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«Pas d'augmentation des salaires»
BOUTEFLIKA L'A AFFIRME JEUDI
Publié dans L'Expression le 25 - 02 - 2006

Il a appelé les partenaires sociaux à renforcer la concertation dans le cadre de la tripartite.
Le président de la République a tranché jeudi. Il n'y aura pas d'augmentation des salaires dans l'immédiat. «Il faut bien se convaincre qu'une augmentation générale des revenus du travail, sans contrepartie d'une amélioration du niveau réel de productivité, menacerait la stabilité macroéconomique ainsi que la viabilité de nombreuses entreprises, avec tous les effets que l'on peut imaginer sur le niveau de l'emploi», a-t-il défendu dans son discours prononcé devant les cadres de l'Ugta au Palais des nations.
Le président a révélé les deux choix «stratégiques» du gouvernement pour l'avenir proche. Le premier a trait à la maîtrise de l'endettement extérieur «pour éloigner le risque de retomber dans la situation de vulnérabilité que nous venions de vivre».
Le deuxième consiste à consacrer l'essentiel des ressources supplémentaires, procurées par la conjoncture pétrolière favorable, au financement des projets d'équipement public et au renforcement de la croissance.
Bouteflika a paru, hier, intransigeant: «Ces deux choix stratégiques ne sauraient être remis en cause par des impatiences sans doute légitimes aux yeux des intéressés eux-mêmes, mais qui détruisent la possibilité réelle d'éradiquer le chômage et obèrent l'avenir des générations futures».
Concernant l'augmentation des salaires à proprement parler, le président l'a conditionnée à trois éléments essentiels. Il s'agit de la productivité, la croissance et la maîtrise de l'inflation. Or, insiste-t-il, notre économie reste dépendante d'une manière exclusive de la rente pétrolière. En effet, «l'augmentation des prix des hydrocarbures explique la performance particulière des finances publiques». L'augmentation des réserves de change qui ont atteint les 56 milliards de dollars, argument invoqué par certains, ne peut justifier, à elle seule, la réévaluation des salaires. «J'aurais souhaité faire bénéficier tous les Algériens de cette enveloppe. Mais il est impératif de ne pas refaire les erreurs du passé». Afin d'étayer ses propos, le chef de l'Etat a partagé avec l'assistance «quelques réalités qui traduisent la fragilité de notre économie nationale». En premier lieu, il y a l'augmentation des importations passant à plus de 20 milliards de dollars en 2005, contre une stagnation des exportations hors hydrocarbures, n'atteignant pas un milliard de dollars en 2005 .
En second lieu, la totalité de la fiscalité ordinaire couvre à peine 40 % du budget de fonctionnement de l'Etat. En troisième lieu, il y a la dette interne de l'Etat qui est déjà de 1000 milliards de dinars dont l'essentiel a été généré par l'assainissement financier des entreprises publiques, qui va s'alourdir inéluctablement de près de 200 milliards de dinars pour effacer les découverts financiers accumulés par ces mêmes entreprises. Le chef de l'Etat a appelé les travailleurs à garder, malgré tout, leur optimisme, en ayant la conviction que les années à venir connaîtront des résultats importants.
D'une manière générale, force est de constater qu'en matière de productivité du travail, l'économie nationale est même au dessous des standards régionaux, citant les performance de la Tunisie.
Dans son discours-bilan, le président de la République a évoqué tous les pas franchis depuis 1999. «La croissance économique a été au rendez-vous sans interruption», défend le président, qui invoque une politique intense d'investissement public qui n'a cessé de s'intensifier, totalisant plus de 3000 milliards de dinars entre 1999 et 2004. L'autre facteur, à l'origine du taux appréciable de croissance, est à mettre, selon le, président sur le compte de l'encouragement de l'investissement privé national et étranger qui a dépassé les 2300 milliards de dinars.
Sept années durant, les besoins sociaux de la population «ont été progressivement satisfaits», soutient le chef de l'Etat qui en veut pour illustration, le montant global des transferts sociaux, prévu dans la loi de finances 2006 en augmentation de 14% par rapport à l'année 2005. Les subventions publiques ont quant à elle, atteint les 233 milliards de dinars. La crise du logement a été contenue et commence à être surmontée grâce à la réalisation de plus de 950.000 logements depuis 1999, représentant 16% du parc national de logements. L'Etat engagera, par ailleurs, près de 6000 milliards de dinars, équivalant à plus de 80 milliards de dollars. En matière d'emploi, la population au chômage a baissé d'un million passant à 1,5 million en 2005.
Le président a rappelé aussi que des augmentations de salaires et de régimes indemnitaires sont intervenues, particulièrement dans le secteur public, la dernière hausse du Snmg ayant eu lieu en janvier 2004. «Ces augmentations ont alourdi les charges de l'Etat et des entreprises publiques», a souligné le chef de l'Etat.
Bouteflika a encouragé les partenaires sociaux, gouvernement, syndicat et patronat, à faire le meilleur usage de la tripartite «qui a fait ses preuves au fil des années».
«S'ils sont francs et sincères, le dialogue et la concertation permettront aux travailleurs de récolter les fruits de leurs attentes en matière d'amélioration de l'environnement et de la législation du travail de même qu'en matière d'évolution des salaires, en tenant compte de la croissance, de la productivité et de l'inflation». Il a ainsi exhorté les parties concernées à accélérer la finalisation du Pacte national économique et social, lequel «constituera une nouvelle avancée pour notre pays en lui offrant un cadre de référence pour l'avenir du développement national».


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