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La chanson kabyle perdait Rahim
Il y a 10 ans, en février 2010
Publié dans L'Expression le 16 - 02 - 2020

C'était à l'occasion du dixième anniversaire de la mort de cet artiste exceptionnel, qui, en dépit de son grand talent, a toujours vécu effacé et loin des feux de la rampe. Pourtant, Rahim, qui nous a quittés le 13 février 2010, était l'auteur de dizaines de chefs-d'oeuvre, dont la majorité a trait à la thématique sentimentale qu'il maitrisait tant. Ses chansons d'amour bercent toujours ses fans dix années après son départ prématuré vers un monde meilleur. Mieux encore, plusieurs autres chanteurs venus au monde artistique dans le tard, n'ont pas hésité à reprendre plusieurs chansons de Rahim, tant ces dernières les ont marqué et envoûtés. Rahim Mohamed est né le 7 décembre 1963 au village Imkechren dans la commune d'Ait Aissa Mimoun (Ouaguenoun) dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Enfant, puis adolescent, il poursuit sa scolarité d'abord dans sa commune natale puis au chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou où sa passion pour la chanson a commencé à germer naturellement. C'est donc devant ses camarades de classe à Tizi Ouzou que Rahim montrait ses premières performances artistiques. Devant ses enseignants aussi et ces derniers n'hésitaient pas à l'encourager à chaque fois afin de le pousser à persévérer sur cette voie.
La première guitare
Quand il a neuf ans, son oncle lui offre sa première guitare et l'enfant sera comblé de bonheur. Quand il a atterri au lycée Amirouche de la ville de Tizi Ouzou à la fin des années 70, Rahim jouait de la guitare à la perfection. Les trois années passées au lycée Amirouche lui permirent d'écrire ses toutes premières chansons dont la célèbre «Taâkumt» ou le fardeau. Il ne tarda pas d'ailleurs à enregistrer sa première cassette en 1982 dans un studio de la ville d'Azazga. Mais, le souci de perfection qui animait Rahim l'a poussé à ne pas éditer ce premier album, car il l'a jugé de piètre qualité.
à l'instar de plusieurs artistes kabyles, il prend l'avion pour Paris la première fois le 13 janvier 1984. Il a eu la chance, dès son arrivée en France, de rencontrer un grand chanteur kabyle: Moh-Saïd Fahem. Ce dernier, avec sa gentillesse légendaire, l'a accueilli à bras-le-corps et lui a prodigué toute l'aide et l'assistance nécessaires dans une telle situation. Non seulement Fahem aida Rahim à trouver un emploi, mais aussi et surtout il l'emmena dans un studio d'enregistrement à Nogent-sur-Marne dans le département du Val-de-Marne. C'était en 1984. Il a suffi d'un mois pour que ce premier album soit enregistré sous l'oeil bienveillant et professionnel de Moh-Saïd Fahem. Il est édité aux éditions «Azwaw» qui se trouvaient dans le XVIIIe arrondissement de Paris (Barbès). Malheureusement, ce premier album de Rahim n'a pas été couronné de succès. Rahim ne se décourage pas pour autant. Il savait que le chemin dans le monde de la chanson est sinueux. Deux années plus tard, il rebondit avec un deuxième album. Cette deuxième cassette est éditée en 1986 aux éditions «Akfadou». Cette fois-ci, le succès est au rendez-vous. Rahim sort de l'anonymat. Il prend tout son temps pour éditer son troisième album en 1990.
Son grand succès
Mais son premier plus grand succès, il le connaîtra suite à l'édition de son album de 1992. Rahim décide alors de réaliser sa première cassette-vidéo avec la collaboration de son producteur Omar Akfadou. Cette cassette audiovisuelle, filmée dans la région parisienne, comprend huit chansons. Mais l'album qui aura le plus de succès dans toute la carrière de Rahim est incontestablement celui qu'il a édité en 1995. Intitulé «Iya ada-minigh», cet album a été vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires en Kabylie et à l'émigration. La chanson phare de cet album, intitulée «Iya ada-minigh» est devenue un vrai hymne à l'amour, fredonné par les jeunes femmes et les jeunes hommes pendant des années jusqu'à ce jour. Dans cette chanson, Rahim s'adresse à sa bien-aimée. Tout en lui confirmant son amour pour elle, il ne cesse de lui ressasser sa condition de jeune, livrée à l'oisiveté, aux difficultés de la vie et à la pauvreté. Cette mise à nu a reflété une réalité incontestable vécue par la majorité des jeunes Algériens à l'époque où cet album a été édité. Parmi les plus belles chansons, éternelles, composées et interprétées par Rahim, on peut citer:«Achimi achimi», «Iya-d aminigh», «Ayuliw susem susem», «Asma keni refdegh leqlam»,etc.


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