques de la paperasse, demeure leur domaine de prédilection et qui n'est autre que le gagne-pain de ces «complices» connus sous le nom de «Elkouteb» ou encore les écrivains publics.
Scribes de la rue, simples gratte-papier, correspondants avisés, traducteurs d'occasion, ils peuvent être tout cela et rien à la fois.
Quelle que soit la catégorie des uns et des autres, ils représentent deux extrêmes: les premiers sont ceux qui, à travers cette activité, finalisent une carrière plus ou moins- ou même bien- accomplie, d'où ils tiennent une certaine expérience.
Les seconds, pour qui c'est une première occupation, «tiennent la main » jusqu'à concrétisation de leur souhait à un emploi stable et d'avenir.
Un ancien job occupé servant d'atout et de référence, donne à certains plus de crédibilité vis-à-vis de la clientèle que d'autres.
Compte tenu de la dextérité dont ils font preuve au traitement de tous les cas d'espèce et qui explique, en période de pointe, un flux de toute sorte de revendicateurs à leur niveau aussi bien hommes que femmes, quels que soient l'âge ou la doléance.
Qu'il s'agisse d'une requête administrative, d'un quelconque recours, d'un courrier à un ami, d'un formulaire à compléter, de notes personnelles, de documents à finaliser, voire même d'une comptabilité à mettre à jour, la tâche est de se substituer à l'analphabète qui se doit de se «confesser» avec force détails pour situer son affaire. C'est aussi vrai pour l'individu n'assimilant qu'une seule langue- ou l'arabe ou le français - et n'étant pas en mesure de faire la part des choses dans celle qui lui fait défaut : ne pas être bilingue est synonyme de borgne quant aux impératifs actuels.
Bien que minorité cultivée mais sans appoint toutefois, une autre frange sociale vient s'ajouter au lot de ceux qui ne font rien par eux-même laissant place aux autre décider de leur sort parce que dépassés par les événements et «allergiques» à tout ce qui s'appelle papiers.
L'exercice connaissant des jours fastes ponctués indéniablement de période creuses rendant atrabilaires ces préposés «à la pièce» en même temps que les journées maigres, est exprimé, côté rémunération, au cas par cas suivant le service rendu, autrement-dit selon le temps consacré et le poids de la tâche exécutée au forfait variant entre 50 et 200 dinars, voire plus dans certaines occasions.
Honoraires n'ayant rien d'une sinécure en dépit du rôle affectif voué à une mission d'écoute, d'orientation, d'accompagnement et souvent de... partage émotionnel.
A tel point, qu'il n'est pas rare que cela soit gracieux pour des sujets... nettement démunis.
De nos jours, quand altruisme et philanthropie ne sont que de vains mots, ils ont tout leurs sens et signification chez ces serviteurs qui auront toujours du pain sur la planche et de beaux jours devant eux.


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