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«Je vais assainir le secteur !»
Belhimer à propos de la distribution de la publicité publique
Publié dans L'Expression le 16 - 04 - 2020

Belhimer veut «nettoyer» la presse des intrus! Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a affirmé hier que l'application de la loi de l'offre et de la demande en matière de distribution de la publicité publique requiert d'abord un assainissement du secteur, après des années de corruption ayant favorisé la dilapidation des deniers publics par des forces externes à l'information et des clans politiques. «Avant l'application stricte de la loi de l'offre et de la demande, il faudrait passer par une période de transition permettant de réhabiliter et assainir le secteur de la publicité publique», a souligné le ministre dans une entrevue accordée au quotidien El Khabar, parue dans son édition d'aujourd'hui, au sujet des délais de satisfaction des «revendications des professionnels de la presse relatives à la libération de la publicité publique et institutionnelle».
Pour Belhimer, cet assainissement s'impose par «l'ampleur de la corruption qui a gangrené les structures de ce secteur et facilité la dilapidation des deniers publics par des forces externes à l'information, des clans politiques et des hordes de puissances diaboliques agissant dans l'ombre et qui tiraient les ficelles au sein même de l'Agence nationale d'édition et de publicité (Anep). Cette situation, qui a perduré des années et des années, a favorisé l'apparition de réseaux d'influence et d'allégeance «ayant infiltré les rouages de l'administration, de la presse et des centres de décisions, à tous les niveaux», a-t-il expliqué.
La transformation de l'ANEP
C'est pourquoi a été initiée une «large opération d'assainissement et de profonde restructuration» de l'Anep à la faveur de l'installation d'un staff «solide et cohérent» pour mener à bien la mission de «transformer l'Agence de simple boîte de distribution de la rente publicitaire en entreprise innovante et créatrice d'emploi et de richesse», a-t-il poursuivi. Plus précis, Belhimer a fait savoir que la publicité publique représentait 65% du marché publicitaire global et que c'est là, un soutien indirect à la presse algérienne, tant publique que privée.
L'Etat «ne fait pas de différence entre la presse», d'autant que ce soutien s'inscrit dans le cadre de la préservation des postes d'emploi et du pluralisme médiatique, a-t-il précisé, évoquant, à ce propos, le rôle de l'Etat dans la distribution de la publicité, notamment au profit des entreprises vulnérables de la presse écrite.
Craintes de journalistes
En cette conjoncture caractérisée par la complexité et la disette financière, le rôle de l'Etat se veut «un facteur de stabilité, d'équilibre et de protection» des petites entreprises représentées par la presse écrite nationale, vouées à la disparition en l'absence d'un minimum de publicité publique, a-t-il estimé. Pour le porte-parole du gouvernement, la libération de la publicité dans cette période difficile que traverse le pays à cause de la pandémie de Covid-19 et du marasme du marché des hydrocarbures constituera «le coup de grâce pour la quasi-totalité des entreprises médiatiques, pour ne pas dire toutes».
En réponse à une question sur «les craintes des journalistes, ces derniers temps, d'un retour du ciseau de la censure à travers l'emprisonnement de journalistes et la suspension de journaux électroniques, en dépit de l'engagement du président de la République de préserver l'acquis de la liberté de la presse», Belhimer s'est dit contre «l'utilisation de tels propos lourds de sens qui laissent à penser, très exagérément, que l'on est face à un paysage médiatique sombre».
«En effet, il y a des journalistes, très peu d'ailleurs, dont les dossiers sont entre les mains de la Justice, et en tant que ministre et porte-parole du gouvernement, il ne m'appartient nullement d'évoquer des affaires relevant de la Justice, qui est habilitée seule à dire s'il s'agit d'affaires en lien avec la liberté de la presse ou pas», a-t-il expliqué. Concernant la régularisation de la situation juridique des journaux électroniques domiciliés en Algérie, Belhimer a fait savoir que son premier volet, la régularisation de leur situation juridique, a été accéléré à la demande du président de la République en personne.
Par ailleurs, le ministre de la Communication a abordé la situation dans laquelle se trouvent de nombreux journalistes n'ayant pas perçu leurs salaires depuis des mois et qui s'est exacerbée avec la pandémie de coronavirus, se disant «très préoccupé» par la crise financière étouffante que vit la majorité des médias. Il a relevé, à ce propos, que cette crise, qui ne date pas d'aujourd'hui, est le résultat d'un ensemble de causes, dont les modèles économiques choisis par ces médias, la gestion des ressources financières et humaines et l'incapacité à s'adapter à la transition numérique. Cependant, la crise du Covid-19 pourrait, du point de vue de Belhimer, constituer pour la presse écrite l'aubaine d'une transition systématique vers la presse numérique proposée en portails multiservices. Plus globalement, le ministre de la Communication a évoqué les réformes profondes qu'il envisageait pour le secteur et «dont il a une idée claire» de par son expérience de journaliste professionnel et d'ancien syndicaliste.


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