Ali Fodil, un battant qui ne reculait devant rien pour arriver au sommet, n'a jamais été vaincu que par...la mort. Il y a un an, jour pour jour, le journaliste passionné est parti, comme il a vécu, en plein travail. Son coeur l'a lâché, un 24 octobre 2019, au milieu du chemin alors qu'il avait encore plein de rêves en tête. Le défunt P-DG du groupe Echourouk a commencé tout petit, une plume à la main mais son charisme, sa compétence et sa persévérance l'ont propulsé vers le succès. Initiateur de l'hebdomadaire Echorouk El Ousbouî, avec lequel il avait atteint des pics de tirage rarement égalés, Ali Fodil n'était à ce moment-là qu'au début des marches qui allaient le hisser au haut du podium du monde de la presse. En 2000, spécialement un 1er novembre, il avait décidé de se lancer dans l'aventure du quotidien Echourouk El Youmi, qui a atteint rapidement les 600 000 exemplaires/jour. Un succès qui va amener le défunt à penser encore plus grand. Dès 2012, Ali Fodil choisit de créer sa première chaîne de télévision Echourouk TV. Elle sera suivie de deux autres chaînes qui composeront son groupe médiatique. Un groupe qui sera l'une des plus importantes machines médiatiques du Monde arabe. Ali Fodil en avait conscience et voulait le maintenir coûte que coûte malgré toutes les embûches qu'il va rencontrer. Il s'est battu, aux dépens de sa santé, contre tout et tous pour garder l'écran d'Echourouk toujours allumé. Un sacrifice que les siens n'oublient pas. Leur douleur est toujours aussi vivace et perceptible dans les écrits qu'ils ont publiés hier sur les réseaux sociaux, en ce jour commémoratif du premier anniversaire du décès d'Ali Fodil. Comme ce post émouvant qu'a écrit son frère Yassine Fodil évoquant les derniers moments qu'il a partagés avec son frère. Ali Fodil n'est plus certes, mais son oeuvre est là pour éterniser sa mémoire.