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Brahim Izri, déjà 15 ans...
Evocation
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2021

Le décès du chanteur-compositeur et poète Brahim Izri, le 3 janvier 2005, a été une nouvelle qui avait jeté l'émoi dans le monde artistique kabyle et algérien de manière générale. Brahim Izri faisait partie de cette frange d'artistes dont le talent ne s'était jamais démenti. Un talent qui s'est toujours conjugué avec une personnalité extrêmement sensible et généreuse. Brahim Izri, tout comme plusieurs autres artistes, est décédé prématurément alors qu'il pouvait encore enrichir davantage la chanson kabyle à laquelle il avait déjà beaucoup donné. Il n'avait que 51 ans quand il nous a quittés. La maladie a eu raison de lui. Son départ précoce a laissé un vide immense sur la scène artistique kabyle comme c'est le cas à chaque fois qu'un chanteur de sa trempe décède. Brahim Izri, qui a vu le jour le 12 janvier 1954 au village Ath Lahcene à Ath Yanni, était un artiste-né.
Une oreille musicale aiguisée
Son grand-père n'est pas totalement étranger à son don pour la chanson, puisque enfant, Brahim Izri l'accompagnait systématiquement pour écouter des chants religieux à la zaouïa de Sidi Belkacem à Ath Yanni. Une étape qui l'initia et aiguisa son oreille musicale. Son amour pour la chanson s'éveilla vite et dès l'adolescence, il mit sur pied avec des camarades à lui un groupe de chant: Igudar. Dans les années 70, il fit la connaissance du célèbre Idir avec lequel il se produit en tant que guitariste. Il composa plusieurs chansons et par la suite, il entama une carrière en solo qui a été couronnée par un grand succès. L'aventure artistique individuelle de Brahim Izri se poursuit jusqu'à 1999, année pendant laquelle, il interprète en compagnie de Idir et Maxime Le Forestier la chanson intitulée Tizi Ouzou qui fit un tabac à sa sortie.
Une chanson qui a été la reprise de San Francisco. Du bendir dont il avait fait son initiation dès son enfance à la zaouïa, Brahim Izri, finit par maitriser à la perfection plusieurs
autres instruments musicaux.
Musiques raffinées
La diversité thématique chez Brahim Izri n'a d'égale que ses musiques raffinées où le traditionnel se marie harmonieusement avec le moderne pour donner un genre propre à lui et qui contribua à faire les années d'or de la chanson kabyle pendant les années 70, 80 et 90. Brahim Izri n'hésitait pas non plus à faire des bifurcations linguistiques occasionnellement en chantant en français, voire en anglais quand il le fallait comme pour rappeler que la musique n'a pas de frontières. Sur scène aussi, Brahim Izri brillait de mille feux. Il était un artiste entier. Pour rendre hommage à Brahim Izri, un projet de film-documentaire avait vu le jour. C'est le réalisateur Hocine Redjala qui en a été l'initiateur. Ce dernier tient tant à la concrétisation de ce projet audiovisuel. Tous les éléments pouvant aider à la réalisation de ce projet sont réunis comme la documentation, les archives, les témoignages... Mais le problème du manque de moyens financiers a compromis sérieusement la finalisation de ce film-documentaire sur l'un des meilleurs chanteurs kabyles. Pourtant, Brahim Izri mérite tant qu'on lui consacre un film-documentaire pour le faire connaitre aux jeunes générations. Pour sa part, l'écrivain-journaliste Abdelkrim Tazarout lui a consacré un livre intitulé
«Brahim Izri, le troubadour des temps modernes», paru aux éditions «Rafar». Brahim Izri fait partie des artistes immortels par leur oeuvre considérable. Son apport à la chanson kabyle étant important, il demeure vivant dans le coeur de tous ses fans. Brahim Izri demeure un artiste unique et irremplaçable.


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